El-Mokrani, Boudiaf, Bouakouir, MALG…Il ne faut pas écrire n’importe quoi ! (1)

El-Mokrani, Boudiaf, Bouakouir, MALG…Il ne faut pas écrire n’importe quoi ! (1)
El-Mokrani, Boudiaf, Bouakouir, MALG…Il ne faut pas écrire n’importe quoi ! L’opinion de Alif commence à susciter des réactions. En voici la plus marquante (en 3 parties) L’histoire n’est pas un marécage pour y croasser Je ne comprendrai jamais la propension de certains de nos compatriotes à instiller insidieusement leur parti pris subjectif, généralement dicté par leur positionnement personnel ou familial ou même régional qu’ils essaient de lustrer de manière aussi arrogante que pathétique en usant de contre-vérités et même de manque de décence dans leurs affirmations qui n’ont rien à envier aux détournements de l’histoire dont le régime n’a visiblement pas le monopole. Profitant de la polémique sur Salah Bouakouir et sa qualité de révolutionnaire contestée par Mohamed Boudiaf et affirmée par Daho Ould Kablia, pour verser un trop plein de rancune accumulée sur toute une liste de Personnages auxquels il doit d’être libre d’écrire ce qu’il veut sur les caïds et autres Bachaghas, un personnage en a profité par la même occasion pour placer toute sa famille derrière Salah Bouakouir, aux avant-postes de la révolution et en rétrogradant dans le même lot Boudiaf, Ben M’hidi, Krim Belkacem et El Mokrani, et c’est certainement par Oubli qu’il a raté Beaucoup d’autres comme Ben Boulaid. Salah Bouakouir, ou l'énigme historique Je commencerais par le Cas, Salah Bouakouir, sur lequel je ne peux dire que c’est un traitre, même si Boudiaf l’a dit et dans ce cas je ne le contredirais pas aussi, le personnage étant mieux informé que moi et n’ayant pas l’habitude de parler dans le vide ou de coller des étiquettes infamantes à ses adversaires contrairement au affidés du régime et plus particulièrement ses officines de propagande. S’il a collaboré avec le Malg auquel il aurait communiqué des informations sur le plan de Constantine et les recherches pétrolières au Sahara, comme le déclare monsieur Ould Kablia, il y a lieu de vérifier les motivations effectives de cette collaboration, ce service ayant des méthodes de persuasion qui dépassent les sentiments patriotiques du vis-à-vis. Monsieur Bouakouir ayant fait polytechnique à paris et voyageant fréquemment en France ou à l’époque une bonne partie de gens de Ain El Hammam sa région natale, étaient implantés et tous acquis au FLN, et dont de hauts responsables à la fédération de France du FLN, pour ne citer qu’Ait El Hocine, et Benyounes. Il est curieux qu’il n’ait jamais essayé de collaborer avec eux, en toute confiance, et qu’il ait choisi un service installé au Maroc et sans aucune attache avec lui, ni avec l’intérieur pour collaborer avec des fantômes qui pouvaient le lâcher à toute occasion. La nature des renseignements transmis est aussi curieuse en ce sens qu’elle n’était d’aucune utilité pour le GPRA et qu’une partie était d’ordre public et même de propagande comme le plan de Constantine, quant au pétrole l’avenir nous a montré qui est intéressé par ce genre de tuyau, et ce n’était certainement pas Krim Belkacem ou Ferhat Abbas. Le nombre d’Algérien ayant fourni ce genre de service à la révolution ou à une partie de structure du FLN, pour des motifs multiples se comptent par centaines de Milliers, mais un seul a eu un Boulevard de 4 kilomètres à son nom. Autre question à poser à monsieur Ould Kablia, est ce que Monsieur Bouakouir qui a eu son nom sur le fronton de ce Boulevard a eu droit à une attestation communale de Chahid, et sa veuve à une pension ou non avant que ce boulevard ne soit baptisé à son nom ? Dans le cas où il n’a pas cette attestation, c’est grave et cela démontre la légèreté avec laquelle les qualités sont octroyées et refusées sur habilitation du MALG, qui a certainement témoigné pour cette opération. S’il avait une attestation avec témoignage, pourquoi la veuve n’a pas réagi à l’époque et qu’est-elle devenue, n’ayant entendu nulle part parler d’une déchéance de qualité et d’un reversement de pension indument perçue, comme c’est la procédure ordinaire. Ce qui laisse tout aussi perplexe sur la nature du régime et sa conception du droit. Maintenant revenons au sujet de base, qui consiste en la diatribe de Monsieur « ALIF » aux relents de régionalisme sordide et de règlements de compte avec une Histoire dont il ne connait que les affabulations de son entourage, et d’une révolution qu’on lui présentée comme un film western. Citant les caïds et Bachaghas Boudiaf dont j’entends parler, je lui confirme qu’il existait effectivement un Caïd Boudiaf, et qu’il n’est ni le père ni le grand père de Mohamed Boudiaf, ce qui au cas où ne diminue en rien la grandeur du père de la révolution, au moment où beaucoup de gens qui devaient se révolter ne serait-ce que pour leur misère léchaient les bottes de leurs maitres pour un sac de semoule ou jouaient aux dominos au café de la marine. Ferhat Aït Ali A suivre

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Commentaires (8) | Réagir ?

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algerie

merci

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algerie

merci

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