SAMEDI 9H 15 : ALGER , QUADRILLEE, INTRDITE AUX MANIFESTANTS

SAMEDI 9H 15 : ALGER , QUADRILLEE, INTRDITE AUX MANIFESTANTS

Dès l'aube de ce samedi 12 février, les artères menant à la place de la Concorde d'où doit s'ébranler la marche à laquelle a appelé la Coordination nationale pour le changement démocratique (CNCD), sont totalement bloquées, a appris lematindz. La place est occupée par les centaines de policiers. Il est impossible de la rejoindre.

La marche, telle que prévue par ses initiateurs, débutera à la place de la Concorde et prendra fin à la place des Martyrs. Le tracé initial comprendra la rue Hassiba Ben Bouali, passera par la place de la Liberté de la presse, la place Maurétania, le boulevard Amirouche, la place Sofia, ensuite le boulevard Zighoud Youcef, pour parvenir à la place des Martyrs où un rassemblement aura lieu.

Des milliers de policiers occupent Alger et ses grandes artères. Les véhicules lourds (camions blindés et les 4X4 des forces de l'ordre) ont quadrillé, dès les premières heures du matin, de nombreux quartiers à Alger.

L.M.

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Commentaires (2) | Réagir ?

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Mohand

La seconde bataille d’Alger est-elle engagée ?

Le plan anti-manifestation mis en place par la bureaucratie rentière d’Alger n’a absolument rien à envier au déploiement des parachutistes de Massu. Il mériterait même d'en être considéré comme un remake.

Même au plus fort de l’insurrection islamiste, Alger n’était pas fermée aux manifestations. Les glorieuses Marches des 22 Mars avaient largement contribuées à contrebalancer la propagande Islamo-réconciliatrice. Ces centaines de milliers d’Algériens soutenant l’action légale de leurs forces de sécurité avaient desserré bien des étaux sur l’Algérie. La marche du MPR, qui avait été ciblée par un double attentat, n’avait enregistré qu’un léger flottement avant poursuivre son chemin avec détermination et courage, aucun carré ne s’était dispersé.

Depuis quand le peuple algérien plie l’échine devant la menace ? Depuis quand la peur doit gouverner nos pas ?

Aujourd’hui l’alliance Bouteflikienne qui se gargarise à longueur de monologue d’une paix retrouvé ; d’une concorde et d’une réconciliation célébrée, nous interdit les rues de la capitale. « Interdit aux chiens et aux démocrates » ? Cela rappel des souvenir !

Les forces du changement démocratique et pacifique en Algérie, n’avaient jusque-là, que leurs analyses et programmes. Aujourd’hui, M Ould Kablia, et le Général Hamel, leur ont donné peut être un objectif symbolique indispensable à la lutte ; l’équivalent de la place Ettahrir : Les rues de la capitale.

Les héros d’hier, et les cadres des institutions républicaines, devraient prendre gare à ne pas se retrouver dans notre mémoire collective aux côté des chefs ultra du colonialisme et de ses généraux tortionnaires.

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Mohand

La seconde bataille d’Alger est-elle engagée ?

Le plan anti-manifestation mis en place par la bureaucratie rentière d’Alger n’a absolument rien à envier au déploiement des parachutistes de Massu. Il mériterait même d'en être considéré comme un remake.

Même au plus fort de l’insurrection islamiste, Alger n’était pas fermée aux manifestations. Les glorieuses Marches des 22 Mars avaient largement contribuées à contrebalancer la propagande Islamo-réconciliatrice. Ces centaines de milliers d’Algériens soutenant l’action légale de leurs forces de sécurité avaient desserré bien des étaux sur l’Algérie. La marche du MPR, qui avait été ciblée par un double attentat, n’avait enregistré qu’un léger flottement avant poursuivre son chemin avec détermination et courage, aucun carré ne s’était dispersé.

Depuis quand le peuple algérien plie l’échine devant la menace ? Depuis quand la peur doit gouverner nos pas ?

Aujourd’hui l’alliance Bouteflikienne qui se gargarise à longueur de monologue d’une paix retrouvé ; d’une concorde et d’une réconciliation célébrée, nous interdit les rues de la capitale. « Interdit aux chiens et aux démocrates » ? Cela rappel des souvenir !

Les forces du changement démocratique et pacifique en Algérie, n’avaient jusque-là, que leurs analyses et programmes. Aujourd’hui, M Ould Kablia, et le Général Hamel, leur ont donné peut être un objectif symbolique indispensable à la lutte ; l’équivalent de la place Ettahrir : Les rues de la capitale.

Les héros d’hier, et les cadres des institutions républicaines, devraient prendre gare à ne pas se retrouver dans notre mémoire collective aux côté des chefs ultra du colonialisme et de ses généraux tortionnaires.