La marche des étudiants vers la Présidence tourne à l'affrontement, plusieurs blessés

La marche des étudiants vers la Présidence tourne à l'affrontement, plusieurs blessés

13h: Les affrontements entre policiers et étudiants ont redoublé d'intensité. Le bilan s'est alourdi on déplore une trentaine de blessés et même chez les policiers.
Les étudiants qui sont actuellement à l'avenue Pékin, continuent d'avancer vers la Présidence de la république en dépit d'un dispositif sécuritaire renforcé. Les forces de l'ordre résistent vainement, ils n'ont pas réussi à faire reculer les étudiants qui tentent d'avancer en scandant des slogans anti pouvoir et criant à tue tête "le peuple veut la chute du système" et "pouvoir assassin"

Les étudiants ont réussi leur marche vers la Présidence de la république. Il sont actuellement au niveau de l'Avenue Pékin, à El Mouradia, plus près de la résidence du chef de l'Etat et tentent de presser encore en enlevant les barrières métaliques de la police. Mais, les policiers, présents en nombre important, resistent et empêchent les étudiants d'avancer.

12 h 15: La marche des étudiants vers la Présidence de la république à tourné à l'affrontement au niveau de l'avenue Pékin, non loin de la Présidence de la république. Les policiers tentent de bloquer la procession des étudiants. Notre journaliste qui se trouve sur place, parle de dizaines de blessés parmi les étudiants.

11 h passé, des milliers d’étudiants ont foncé sur des barrières métalliques, érigées par la police au niveau de la Grande poste, et entament leur marche vers la Présidence de la République, à El Mouradia, sur les hauteurs d'Alger.

Dans leur action, ils n'ont rencontré au début aucune résistance, selon un journaliste d'El watan.com qui se trouve sur place.

Actuellement, ils sont bloqués par un impressionnant cordon de sécurité au niveau du Boulevard Souidani Boudjemâa en scandant notamment "Oulach Smah Oulach" (pas de pardon, ndlr) et "Haraoubia bara (Haraoubia dehors, ndlr)" . Ils veulent

Près de 2000 étudiants se sont rassemblés au début de la matinée à la Grande Poste, à Alger, et cernés par un impressionnant cordon de sécurité, a constaté sur place un journaliste d’El watan.com.

Ils sont venus des différentes écoles supérieures du pays pour tenter une marche vers la Présidence de la République. Les policiers, qui n’arrivent pas à les contenir, selon notre source, ont fait usage de leur matraque pour faire échouer l’action des étudiants. Des échauffourées ont même éclaté vers 11 h.

Elwatan.com
© El Watan

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Commentaires (2) | Réagir ?

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ali Foughali

Comme quoi un Étudiant ne pourra jamais accéder à la présidence. c'est ce que pensent nos policiers.

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Atala Atlale

Cet entêtement à refuser d'écouter la voix des autres risque de provoquer l'irréparable entre gouvernants et gouvernés. Il est encore temps d'écouter le peuple, et de répondre par la sagesse à ces clameurs qui ne demandent que leurs droits. Le premier magistrat est personnellement interpellé pour se prononcer sur l'avenir de la génération d'aujourd'hui, post-indépendance et celles à venir.

On sait à présent où l'autisme de certains pays de la région peut mener. Que le Président agisse pour le bien de ce pays avant qu'il ne soit trop tard !