Si l’on excepte la catégorie des retraités privilégiés, comme les hauts cadres de l’Etat et les dirigeants principaux des entreprises, la majorité des retraités algériens, dont beaucoup ont encore en charge foyer et enfants, perçoit une pension qui ne permet même pas de subvenir aux besoins vitaux.

Outre la détérioration aiguë du pouvoir d’achat et un système de santé qui lui est très peu favorable, le retraité algérien, parent pauvre de la république, ne bénéficie même pas d’activités culturelles, ludiques et sportives, ou autres distractions, comme c’est le cas dans beaucoup de pays.

L’ostracisme et l’ennui sont ses compagnons quotidiens. Pour beaucoup d’entre nous, la retraite est l’antichambre de la mort.

Nous dénonçons avec force cette situation indigne et exigeons de l’Etat algérien la prise en charge de nos revendications suivantes qui représentent le minimum pour vivre décemment le dernier volet de notre vie.

Un taux de revalorisation de 20%

L’exonération de l'impôt sur le revenu global

l’augmentation de la majoration pour le conjoint à charge

Le renforcement de la prise en charge socio-sanitaire

Assurances sociales : Prise en charge à 100% des maladies chroniques, telles que l’hypertension, la prostate etc…

Création de lieux d’activités pour personnes âgées (sports, culture, ludiques etc.)

Assurance automobile : Bénéfice de la réduction de 25% dont bénéficient tous les travailleurs et dont on en exclut, le comble!, les retraités qui ont un véhicule.

Tous (tes) les retraités (es) et travailleurs (ses) solidaires (n’oubliez que vous serez tous et toutes retraités (es) un jour prochain), rejoignez nous sur la place Kennedy à El Biar le samedi 19 mars 2011 à 10 heures.