Crimes du Printemps Noir : Plainte contre le pouvoir algérien auprès des instances internationales

Crimes du Printemps Noir : Plainte contre le pouvoir algérien auprès des instances internationales

La réunion interwilayas du 15 avril 2011 du Mouvement citoyen des Aârchs a décidé de l'introduction auprès des instances internationales du dossier du Printemps Noir contre le pouvoir algérien "pour les crimes perpétrés durant les tragiques événements".

Cette décision "fait suite à l’ultimatum adressé au gouvernement algérien le 8 mai 2010 lors de la réunion des parents de martyrs et des victimes et où nous avions rendu publique la résolution de porter l’affaire devant une juridiction internationale si le pouvoir persistait dans sa volonté de protéger l’impunité des criminels auteurs et commanditaires des tueries d’avril 2001 en Kabylie", rappelle le Mouvement.

"A-t-on le droit d’exempter de jugement des organisations criminelles qui ont fait 126 martyrs durant le printemps noir ?", s'interroge le Mouvement pour qui le pouvoir algérien est à "contresens de tout processus de changement progressiste" et "vient encore une fois d’en apporter la preuve et ce, à travers sa «vision monochromatique» de l’avenir démocratique de l’Algérie qu’il vient de dévoiler via sa boite de propagande télévisuelle. Tout comme sa honteuse position, au sein de la ligue arabe, cautionnant le régime de Tripoli et soutenant le sanguinaire Mouammar El-Guedafi, cette sortie médiatique, il est clair, obéit à la logique du repli stratégique, en même temps qu’elle exprime une profonde panique quant au risque d’être emporté par le vent de révolte soufflant sur les oligarchies du moyen Orient et de l’Afrique du Nord.

"Le régime ne trouve aucune grâce aux yeux des archs : "Quel crédit donner à un pouvoir éclaboussé jusqu’au sommet par des scandales de corruption et de malversation ? Que pourrions-nous attendre d’un régime dont la justice condamne un citoyen pour avoir dénoncé des magistrats corrompus ? Quel avenir peut promettre un état dont le système judiciaire est corrompu jusqu’à la mœlle ?! Comment accepter que le gouvernement renie ses engagements pourtant proclamés publiquement et consignés dans un document officiel paraphé et signé un certain 15 janvier 2005 ?! Comment admettre que 31 ans après le Printemps Amazigh et 10 ans après le Printemps Noir, la langue Amazighe n’est toujours pas consacrée comme langue officielle."

L.M.

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Commentaires (7) | Réagir ?

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rachid guerbi

Ouf !!!!! enfin. Cela fait longtemps, depuis que ça me tient à c.... Javais connu un gendarme à l 'époque de la tragédie qui me disait ceçi je cite: (Nous étion les premiers gendarmes qui furent déplacés sur Tizi ouzou, c est vrai quand avaient mascré le peuple Kabyle et qu il ya eu beaucoups de mort, et quant nous fumes obligé de quiter tizi ouzou et en guise de recompence L ETAT nous a donné des F4 à ALGER meme etant des célébataires.) Enqueter et vous allez voir!!!!!!!!! je vous prie d éxcuser mon français....

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kamel ahriouil

Les revendications amazigh sont les revendications de tous les algériens. Il faut s'en souvenir. Il n'y a pas de berbères et d'arabes algériens: Il faut éviter le piège du système, lequel a été hérité du colonialisme pour diviser le pays. Ce phénomène a même été sanctifié et érigé en valeur nationale par les dirigeants du système mafieux, pour justement étouffer tout espoir d'unité nationale. C'est ce qui explique le déni porté à langue amazigh, et sa non reconnaissance en tant que langue nationale.

Nous sommes tous Amazigh.

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