Débat autour d'une plateforme de revendications des journalistes

Près d'une centaine de journalistes des secteurs public et privé se sont rassemblés mardi à Alger pour débattre d'une plateforme de revendications sociales et professionnelles qu'ils envisagent de soumettre aux autorités et parties concernées.

Répondant à une initiative de journalistes appelée "Initiative nationale pour la dignité de la presse", les participants à cette rencontre qui s’est déroulée à la maison de la presse Tahar Djaout (Alger) entendent adresser une série de revendications, samedi prochain, au Premier ministre, au ministre de la Communication, aux présidents des groupes parlementaires et aux directeurs de publication des entreprises de presse nationales publiques et privées.

Parmi les revendications, figure la promulgation d'un nouveau statut particulier du journaliste, l'ouverture d'un "débat officiel" avec la presse algérienne, la création d'un Conseil supérieur de l'information, la réactivation du Conseil de l'éthique et de la déontologie, la dépénalisation du délit de presse, ainsi que l'adoption d'une grille de salaires nationale qui soit "digne du métier de journaliste".

La prochaine rencontre, prévue samedi prochain, verra la désignation des délégués des différents journaux appelés à remettre la plateforme de revendications. Un coordinateur provisoire de l'initiative sera également désigné lors de la même réunion.

"L'initiative ne vise aucun responsable", a déclaré un des organisateurs démentant la "fausse" information publiée dans un quotidien national, selon laquelle "le départ de l'actuel ministre de la Communication" figure parmi les revendications des initiateurs.Les participants entendent poursuivre la campagne de sensibilisation et de mobilisation au sein de la corporation.

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Commentaires (1) | Réagir ?

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sadek Oumasseoud

-Un journaliste d'Al jazeera a ete tué en Libye. Un autre de la chaine al arabia fut tué ds des circonstances semblables. Et puis on ne compte pas le nbre de journalistes occidentaux tués ou pris en hotage ds des conflits armés.

A ma connaissance, depuis toujours, aucun journaliste algerien n'est mort ds le cadre de l'exercice de ces fonctions en couvrant les evenements d'une guerre. Pis, en 10 ans de lutte contre le terrorisme, pas un seul de nos journaliste n'a reussi à interwieuver un seul tango ds les maquis. Robert Barrat l'avait fait pendant la guerre de liberation.

Bref, nos journalistes, à l'instar de tous les algeriens, ont des revendications sociales, ils veulent posseder une voiture, habiter un appartement, epouser une belle femme, rediger des articles ds des bureaux confortables et faire des comptes rendus sur la disponibilité du lait en sachet. Une vie tranquille quoi, sans histoires.