François Hollande parle de son voyage en Algérie

François Hollande parle de son voyage en Algérie

François Hollande, Ancien Premier secrétaire du Parti socialiste parle de son voyage en Algérie sur France 24.

Roselyne FEBVRE.- Vous êtes ancien Premier secrétaire du Parti socialiste et vous êtes député de Corrèze. Nous allons parler avec vous, lors de ces deux parties, de l'actualité française, de l'actualité internationale. Mais je voudrais m'arrêter un temps sur un voyage que vous venez de faire. Vous vous êtes rendu la semaine dernière en Algérie et vous avez été reçu par l'ancien président de la République, le premier président de la République algérienne, Ahmed Ben Bella. Pourquoi ce voyage et pourquoi l'Algérie ?

François HOLLANDE.- Moi, je suis ami de l'Algérie. Je considère que c'est un pays avec lequel la France doit avoir des relations qui doivent être exceptionnelles. Parce que nous avons une histoire.

Roselyne FEBVRE.- Douloureuse.

François HOLLANDE.- Douloureuse. Que nous portons d'une manière différente, Français et Algériens. Ensuite parce que nous avons un présent qui est assez favorable dans les échanges, dans les relations, dans les circulations de personnes, même s'il y a parfois trop de restrictions. Et puis nous avons un avenir. Nous sommes situés géographiquement sur les deux rives de la Méditerranée. L'Algérie et la France sont des pays qui comptent sur la scène mondiale. Nous avons des conceptions souvent proches sur notamment le multilatéralisme, la souveraineté nationale, le développement. Donc il faut que nous allions beaucoup plus loin. Alors je sais bien qu'à chaque fois que je vais en Algérie - j'y vais à peu près tous les quatre ou cinq ans - on me parle toujours du passé. Il faut le reconnaître. J'ai d'ailleurs rappelé à chaque fois que la colonisation devait être condamnée en tant que telle. Mais je dis aussi qu'il faut - et ça va être bientôt le 50e anniversaire de l'indépendance algérienne - que nous soyons capables de parler du passé mais de construire l'avenir.

Roselyne FEBVRE.- Vous parliez effectivement de relations douloureuses. Encore il y a quelques mois on se souvient que des parlementaires voulaient voter un texte de loi pour criminaliser la colonisation. Finalement, ça a été retiré. Avez-vous le sentiment que les relations entre la France et l'Algérie sont apaisées au point que la rencontre longtemps repoussée entre Nicolas Sarkozy et Abdelaziz Bouteflika pourrait avoir lieu ?

François HOLLANDE.- Il ne m'appartient pas de dire si les deux chefs d'Etat vont se rencontrer avant 2012. Ce qu'il me revient de faire, c'est qu'un nouveau chef d'Etat français en 2012 puisse donner une nouvelle impulsion à la relation franco-algérienne. Que faut-il faire ? Evoquer le passé à l'occasion du 50e anniversaire de l'indépendance algérienne ? Reconnaître l'épreuve que cela a été pour la population algérienne.

Roselyne FEBVRE.- Mais pas d'excuses ?

François HOLLANDE.- Je ne suis pas du tout convaincu que ce soit sous cette forme-là qu'il faille évoquer l'histoire.

Roselyne FEBVRE.- Pas de repentance ?

François HOLLANDE.- Que l'on ait à dire des choses, que l'on ait à reconnaître l'histoire et que l'on ait à admettre des faits qui ne nous font pas plaisir... Il y a un livre qui est sorti, celui de Benjamin Stora.

Roselyne FEBVRE.- L'historien, oui.

François HOLLANDE.- Sur ce qu'a été le rapport entre François Mitterrand et la situation en Algérie dans les années 1956-1957. C'est douloureux. C'est une épreuve. Il faut la regarder en face, cette épreuve. Mais il faut aussi être capable, maintenant que nous nous sommes dit les choses... Et je reviens encore sur cette visite que j'ai faite auprès de Ben Bella. Que m'a dit Ben Bella ? Je ne veux pas parler à sa place. Il m'a dit : « J'aime la France. Je l'ai combattue parce que, à un moment, je voulais l'indépendance de mon pays mais j'aime la France. » C'est cette relation que je disais exceptionnelle qu'il faut essayer de densifier. Donc il faut maintenant, compte tenu de ce que pèsent finalement les relations franco-algériennes... Vous vous rendez compte qu'il y a des Français qui sont nés en Algérie, qui sont maintenant en France depuis plus de 50 ans et qui ont encore ce souvenir-là au cœur. Il y a ceux qui ont combattu en Algérie. Et puis il y a tous ces Algériens venus en France depuis deux, trois générations qui ont maintenant des enfants eux-mêmes français. Donc nous avons des liens ensemble qu'il faut essayer maintenant de resserrer.

Roselyne FEBVRE.- De retisser.

François HOLLANDE.- De retisser. Et de bâtir ensemble pour la Méditerranée.

Roselyne FEBVRE.- Au regard de ce voyage, beaucoup se sont posé la question : dans le fond, François Hollande est-il en train de se construire, de se façonner une stature internationale en vue, bien sûr, d'une campagne présidentielle ?

François HOLLANDE.- Je n'ai pas besoin de me façonner quelque stature que ce soit. J'ai été Premier secrétaire, vous l'avez rappelé, pendant plus de 10 ans. J'ai voyagé partout dans le monde. Je suis sans doute celui qui connaît le mieux l'Europe, l'Afrique par les relations que le Parti socialiste avait avec beaucoup de partis ou de pays. Mais, en même temps, je considère que les questions internationales, la politique extérieure seront des thèmes de politique intérieure. J'ai toujours considéré que la politique extérieure était le prolongement de la politique intérieure. Quand vous faites une politique qui a de la force sur le plan économique, qui a de la justice sur le plan social, qui a également de la densité morale sur le plan politique, vous pouvez parler à l'extérieur avec autorité.

Roselyne FEBVRE.- Mais il faut d'abord s'imposer à l'intérieur ?

François HOLLANDE.- Il faut être capable d'avoir une légitimité forte à l'intérieur.

Roselyne FEBVRE.- L'avez-vous déjà, François Hollande, cette légitimité ?

François HOLLANDE.- Il faut la construire quand elle n'est pas encore suffisamment présente. Et il faut être capable de s'adresser au monde avec un exemple que l'on est capable de donner pour soi-même. Que ce soit sur le plan financier, économique. Que ce soit sur le plan du comportement en matière de respect des droits ou de la capacité à faire vivre ensemble ceux qui vivent sur ce territoire-là, le nôtre.

Roselyne FEBVRE.- Avez-vous le feu sacré ? Avez-vous envie d'être candidat à l'élection présidentielle ? On sait que vous n'allez pas vous déclarer. On le sait. Les journalistes le savent. Vous n'allez pas vous déclarer ce soir. Mais avez-vous envie ? Avez-vous le feu sacré pour concourir à la mère des batailles ?

François HOLLANDE.- Je fais tout pour être dans cette situation d'être non pas simplement candidat - je ne suis pas dans un jeu - mais d'être le prochain président de la République. Je ne suis pas candidat aujourd'hui. Je me prépare à l'être et je fais en sorte...

Roselyne FEBVRE.- Parce que vous en avez envie ?

François HOLLANDE.- Oui, c'est une envie qui n'est pas simplement une espèce de passion personnelle, de souci de répondre à un vœu que l'on a à un moment formulé à soi-même ou à sa famille. Je ne suis pas dans l'égotisme. Je ne suis pas dans une espèce de narcissisme personnel en me disant : « Si je ne suis pas président de la République, ma vie n'a pas de sens. »

Roselyne FEBVRE.- Alors pourquoi vous ne le dites pas ?

François HOLLANDE.- Je fais en sorte de pouvoir dire des choses suffisamment fortes à mon propre pays pour qu'il me reconnaisse, d'abord dans la candidature socialiste, puis ensuite - nous verrons - dans la compétition présidentielle.

Roselyne FEBVRE.- Mais, pour qu'ils vous connaissent mieux, il faut que vous leur disiez ce que vous voulez et vos intentions.

François HOLLANDE.- Oui.

Roselyne FEBVRE.- Est-ce qu'il n'y a pas là des pudeurs de jeune communiant à ne pas vouloir le dire tout de suite, déclarer la flamme ?

François HOLLANDE.- Entre ne pas être un exhibitionniste - et, à mon sens, il n'est pas recommandé d'être exhibitionniste - et ne pas dire ce que l'on pense et avoir une pudeur excessive, il y a sans doute une marge. Roselyne FEBVRE.- Toujours dans la justesse. C'est bien.

François HOLLANDE.- J'essaie de prendre le chemin entre ces deux excès : excès de pudeur ; excès d'impudeur ou d'exhibition. Vous avez raison. Une déclaration de candidature, ce n'est pas simplement une envie qu'on exprime. C'est un message que l'on adresse à son pays. C'est un contenu de politique.

Roselyne FEBVRE.- Et un moment.

François HOLLANDE.- Et un moment où on doit trouver le thème qui va être celui qui correspond.

Roselyne FEBVRE.- Et vous connaissez ce temps ?

François HOLLANDE.- Le temps, j'essaie de le trouver.

Roselyne FEBVRE.- Janvier ou avril ?

François HOLLANDE.- Ce que j'ai cerné, identifié, c'est le thème. Je pense que l'élection présidentielle doit être sur l'avenir de la jeunesse, c'est-à-dire sur la génération qui vient. On doit tout consacrer, tout concentrer sur la préparation de l'avenir de nos enfants et c'est ce qui nous permettra d'être plus volontaires sur l'éducation, plus efficaces en matière d'insertion, plus exigeants en matière de logement. Roselyne FEBVRE.- Voilà. Il est sérieux ! Etes-vous suspendu, vous aussi, comme tous les socialistes, à la décision de Dominique Strauss-Kahn ? C'est un petit peu En Attendant Godot de Beckett. Le problème, c'est que Godot n'est jamais arrivé.

François HOLLANDE.- Oui. Moi, je n'attends personne. Il se peut que Dominique Strauss-Kahn décide d'être candidat. Nous verrons bien. Je sais qu'il a une obligation qui est de poursuivre sa mission. Je sais qu'il doit réfléchir à la situation politique de son pays. Je sais qu'il est attendu, y compris - vous avez vu - par un citoyen algérien. Mais moi, je n'attends personne au sens où je ne dois pas me déterminer par rapport à Dominique ou par rapport à Martine ou à Ségolène ou à tant d'autres. J'essaie de me déterminer par rapport à ce que je crois juste, efficace, utile. Je me détermine par rapport à ma propre conscience, à ma propre volonté. Et c'est ça qui me permet d'être convaincant. Sinon, si vous êtes... Je ne parle pas de vous mais je parle de ceux qui sont toujours en train de se poser la question de savoir ce qu'ils font au cas où. Eh bien on n'est pas candidat en cas de défaillance de tel ou tel ou en tout cas de démission de tel ou tel. On doit être candidat parce qu'on pense qu'on a une voix à offrir.

Roselyne FEBVRE.- Pardonnez-moi. Quand vous dites : « On ne se détermine pas en fonction de l'un ou de l'autre », je me demande si c'est vrai dans le sens où, avec Dominique Strauss-Kahn, vous êtes quand même tous les deux sur le même créneau, on va dire, cette ligne réformiste, cette image de gestionnaire, de sérieux, avec quand même Dominique Strauss-Kahn qui est quand même sur un piédestal plus élevé que le vôtre. Il connaît le monde entier. Il est à la droite du PS. Si c'est Dominique Strauss-Kahn, n'allez-vous pas être gêné aux entournures ?

François HOLLANDE.- Moi, je ne suis pas éloigné de Dominique Strauss-Kahn sur bien des sujets, notamment les questions économiques, mais je n'ai pas le même parcours que Dominique Strauss-Kahn, je n'ai pas la même orientation que Dominique Strauss-Kahn. Je ne suis pas à l'aile droite du Parti socialiste. Je suis au cœur du Parti socialiste et je suis en capacité de rassembler la gauche. Ce sera aussi l'un des enjeux.

Roselyne FEBVRE.- Vous n'êtes pas sur la ligne de Benoît Hamon ?

François HOLLANDE.- Non mais c'est une ligne qui est très minoritaire au sein du Parti socialiste. Moi, je corresponds à ce qu'est la majorité du Parti socialiste, ce que j'ai toujours fait quand j'étais Premier secrétaire. Donc j'essaie de couvrir un espace qui correspond à la réalité, à l'identité du Parti socialiste, c'est-à-dire une identité de socialisme du possible, comme on disait, du réalisme, mais, en même temps, qui est capable de dessiner un rêve. Quel est ce rêve ? Ce n'est pas de promettre ce qui n'est pas possible. C'est d'être capable de continuer à entonner le récit républicain, c'est-à-dire la capacité pour chaque génération de vivre mieux que la précédente. Donc moi, je m'inscris dans cette lignée du progrès qui ne doit à aucun moment être interrompue et qui, pour l'instant, est suspendue. J'essaie de faire apparaître ce qui est ma singularité, même si j'ai des convergences avec Dominique Strauss-Kahn - et heureusement ! - comme avec d'autres parce que nous sommes tous socialistes.

Roselyne FEBVRE.- Mais n'est-il pas en train de bloquer le calendrier ? Quand Ségolène Royal finalement sort du piège du soi-disant pacte entre DSK et Aubry, elle vient dire : « Coucou ! Je suis là ! J'existe ! »

François HOLLANDE.- Mais moi, je ne suis dans aucun pacte. Je n'ai jamais considéré qu'il pouvait y avoir un pacte pour l'élection présidentielle pour la raison que vous avez vous-même indiquée. C'est-à-dire qu'il faut avoir une détermination personnelle. On n'est pas dans un arrangement. Donc je n'ai jamais pensé que ceux qui étaient dans cette organisation contractuelle étaient dans les meilleures conditions pour affirmer une candidature à l'élection présidentielle. Alors, pour ce qui concerne Ségolène Royal, elle s'est écartée de ce pacte, c'est son droit.

Roselyne FEBVRE.- Non mais on a le sentiment que, quand même, le calendrier a été fait pour arranger Dominique Strauss-Kahn.

François HOLLANDE.- Je pense que le meilleur calendrier serait de désigner notre candidate, notre candidat avant l'été. Je le dis d'expérience.

Roselyne FEBVRE.- Donc avancer.

François HOLLANDE.- Oui. Enfin, faire ce qui devrait normalement être la meilleure des conditions pour faire gagner notre candidat. Je le dis d'expérience puisque, la dernière fois, nous n'avions pas eu cette précaution. Nous avions désigné, en l'occurrence Ségolène Royal, en novembre 2006 pour une élection qui a lieu en avril. Donc j'ai eu là à tirer un certain nombre de leçons.

Roselyne FEBVRE.- Est-ce un rendez-vous manqué ?

François HOLLANDE.- Est-ce qu'on le fait pour Dominique Strauss-Kahn ? Mais le meilleur service qu'on aurait à rendre à tous ceux qui veulent être candidats - je ne sais pas si Dominique Strauss-Kahn sera dans ce cadre-là - c'est de pouvoir être investis avant l'été pour être, après l'été, en mesure de faire campagne. Si le Parti socialiste - ce que j'ai cru comprendre - ne voulait pas retenir ce calendrier-là, ce serait renvoyé au mois d'octobre et je m'y adapterais. Mais j'ai simplement voulu avertir. Si nous avons ce calendrier long, cela supposera d'avoir beaucoup de précautions entre nous pour ne pas être absents de la vie politique ou, au contraire, pour ne pas donner le spectacle d'une compétition qui durerait trop longtemps.

Roselyne FEBVRE.- Quand Dominique Strauss-Kahn dit au magazine allemand Stern qu'il ira jusqu'au bout de son mandat, c'est-à-dire novembre 2012, bien sûr il ne peut pas dire autre chose puisque, s'il le dit, il est obligé de faire ses valises tout de suite. Mais les valises sont-elles prêtes et plantera-t-il le FMI au moment où... Cela veut-il dire qu'il vient ou qu'il ne vient pas ?

François HOLLANDE.- Mais il faut me poser des questions auxquelles je suis capable de répondre.

Roselyne FEBVRE.- Vous faites de la politique, vous le savez.

François HOLLANDE.- Oui mais je ne suis pas là pour vous dire ce que pense Dominique Strauss-Kahn ou ce qu'il pourrait faire. Vous avez évoqué les contraintes qui sont les siennes, les avantages aussi, dont celui d'occuper le poste de directeur du FMI dans un moment où il y a effectivement matière à intervention et à solidarité. Mais moi, je ne peux pas prendre les problèmes de chacun de mes camarades au Parti socialiste.

Roselyne FEBVRE.- Alors essayons de comprendre un peu plus. Si le mouvement social devient plus fort dans certains pays, comme on l'a vu en Grèce, et si la population rejette la potion amère administrée par le FMI, est-ce que ce sera compliqué pour Dominique Strauss-Kahn ? Cela peut-il peut hypothéquer sa candidature ?

François HOLLANDE.- Ce que je pense en tout cas, c'est que l'Europe ne peut pas être simplement une annonce de plans d'austérité qui se succèdent les uns les autres. L'Europe, elle doit être une protection, elle doit être une solidarité, elle doit être une force. Et, dans cette période où la spéculation s'active et parfois réussit et où des Etats sont eux-mêmes visés, on l'a vu avec la Grèce ou avec l'Irlande, peut-être demain le Portugal, il faut que l'Europe ne se limite pas, ne se réduise pas à simplement ce rôle qui est d'apporter des liquidités à un moment et la contrepartie, c'est le plan d'austérité. Je pense qu'il faut avoir des stratégies différentes, c'est-à-dire qu'il faut dire que l'Europe doit apporter sans doute ce qui est attendu, c'est-à-dire un soutien financier, ne pas infliger des plans d'austérité trop brutaux, au risque d'affaiblir la croissance et de remettre en cause même l'ajustement nécessaire, et doit être capable d'avoir une politique par elle-même, c'est-à-dire dégager des ressources pour l'Europe afin de lui donner une capacité d'intervention.

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Commentaires (9) | Réagir ?

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ALBERTO

La France est restée en Algerie avec la bande de malfaiteurs que l'etat français à intronisé a la téte de l'Algerie depuis 1962 a ce jour. En parlant de Mitterand, Mr Stora vient de se rememorer que François à été ministre de la guillotine pendant la guerre d'Algérie. Mr Stora pour sauver Nicolas exhume François. Voila un drole d'historien n'est ce pas? Le but du livre de Benjamin Stora est de mettre dans l'embarras les socialistes en France et les compléxer avant 2012. Mais Mittrand n'etait ni de gauche ni de droite. Lui méme n arrivait pas a se definir. Mais Mitterrand était ministre de la justice et à signé la peine de mort de plus d'une centaine de personnes, il y avait meme des européens. et ce meme François Mitterand est devenu president de la republique Française malgré son passé connu à l'epoque et de Benjamin Stora lui meme comme de la majorité des français. C'est l'Etat français et les français qui doivent avoir honte d'avoir elu un Mitterand connu pour son passé dans la guerre d'Algérie. Pour ce qui est des relations algero-française, elles doivent etre revues sur la base que l'Algérie est un Etat souverain et non une chasse gardée de la France et pour cela il faudra que les algériens prennent le pouvoir à la place des supplétifs de la France. La grande majorité des dirigeants algériens ont la nationalité française. Ces dirigeants sont nés colonisés et sont réstés colonisés, c'est grace a eux que la FRANCE agit en algérie comme bon lui semble. la seule relation qui existe entre l'Algerie et la France c'est celle d'un bourreau et un criminel à sa victime. La France à commis pendant 1 siecle et demi des crimes contre l'humanité en Algerie.

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lewnes

Franchement a lire les aneries d'hollande venu chercher conseil auprès de l'expert en je ne sais pas quoi ben bella, ca démontre a quel point certains socialites sont perdus et ne savent plus quoi faire pour qu'on parles d'eux.

Personnellement, après avoir la ces anerie, je n'ai aucune envi de voir cet hollande avoir des fonction importante par la suite, quant à le voir président, je crains qu'il n'en a ni la carrure, ni la prestance.

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