Yasmina Khadra et "Les geôles d'Alger" de Benchicou

Yasmina Khadra et "Les geôles d'Alger" de Benchicou
L’écrivain nouvellement nommé à la tête du Centre culturel algérien de Paris, a accordé un entretien au journal algérien « Le Financier » dans lequel il s’exprime sur la censure de « Les geôles d’Alger ».

Question : Mohamed Benchicou vient de publier un livre, «Les geôles d’Alger», dans lequel il raconte ses conditions de détention en prison, soutenu entre autres par l’écrivain Boualem Sansal. Tous deux dénoncent la censure dont leurs livres font objets. Auront-ils dorénavant le droit de cité au CCA de Paris?

Yasmina Khadra : Mohamed Benchicou est mon ami. Il a été l’un des rares journalistes algériens à m’avoir défendu du temps où tout le monde se liguait contre moi en France. Par reconnaissance et amitié, j’ai accepté d’écrire pour son journal alors que j’avais refusé des propositions assez alléchantes en Europe. Personnellement, je préfère qu’on lave notre linge en famille plutôt que d’aller se torcher devant des étrangers. Mais je sais qu’il ne me demandera pas de se produire au CCA pour débattre des «Geôles d’Alger». Pas avant que je me sois installé et aie fixé l’orientation que je souhaiterais donner au Centre. Je ferais tout mon possible pour que les Algériens puissent intervenir librement au CCA.

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Commentaires (1) | Réagir ?

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amer lokkouf

nous l'avons à peine recupéré que nous l'avons de nouveau perdu notre (Y. A) ! c'est un immense gachiiii... ! mais c'est peut'etre mieux ainsi, mieux vaut tôt que tard dit l'adage.

Mr Y. A est libre d'agir à sa guise et à sa convenance par contre il n'a pas le droit moral de trompper son lectorat et de duper tous ceuxqui l'ont soutenu et aimé durant sa periode de fragilité apparente.

Y. A sait pertinnement qu'il n'est ni facile ni aisé de se faire adopter dans le camps des militants des libertés après desertion de l'uniforme- Et vous voila pivoter de 180° un semestre après vos déclarations enflammées envers le pouvoir. Doit-on interpréter vos propos sur la presse comme un appel du pieds à ce pouvoir pour vous caser. vous voila servi et tampis pour vous- evité surtout de nous dire laissé-moi faire et vous verrez - car vous savez autant que tout le monde qu'accepter un poste c'est accepter un museliere, on jamais demandé aux gens "promus" à un poste politique de reflechir ou d'agir mais plutot se soumettre et s'executer. vous avez agit dans la precipitation et l'avenir nous confirmera votre mauve choix Qant'a moi j'affirme avoir apprecié vos ouvrages mais seulement vos ouvrages et bon courage dans votre nouvelle fonction