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14 h 15 : Les arrestations s'intensifient, bien que la marche n'ait pas eu lieu. La ligue algérienne des droits de l'homme évoque plusieurs cas d'arrestations lors de manifestations hostiles au pouvoir. 40 personnes ont été interpellées à Oran et 20 à Annaba, à l'Est d'Algérie. Le député du RCD, Arezki Aider, évoque plus de 1000 arrestations effectuées à Alger en marge de la manifestation. " J'ai été arrêté 5 fois depuis la matinée du samedi 12, explique-t-il à DNA. A chaque arrestation, je subis un passage à tabac. Même dans les commissariats, les manifestants sont roués de coup. Les commissariats sont pleins et ils ne savent pas où mettre les personnes interpellées."

13 h 54 : Selon un journaliste de la chaîne France 24, le nombre de manifestants ne cesse de grossir et des incidents sporadiques éclatent avec les forces de l'ordre
On apprend aussi que les différentes marches programmées à l'intérieur du pays, et notamment à Oran, ont été empêchées et plusieurs manifestants arrêtés.

13H 28 : Selon Al Jazeera : les organisateurs ont décidé de mettre fin à cette marche car la police a empêché l'accès aux principales artères de la capitale. Selon les organisateurs 5000 manifestants étaient à dénombrer. Le reportage signale aussi la présence de manifestants pro bouteflica et le fait que plusieurs bus en provenances d'autres villes ont été interceptés par les forces de l'ordre. D'aprés le site internet DNA-Algérie, c'est Mustapha Bouchachi, porte-parole du CNCD, qui appelle les manifestants à se disperser.

13 H 20 : France 24 rapporte des propos de Saïd Saadi, président du RCD : "Le président Bouteflika serait bien inspiré de quitter le pouvoir. Il symbolise un système qui a ravagé le pays." "Je n'ai pas pu dire un mot à la télévision algérienne depuis 8 ans"

Signalons qu'au Yémen, quelque 4 000 jeunes ont manifesté dans le centre de Sanaa, appelant au départ du président Ali Abdallah Saleh. "Après Moubarak, c'est le tour d'Ali", scandaient les protestataires. Les manifestants ont défilé de l'université de Sanaa vers le centre de la capitale avant d'être dispersés par des partisans du parti au pouvoir, le Congrès populaire général (CGP).

13 h 15 : Une information circule : Ali Yahia Abdenour aurait été arrêté

13H 00 : La manifestation commence à s'étioler. Le ministère de l'Intérieur parle de 250 manifestants. Des journalistes ont été arrêtés puis relâchés par la police, selon le quotidien en ligne Tout sur l'Algérie

12H 54 : Un groupe d’une centaine de personnes a rejoint les manifestants à la place du 1er Mai, en scandant des slogans hostiles au pouvoir. Plusieurs journalistes ont été arrêtés puis relâchés par la police qui empêche toujours les manifestants de marcher en direction de la Place des Martyrs. Plusieurs dizaines de bus et de véhicules ont été interceptés à l’entrée d’Alger, selon des témoins

112H 00 : La police charge les manifestants.

...

11 H 40 : La foule grossit. On compte environ près de 5.000 personnes prêtes à forcer le cordon de sécurité et marcher dans les rues de la capitale algérienne. Un dirigeant du FIS, Ali Balhadj, a été reconnu dans la manifestation.

11 H 05 : Les manifestants affluent de plus en nombreux, mais la marche n'a toujours pas débuté.

Prises de paroles. Slogans anti-pouvoir.

10H 54 : Tout le secteur est bouclé par des centaines de forces de l'ordre en uniforme et des véhicules blindés, qui barrent la route aux marcheurs.

Le journaliste de l'AFP a été témoin de deux interpellations, dont un député du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), Othmane Maazouz.

D'autres journalistes ont indiqué avoir assisté à plusieurs interpellations, tandis que le président du RCD Said Sadi s'est indigné que "le doyen de la Ligue de défense des droits de l'homme algérien, Ali Yahia Abdelnour, âgé de 90 ans, ait été malmené" par les forces de l'ordre, a-t-il affirmé par téléphone à l'AFP.

Face à eux, une vingtaine de jeunes contre-manifestants criaient fort leur soutien au président Abdelaziz Bouteflika, criant "Bouteflika n'est pas Moubarak", en référence à la chute la veille du président égyptien Hosni Moubarak.

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Commentaires (36) | Réagir ?

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Muhand Ou Yiddhir

Oh qu'est ce qu'aurais aimé être beaucoup plus jeune pour effectuer mon service militaire pendant la péridode du terrorisme et éviter ainsi cette maudite classe de "55C"! La chance n'étant pas de mon côté je l'ai donc effectué en 1975 en pleine "affaire" d'Amgala qui m'a traumatisé à jamais. Cela étant, tout "bac+5" que vous êtes cher monsieur WAPOTI, je me permettrai de relever ici même votre mauvaise foi en vous défiant de me montrer dans quelles lignes je vous aurai traité de pro-français ou encore insulté. Vous vous contredisez aussi en vous reclamant de Ghandi tout en approuvant notre guerre d'indépendance qui a été sanglante. Il faudra donc savoir vous positionner. Vous vomissez la France et c'est normal pour quelqu'un qui a été élevé dans la basse cour populiste du pouvoir. Vous partagez l'idéologie populiste du funeste Belkhadem qui se barricade dans un nationalisme feint qui après tout constirue le "dernièr refuge des canailles". Vous pleurnicherez ainsi votre sort de colonisé tout en vantant votre passé colonisateur. Ce sera toujours avec fierté en effet que vous évoquerez, en tant que maure, tout comme ce funeste Belkhadem, la colonisation de l'Espagne pendant plus de 7 siècles, du portugal pendant plus de 5 siècles... Vous glorifierez même le rapt, notamment en Provence et en Languedoc-Roussillon, d’un million d’Européens que nous les maures, avons soumis à l’esclavage. Un véritable self service au fait où chacun choisira la composition de son plat. J'estime me concernant que notre passé colonialiste nous disqualifie pour nous étendre sur le sujet. Nous ne sommes pas bien placés pour ce faire. Notre indépendance étant acquise quoique très vite confisquée, il vaudra mieux penser à regarder vers l'avant et envisager un avenir qui permettra à tout algérien de vivre décemment et dans la dignité dans son pays. Faute d'être guides, soutenons sans relâche ceux qui veulent nous y mener. Faute d'être constructeurs, ne soyons pas des déstructeurs massifs. Dans un autre post, vous vous insurgez contre les MESSIEUUS DU MATIN qui ne vous auraient pas permis de critiquer le RCD, au fait vous voulez dire insulter. Ne pensez-vous pas qu'il serait plus fertile d'être une force de proposition au lieu de se revendiquer "MENCHAR" qui "GUETAÄ" du matin au soir?Voici enfin une information que l'on vous cachera pour toujours tant que ce régime maffieux perdure. Lorsque "le Monde" a rendu public les essais nucléaires de Reggane, le président Benbella fulmine et convoque Pierre joxe, alors ministre des affaires algériennes et lui dit: "Ecoutez, ces essais nucléaires, vous pouvez même les faire en plein air (à l'époque ils se faisaient sous terrain pour rappel), mais dites à votre presse de ne pas en parler". Ce qui préoccupait le président Algérien ce n'était absolument pas la santé de son peuple. Lisez le tome 3 des mémoires de Alain Peyrefitte vous en saurez bien des choses.

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Fateh

Messieurs, je veux d'abord remercier le journal" le Matin" qui nous a donné cette chance de nous exprimer sur le net, malgré que j'ai pris la décision de ne plus parler politique depuis bien longtemps, et j'ai pris la décision de ne plus participer a aucune marche et manifestation depuis que les manifestations et les marche populaire sont récupérées par certaine structure et certaine personne, vous n'avez pas besoin de vous citer les noms et ces structures, si je me suis éloigné ce n'est pas parce que je suis au coté de pouvoir mais je suis contre ces gens qui récupéré les volonté des jeunes et la volonté du peuple algériens, moi aussi je suis contre ce pouvoir dictature et mafieux. Le jour où je reviendrais pour participer aux manifestations je veux pas être récupéré par certains structure qui participent aux élections de pouvoir puis appellent pour faire des manifestations contre ce pouvoir, je pense que c'est contradictoire et vous savez bien a qui je fait allusion et avec tout mes respects pour cette structure politique.

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