Le même jour : le pouvoir met en prison Hadjadj et libère un émir du GSPC

Le même jour : le pouvoir met en prison Hadjadj et libère un émir du GSPC

Le même jour où Djilali Hadjadj, président de l'Association algérienne de lutte contre la corruption (AALC) et représentant de l'ONG Transparency International en Algérie, était placé sous mandat de dépôt à la prison de Serkadji, Samir Sayoud, 35 ans, ancien adjoint du chef du GSPC, était libéré après trois ans de détention par les forces de sécurité.
Cet ancien terroriste, connu sous le nom de Moussab, proche de Abdelmalek Droudkel, chef du GSPC, a rejoint sa famille à Lakhdaria, dans la wilaya de Bouira, où il passera vendredi la fête de l’Aïd el Fitr en compagnie des siens.a
Djilali Hadjadj fêtera l'aïd derrière les barreaux.
Samir Sayoud a été capturé le 26 avril 2007 au cours d’une opération antiterroriste à Si Mustapha (Boumerdés)
M. Hadjadj a été interpellé dimanche à l’aéroport Mohamed Boudiaf de Constantine alors qu’il s’appdrêtait à embarquer dans un vol en direction de Marseille. Il n'a encore tué personne.
Cherchez l'erreur.

L.M.

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Commentaires (45) | Réagir ?

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Farid M

A Algérienne libérée.

Difficile de démontrer le contraire de la thése que tu mets en avant dans ton poste même si chaque internaute y va de sa petite idée quant à un éventuel déclic ou sursaut qui pourrait être salutaire pour le bateau Algérie lequel navigue encore à vue sans boussole ni cartographie. C'est vrai que rien n'augure à l'horizon d'un vent de démocratie qui pourrait venir métamorphoser notre chère patrie. On constate que les Algériens sont démotivés, déculturés, dépaysés au point où on croirait notre peuple sous le coup d'une anesthésie générale. Avec le baillonnement, la paupérisation, les pratiques de bastonnade, la gestion mafieuse et clientéliste des richesses du pays et des avantages sociaux (emplois, logements, aides sociales) il est franchement difficile sur ce fond de verrouillage politique et de restriction des libertés syndicales, culturelles et cultuelles de croire en un miracle quelconque. Par crainte d'être tué, banni, licencié ou emprisonné, le citoyen se limite juste à garantir la survie de sa famille. On dirait que la majorité silencieuse ne fait que subir toute la stupeur socioéconomique que l'on nous impose. Pire, au risque de me tromper, on entend plutôt l'Algérien dire ostensiblement à la radio ou à la télé privée du systéme " EL HAMDOU LILLAH". La religion, sans vouloir offenser les bons croyants, est utilisée à outrance par le sérail pour justifier ses camouflets en se réfugiant dans le fatalisme qu'on lui connaît. Il n'y qu'à se souvenir de l'attitude de ce pouvoir lors des inondations de BAB EL OUED, les séismes qui ont endeuillé notre pays et tous les échecs qu'on ne veut pas avouer au peuple pour lui donner toujours cette sensation délirante que le pays est gouverné à la perfection. C'est vrai que le peuple Iranien est en train de bouger pour apporter les changements qui le tiennent à coeur en dépit de la répression féroce qui s'abat sur l'opposition. On ne peut reconnaître une quelconque similitude entre ce qui se fait ici et la-bas, je trouve. Chez-nous, est-ce qu'il existe une opposition? En dehors de commémorer les dates phares de ces partis dits d'opposition ou d'exploiter certaines dates historiques qui peuvent encore attirer quelques sympathisants, que fait en ce moment notre opposition? J'ai honte que l'on n'ose plus tenir même dans les fiefs supposés de certaines formations politiques une conférence débat sans inviter les militants du parti organisateur des régions limitrophes pour garantir le plein de la salle. Le peuple tourne le dos à tout: on dirait que ce pays n'est pas le sien. Pour un " chaâb Adhim" comme on nous le présente d'ordinaire, franchement, peu de signes peuvent nous nous aider à y croire. Chez-nous, on semmble tomber aux mains de cette coalition métisse faite de faschisme et d'intégrisme. La pilule passe plutôt bie, les démocrates se murent dans le silence et laissent toute une mafia rentière décider pour 35 millions. Les intellectuels sont à peine connus dans un pays où à partir de 10heures du matin ce ne sont pes les librairies qui sont bondées mais seulement les fastfood qui jouent à guichets fermés. Je me demande comment on peut changer cette tendance à la léthargie. De toutes manières, les lieutenants du pouvoir à l'image de Khalida (pas celle qui "perturbait le sommeil du sérail" comme le disait Matoub dans sa chanson, celle qui encense sans compter, ceux qui lui ont offert un porte-feuille de ministre pour la taire définitivement) Il y a des potentialités, je n'en doute pas un seul instant mais je suis loin de savoir pourquoi elles demeurent en jachère. Avons-nous l'ambition d'évoluer vers le progrés et la démocratie?

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algériennelibérée

la révolution viendra de l'Iran et pas d'ailleurs! une grande partie du peuple iranien est disciplinée, cultivée, un peuple avec une grande civilisation ancienne, mais berné par khomeini et sa bande d'intégristes, décimé par une guerre effroyable contre l'Irak. ce pays constitue un laboratoire de l'intégrisme religieux depuis la révolution de Komeini. en 40 ans, il a démontré sa monstruosité, il est à bout de souffle, mais résiste avec une répression jamais égalée dans ce pays ! n'attendez rien de ce peuple algérien lâche et soumis, qui applaudit à tout va, et qui a vite fait d'oublier les massacres les plus ignobles que l'humanité ait connu jusque là. soyez indulgents envers ce peuple d'ignares, à part les quelques forces berbères qui se battent mais qui ne font pas le poids devant ce rouleau compresseur qu'est cet hydre facho-intégriste. la révolution en Iran est en marche, elle est très sévèrement réprimée, mais elle survivra, car le bien aura raison du mal! alors je demande à nos forces vives de se solidariser avec les opposants iraniens et créer une force commune, donnons lui une couleur et controns la marche verte, cette malédiction qui s'abat sur nous tous !

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