Le mouvement de protestation gagne l'agence algérienne de presse

Le mouvement de protestation enclenché ces derniers jours dans les médias publics algériens, radio et journaux, s'étend aux employés de l'agence de presse officielle (APS) qui ont observé mercredi un sit-in au siège de l'agence à Alger.

Une centaine de travailleurs auxquels se sont joints des journalistes de l'agence, étaient présents à ce sit-in pour dénoncer "la situation d'injustice vécue par une grande partie des travailleurs", rapporte jeudi la presse locale.

"L'injustice dénoncée par les protestataires concerne notamment les critères peu catholiques d'évolution des employés dans leur carrière et la suppression par l'ancien DG de plusieurs primes pourtant acquises aux travailleurs", indique le quotidien El Watan citant les employés protestataires.
Les grévistes réclament également une augmentation des salaires "qui ne dépassent pas 18 000 DA (environ 180 euros) pour certains", selon le journal qui cite un groupe de travailleurs.

Les journalistes algériens des secteurs public et privé, qui ont multiplié ces derniers jours les actions de protestation contre leurs "conditions intenables", réclament une amélioration de leur situation socioprofessionnelle.

Pour se faire entendre, les journalistes ont décidé d'observer une grève d'écriture suivie d'un rassemblement à Alger, le 3 mai prochain, qui coïncide avec la Journée internationale de la liberté de la presse.

Lundi dernier, les journalistes de la radio avaient observé un sit-in dans l'enceinte de cet établissement étatique pour protester contre la dégradation de leur situation matérielle.
De leur côté, les journalistes du journal gouvernemental El Moujahid avaient mené un mouvement de protestation contre leurs conditions matérielles et socioprofessionnelles, ce qui a conduit à un changement à la tête de la direction de la publication.

Plus d'articles de : Actualité

Commentaires (1) | Réagir ?

avatar
kouceila amazigh

bonsoir tout le monde. je dois dire qu'étant fidèle lecteur de la presse, je n'ai qu'à constater amerement la course à qui mieux remplir son ventre. alors que les journalistes de la presse arabe réclament plus de liberté, ceux de chez-nous, rejoignent la protestat, légitime des autres secteurs. si les autres sont à comprendre, il est à s'interroger sur les journalistes qui n'osent pas inclure la revendication de liberté d'expression. je parle biensur de la presse publique, radio et Tv. quel misère morale et intellectuelle, je ressens en voyant les visages des pré&sentateurs de l'unique. un peu de dignité, nom de Dieu.