L'ultimatum de Paris, Londres et Washington à Kadhafi

L'ultimatum de Paris, Londres et Washington à Kadhafi

Les trois pays appellent à la fin "immédiate de toutes les attaques" contre la population libyenne.

La France, les États-Unis et le Royaume-Uni, ainsi que des pays arabes, ont adressé, vendredi soir, un ultimatum à Muammar Kadhafi, lui demandant de mettre fin immédiatement à ses attaques contre des civils libyens, sous peine de représailles militaires. "La France avec les États-Unis, le Royaume-Uni et des pays arabes estime qu'un cessez-le-feu doit être mis en oeuvre immédiatement, c'est-à-dire que toutes les attaques contre les civils doivent prendre fin", a déclaré la présidence française dans un communiqué, sans préciser de quels pays arabes il s'agissait.

"Kadhafi doit mettre fin à l'avancée de ses troupes sur Benghazi et les retirer d'Adjdabiyah, Misratah et Zawiyah", ajoute l'Élysée. "L'approvisionnement en eau, électricité et gaz doit être rétabli dans toutes les zones. La population libyenne doit pouvoir recevoir l'aide humanitaire." "Ceci n'est pas négociable", conclut le communiqué français. "Si Kadhafi ne se conforme pas à la résolution 1973, la communauté internationale lui en fera subir les conséquences et la mise en oeuvre de la résolution sera imposée par des moyens militaires."

La résolution 1973, votée jeudi par le Conseil de sécurité de l'ONU, autorise le recours à la force contre les troupes de Muammar Kadhafi. Nicolas Sarkozy avait réuni en fin d'après-midi le Premier ministre François Fillon, les ministres des Affaires étrangères et de la Défense, Alain Juppé et Gérard Longuet, et le chef d'état-major des armées, l'amiral Édouard Guillaud. La France organise, samedi, un sommet des dirigeants de l'Union européenne, de la Ligue arabe et de l'Union africaine, auquel se joindront des responsables de pays prêts à participer à des opérations militaires en Libye.

AFP

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