Combien de temps tiendra Kadhafi ?

Combien de temps le dirigeant libyen, Mouammar Kadhafi, tiendra-t-il face à la coalition et aux rebelles ? La pression militaire accrue ces derniers jours sur le colonel et ses soutiens suffira-t-elle à faire tomber son régime ? Difficile de le dire tant la situation dans le pays est incertaine. Pour autant, une semaine après le début de l'intervention internationale contre les armées libyennes, les forces kadhafistes ont dû fuir hier vers l'ouest après que les rebelles ont repris le contrôle d'Ajdabiya, carrefour stratégique situé à 160 km au sud de Benghazi.

Des bombardements aériens avaient visé vendredi après-midi les positions des forces loyalistes. Les rebelles ont profité de cet appui pour pénétrer dans Ajdabiya, première ville reprise par les insurgés depuis le début, le 19 mars, de l'offensive de la coalition. En fin d'après-midi, les rebelles ont affirmé avoir également repris la ville pétrolière de Brega. Le porte-parole des insurgés à Benghazi, Chamsiddin Abdoulmolah, déclarait hier : « Ajdabiya est à 100 % sous le contrôle de nos forces. Nous sommes dans le centre de Brega. Les forces de Kadhafi ont battu en retraite et seraient désormais à al-Bicher (à 30 km plus à l'ouest) et nous avançons vers cette zone ». Et celui-ci d'assurer que les forces loyales au dirigeant libyen sont sur la défensive, dépourvues de puissance aérienne et d'armes lourdes.

Par ailleurs, une source médicale assurait hier que les corps d'au moins 21 combattants des forces kadhafistes avaient été ramassés dans le désert après les raids de la coalition. Des raids qui n'ont cessé de s'intensifier ces dernières 24 heures. Vendredi soir et dans la nuit, la coalition a mené des attaques sur la ville de Zliten à 160 km à l'est de la capitale, sur la région d'Al-watia et a bombardé un site militaire à Tajoura, dans la banlieue est de Tripoli. Alors que les alliés disposent désormais d'une supériorité aérienne écrasante, le président américain Barack Obama s'est félicité hier de l'évolution de la situation, déclarant que la mission internationale en Libye était « claire, ciblée et en train de réussir ». Une semaine après le début de l'opération « Harmattan », le commandant de la Task force 473 - comprenant l'ensemble du groupe aéronaval, porte-avions Charles-de-Gaulle compris, n'hésite pas, pour sa part, à parler de « succès total ».

En début de soirée hier, l'état-major a fait savoir que l'aviation française avait détruit « au moins » cinq avions et deux hélicoptères libyens.

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Commentaires (10) | Réagir ?

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ranaferhanine bezafbezaf

"... L'Italie a assuré que la meilleure solution “pour tout le monde”, c'est que Kadhafi accepte de partir en exil. Un exil juridiquement possible tant que le Cour pénale internationale ne l’a pas encore accusé ou recherché, comme l’a souligné à Londres, la ministre espagnole des AE" Voila ce que je viens de lire sur un journal et je me suis pose la question suivante : Est ce que kedafi n est passible de poursuite penale que lorsque il serait en fuite ou alors la cours penale internationale est sous les ordres des puissants et decident du moment opportun des poursuites judiciaires ?! a quel moment kedafi est il apte a etre poursuivi par la cours penal internationale ? oubien c est une porte de sortie pour le dictateurs et pour tout les dictateurs ?! om est blaze a tout les coups nous le petit peuple d ici bas.

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aeg badre

L’intervention de la coalition en Lybie présente relativement le même scénario qui a lacéré l’IRAQ.

Les justifications avancées sur la nécessité d’une guerre en Lybie ayant eu pour toile de fonds une sédition.

Une sédition qui semble surgir du néant.

Le soulèvement des insurgés manque de spontanéité mais la célérité dnas la préparation et l'action prête à confusion

Une sédition fomentée par la horde occidentale afin d’évincer KADAFI.

Certes un régime despotique qui s’est maintenu au pouvoir plus de 40 ans, sans que les supposé faiseurs de paix ne se soient poser la question sur la légitimité de leur potentat.

Le scénario consacré à l’IRAQ était plus démesuré, car on reprochait à SADAM de brandir la menace nucléaire, voire de soutenir le terrorisme.

A cet effet une guerre a été orchestrée afin de le destituer de sa fonction, et le supprimer.

Et le conflit s’est perpétué au prix de 2000 000 de victimes.

En outre l’empire US toujours au paroxysme de son machiavélisme, s’est arrogé le droit de concocter un régime qui présente une morphologie hétéroclite brassant un esprit organique religieux, ethnique et tribal afin de priver le peuple de toute stabilité sociale.

Le peuple Libyen subira approximativement le même sort.

Ce dont il question c’est que ce pays enclin à une partition. Un dépeçage négocié entre la meute occidentale afin de pouvoir tirer le maximum de profit des 4% de réserves mondiales dont disposent KADAFI.

En somme on est spectateur résigné d’un holdup, au détriment du peuple comme à l’accoutumée.

Ce peuple qui se trouve dans une posture très délicate, car il a d’un côté un despote et de l’autre empire cuirassé.

Malheureusement voilà ce qui arrive à un peuple qui se démet de sa responsabilité

Un ancien de la diplomatie US disait « que les puissances n’ont pas de principes mais seulement des intérêts »

Une guerre se prépare, c’est pourquoi d’ailleurs que les opérations passent sous le commandement de l’OTAN, sachant que l’exclusion aérienne n’est pas suffisante, une invasion terrestre est certaine.

Les raisons qui seront invoquées afin de justifier une telle intervention, seront tronquées comme d’habitude.

On fera en sorte de faire durer le conflit afin de faire croire à l’opinion internationale que KADAFI est fortement protégé et par conséquent, il faudrait élaborer un plan plus efficace pour mener avec succès l’opération

Une telle situation requiert une stratégie, c’est pourquoi d’ailleurs que tout a été minutieusement préparé.

L’exécution de cette opération sera bien évidemment exécutée avec démesure afin d’une part de faire un maximum de dégâts ; et d’autres part induire dans l’opinion publique l’idée que les moyens colossaux mis en œuvres pour déloger KADAFI étaient proportionnés.

Le jour d’après, les multinationales entreront en action pour tout reconstruire.

D’autres auront pour fonction de contrôler les robinets.

D’ailleurs l’usage de missiles TOMAHAWK est une preuve probante, car cette opération de bombardement n’est pas un geste visant à empêcher le survol du ciel Libyen.

Le missile TOMAHAWK est composé d’une barre de 300 kgs d’uranium appauvri.

Ci-joint un article sur mondialisation. ca intitulé « missiles Cruises sur la LYBIE »

http://www. mondialisation. ca/index. php?context=va&aid=24015

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