Belkhadem entre Bouteflika et Enrico Macias

Belkhadem entre Bouteflika et Enrico Macias

Le chanteur français Enrico Macias est annoncé pour faire partie de la délégation qui accompagnera le président Sarkozy en Algérie dans le cadre d’une visite d’Etat début décembre prochain. Le triste incident de 2000 risque-t-il de se reproduire d’autant plus que celui qui était parmi les principaux opposants à la venue de l’artiste en Algérie, à savoir Abdelaziz Belkhadem, est aujourd’hui le numéro deux de l’exécutif ? Rappel : invité officiellement par le président Bouteflika, Enrico Macias, qui devait animer plusieurs concerts dans la cadre d’une tournée en mars 2000, avait dû reporter, puis annuler sa tournée pour des raisons «techniques et logistiques». La montée au créneau des islamistes et autres personnalités dites conservatrices dont l’actuel chef du gouvernement avait compromis la venue du chanteur. Les milieux conservateurs et surtout islamistes voyaient dans cette visite, un geste de reconnaissance envers la communauté juive d’Algérie et un nouveau pas dans la normalisation des relations avec l’Etat hébreu. Dans un entretien à Jeune Afrique, Enrico Macias avait affirmé que le président Bouteflika «s’est laissé influencer par les intégristes qui ont fait campagne contre (son) voyage en Algérie». Le chanteur qualifiera cette attitude d’«insulte à (son) endroit ainsi qu’à celui du peuple algérien». «J’en veux aux autorités d’avoir cédé à la pression des intégristes. Bouteflika n’a donc pas tenu son engagement» avait déclaré Enrico Macias avec beaucoup d’amertume et de dépit.

Sept ans plus tard, la donne n’a pas vraiment changé. Et si l’information sur la venue de l’enfant de Constantine venait à se confirmer, Abdelaziz Bouteflika cédera-t-il à nouveau à la pression des islamistes à leur tête son Premier ministre Abdelaziz Belkhadem ? Du haut de son poste de chef de l’exécutif, ce dernier aura-t- il la même verve pour s’opposer à cette visite ? C'est à cette question que se mesure déjà la personnalité ambivalente de Belkhadem.

L. M.

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Commentaires (11) | Réagir ?

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elvez Elbaz

Belkhadem, l'empastillé gorge profonde qui renseignait les services secrets iraniens, le "berrah" cireur de pompes de Boukharouba, dit Boumédiene, lors de sa visite à Aflou, qui l'engagea, aussitôt aux AE, auprès de Bouteflika, tandem, qui est entrain de vider l'Algérie algérienne de sa sève originelle, l'intrus à l'origine douteuse dans son accoutrement, anti-algérien, de taliban afghan, le fossoyeur du FLN des monts des Babors, de celui du congrès de la soummam, de ces martyrs des plaines et piemonts de la Mitidja, du Djurdjura, de Ghazaouet à Annaba.. jusqu'au FLN de ces martyrs, avec le p'tit Omar, des 5 rue d'Abderrames.

Ce fossoyeur de l'Algérie algérienne, a, à tout égard moins de légitimité que Gaston Ghrenaissa. qui à la simple évocation de son pays, l'Algérie s'emeut en larmes, au contraire de cet clown, déguisé en afghan, qui sanctifie la terre des wahhabites et des Yéménites, ses frères de sang, la terre de ses aieux, comme il aime à le revendiquer.

Les Ghrenassia, sont issus de tribu berbères de confession hébraique, comme les Leyris (d'Arris des Chaouis juifs) d'où est issu Cheikh Raymond Leyris de par son père (sa mère étant une française chrétienne). Gaston Ghrenassia a fait connaître et aimer son pays, l'Algérie, à travers le monde, grâce à sa musique issue du terroir algéro-algérien, musique algéro-andalouse, et dans laquelle se sont reconnues plusieurs générations de ses frères et soeurs algériens.

La maman de Gaston est une Berbère tatouée comme le sont nos grands mères et mères de cette terre d'Algérie, notre terre. Son père, Sylvain Ghrenassia, issu d'une famille de Juifs berbères de Biskra, établie à Constantine, faisait pleurer son violon jusqu'aux larmes pour ce pays, le leur qu'ils ont dû quitter. Il avait horreur de s'entendre dire pieds-noirs, terme qu'il rejette car disait il nous sommes des Algériens de confession juive et nos aieux étaient là, bien avant. Nous ne sommes pas venus dans la valise des Français...

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Amar Bouzeguene

Enrico Macias a plus de sang algérien que ce Belkhadem, qui est un larbin opportuniste qui est prêt à vendre son âme au diable et soutenir n'importe quel dictateur comme Bouteflika pour avoir un petit strapontin et être proche du sérail...

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