A la porte Ouest d'Ajdabiya, des insurgés ont expliqué que le mouvement de panique jeudi était dû à des frappes aériennes dans la région, ainsi qu'au tir de roquettes Grad par les forces loyalistes. Les rebelles ont cru que l'armée régulière arrivait aux portes d'Ajdabiya et ont préféré prendre la fuite vers le nord, en direction de leur fief de Benghazi, ont-ils expliqué à l'AFP.

Vendredi matin, la ville était toujours quasiment déserte, comme la veille au soir, selon ce journaliste.

Selon les insurgés, la ligne de front se situe toujours quelque part entre Ajdabiya et le site pétrolier de Brega, environ 80 km plus à l'ouest. De violents combats font rage dans cette région depuis plus d'une semaine.

Jeudi, une frappe aérienne menée par l'Otan selon les rebelles, a fait au moins quatre morts, deux insurgés et deux médecins, entre Brega et Ajdabiya, provoquant la colère des combattants.

Les forces loyalistes avaient repris Ajdabiya à la mi-mars, mais avec l'aide des raids aériens de la coalition internationale, qui ont débuté le 19 mars, les rebelles en avaient repris le contrôle le 25 mars.

AFP