Qui juge qui ?

Qui juge qui ?

Mr Nacer Boudiaf continue de glorifier de manière permanente, la mémoire privée d’un président non élu par le peuple, qui n’a jamais dépassé le seuil de la reconnaissance publique ou populaire. Le nom Boudiaf évoquait pour moi une famille de Bachaghas de père en fils dès l’occupation de l’Algérie par le corps expéditionnaire français. Lorsque l’Emir Abdelkader continuait de lutter contre la France, de plus en plus isolé, ce sont ces gens-là et les Mokrani qui semèrent la discorde pari les Algériens, en optant pour le camp colonial des français. Il s’agit des Boudiaf de Msila. Je n’invente rien, informez-vous. Après les Bachagas Boudiaf il y eut les caïds Boudiaf. C’est la fameuse « grande tente » dont dit être originaire Mohamed Boudiaf, lors d’une interview, «je suis issu dune grande tente» dit-il au journaliste qui l’interrogeait. On sait ce qu’un caïd représentait au temps de la colonisation, de sinistre mémoire. Ils faisaient le sale boulot des colons. Dans ce cas pourquoi traiter Bouakouir de « traitre », en fermant les yeux sur les siens qui furent à la solde de la France coloniale. Boudiaf avant de devenir révolutionnaire, était adjudant dans l'armée française, comme Krim Belkacem était Caporal, et Larbi Ben M'Hidi Sergent. D’autres n’ont jamais servi sous le drapeau de la France. Mon père et mes oncles n’ont jamaus fait le service militaire, mon père était moudjahid, mes oncles pareillement. Un de mes oncles décédé récemment, a participé à « la bataille d’Alger», il était le compagnon d’Ali La Pointe. Nier à Salah Bouakouir tout esprit de révolte envers la colonisation, alors que des témoins vivants –Ould Kablia et d’autres- lui attribuent un nationalisme au dessus de tout soupçon, j’appelle cela de la diffamation post-mortem. Sachant que tous les Algériens qui ont participé à la guerre de libération n’étaient tous pas au maquis. Mekhloufi et les footballeurs du FLN, qui n’ont pas tiré un seul coup de feu à l’époque, agissaient pour le prestige de leur pays. Des fonctionnaires et des employés de l’administration française, par milliers, aidaient ou participaient chacun à son niveau à la lutte contre les Français. Les Algériens de la génération de novembre doivent dire ce qui s’est passé durant la guerre d’Algérie, ils doivent écrire l’histoire, témoigner, confirmer, authentifier ou infirmer des faits. Cela évitera d’entendre l’unique son de cloche de la pensée unique. Paix à l’âme de Bouakouir et à celle des révolutionnaires sincères, qui firent leur devoir sans calculs, sans se poser de questions liées à la puissance et au pouvoir

ALIF

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Commentaires (33) | Réagir ?

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algerie

merci

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algerie

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