SAID SADI PERD SON PROCES CONTRE SES OPPOSANTS

SAID SADI PERD SON PROCES CONTRE SES OPPOSANTS

La cour de Bejaia a rendu en appel son verdict à propos de l’affaire opposant le président du RCD, Said Sadi, et quatre cadres du RCD de la wilaya Bejaia (élus APW, maire, ex membres du conseil national et ex présidents du bureau régional du RCD de Bejaia). Accusés de diffamation par Said Sadi, les quatre responsables politiques : TINOUCHE AZEDINE, SASSI ACHOUR, KHELLADI MOHAND SADEK ET BENNADJI BRAHAM ont été acquittés. Les trois premiers cités ont fait l’objet d’un non lieu le 19 juillet dernier tandis que le maire de tinebdar Braham BENNADJI vient d’obtenir le même résultat le 27 octobre 2010.

"Lors de cette dernière saisine de la justice, Saïd Sadi, pour mieux dissimuler ses turpitudes, a mis sous influence, grâce au fonctionnement « mugabien » de son parti, l’ensemble de l’exécutif et des députés à contribution. Les éléments de ces deux instances se sont, en effet, constitués partie civile dans cette affaire. Rien n’y fit." C'est ce qu'on lit dans un communiqué que M. Bennadji nous a fait parvenir à propos de cette affaire.

"Le président à vie du RCD vient d’enregistrer un revers supplémentaire dans la wilaya de Béjaïa après avoir assisté, dernièrement, médusé à la défaite de son candidat aux sénatoriales, pourtant numériquement favori. A la mi avril, il a été sévèrement rudoyé et conspué par les étudiants de l’université Abderrahmane Mira qui lui reprochent « la bleuite » au sein de son parti. Décidément, il est loin le temps où celui-ci était reçu dans l’allégresse et les honneurs dans la capitale des Hammadites."
M. Bennadji poursuit : : Justice est rendue face à Saïd Sadi, l’homme politique le plus judiciarisé d’Algérie (...) Subissant revers judiciaire et échec politique, le grand Zaïm, qui, ces derniers temps, tente de se draper dans le trop ample burnous du chahid Amirouche, continue sa fuite en avant : l’appareil avant le parti. Avec sa légendaire esbroufe médiatique, il développe cette option pernicieusement. (...) C’est d’ailleurs avec l’arme de l’intox et de la désinformation qu’il tente de faire pression sur la justice, accusée en termes à peine voilée de partialité à son détriment, alors que c’est lui-même qui la saisit. La justice algérienne qu’il sollicite à sa guise est jugée à l’aune de ses sentences : bonne quand elle lui est favorable et même publiquement félicitée comme lors de l’élargissement de son neveu ; qualifiée d’orientée lorsqu’elle lui est défavorable. (...)

L'auteur du communiqué ajoute : "Dés que des militants aguerris, fervents et déterminés manifestent des velléités d’autonomie, ils sont exclus du parti sans aucune forme de procès. Et, comble de cynisme, il les poursuit de sa vindicte en les estants en justice pour essayer de les faire taire et les disqualifier à jamais. Voila comment Saïd Sadi récompense les militants et cadres du parti pour leur fidélité vaillante et sans cesse renouvelée en se défaussant sur la justice. Voilà comment SAID SADI tente d’écourter la vie politique des cadres que le parti a mis tant de temps à former. Il évite le débat contradictoire, dont il appréhende les retombées. (...)

En conclusion, M. Bennadji s'interroge : "Au moment ou le zaim s’acharne à faire condamner ses militants, d’aucuns s’interrogent sur les suites réservées à ses promesses de poursuites judiciaires contre des medias et personnes qui lui ont divulgué de graves accusations de malversation ou de déficit patriotique parental. Accusé à tord ou a raison, Said Sadi semble refuser de s’aventurer au delà de l’effet d’annonce de ses terrorisons médiatiques. Il est vrai qu’il est plus commande de s’en prendre à de braves militants que de se heurter a des medias qui ont les moyens d’étaler les preuves de leurs révélations sur la place publique, si d’aventure ces dernières s’avéraient fondées (...)

En Kabylie, l’ensemble des cadres qui ont subi les affres de la gestion privative et égotique du parti par ses soins sont décidés à lui hâter le sort que lui réserve l’histoire : la marginalisation."

Bejaia, le 29 octobre 2010.

Braham BENNADJI : Maire de Tinebdar, ex membre du Conseil National du RCD et ex Président du bureau régional RCD de BEJAIA.

www.brahambennadji.centerblog.net

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Commentaires (39) | Réagir ?

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Amar de Bouzeguene

Le problème de savoir si un parti est démocratique ou pas ce n'est pas changer de leader régulièrement, mais c'est d'avoir une culture démocratique (on peut avoir le même leader pendant 50 ans et avoir une culture démocratique) ce qui n'est pas le cas des partis arabo-islamiques.

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Salim Bensalem

.. C'est qui ce Braham Bennadji pour oser rivaliser avec un Homme tel que Said SADI ??? Qui est ce Bennadji en 1970, en 1973, en 1977, en 1980, en 1981, en 1984, en 1986, en 1988, en 1990 ???... Cet ex-quelque chose, grâce au RCD, n'a qu'à adhérer au RND ou au FLN (au FFS je ne crois pas qu'il soit accepté), .. on lui offrira le poste numéro 02, peut-être, pour service rendu (" tirer sur tout ce qui est Kabyle "), .. quant à la possibilité de marginaliser Said SADI, eh bien, pourquoi ne pas l'assassiner, vos Maîtres en ont l'habitude : l'Histoire de ABBANE est indélébile !

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