Alors que les arrestations se multiplient autour de la place de la Concorde (ex-place du 1er mai) d'où doit s'ébranler la marche à laquelle a appelé la Coordination nationale pour le changement démocratique (CNCD). et que les manifestants sont bloqués dans un périmètre éloigné du lieu du rassemblement, les organisateurs de la marche persistent et signent. " Ce dispositf ne nous impressionne pas. Nous nous y attendions. Nous avons adapté notre action en fonction de cette répression. L'appreil repressif de l'Etat ne mettra pas en péril notre détermination à marcher et manifester à Alger", confient plusieurs militants du Syndicat National autonome des personnels de l’administration algérienne (SNAPAP) et de la ligue algérienne de la défense des droits de l'hommes (Laddh).
Plusieurs dizaines de manifestants sont conduits au commissariat, selon nos correspondants sur place. On annonce même l'arrestation d'un journaliste étranger. Impossible à vérifier.
Dès l'aube de ce samedi 12 février, les artères menant à la place de la Concorde d'où doit s'ébranler la marche à laquelle a appelé la Coordination nationale pour le changement démocratique (CNCD), sont totalement bloquées, a appris lematindz. La place est occupée par les centaines de policiers. Il est impossible de la rejoindre.
La marche, telle que prévue par ses initiateurs, débutera à la place de la Concorde et prendra fin à la place des Martyrs. Le tracé initial comprendra la rue Hassiba Ben Bouali, passera par la place de la Liberté de la presse, la place Maurétania, le boulevard Amirouche, la place Sofia, ensuite le boulevard Zighoud Youcef, pour parvenir à la place des Martyrs où un rassemblement aura lieu.

L.M.