Que cherche Obama au Moyen-Orient ? Le face-à-face Hubert Védrine - Alexandre Adler

Que cherche Obama au Moyen-Orient ? Le face-à-face Hubert Védrine - Alexandre Adler

Après le discours d'Obama au Caire, celui de Netanyahou en Israël et l'élection iranienne, l'auteur du «Monde est un enfant qui joue» et l'ancien ministre des Affaires étrangères dialoguent. Le face-à-face Hubert Védrine - Alexandre Adler

Le Nouvel Observateur/France-Culture.-L'avenir du monde et de la paix se joue-t-il aujourd'hui au Moyen-Orient ?

Alexandre Adler. - Tout à fait. Le Moyen-Orient a toujours été une région importante dès les années 1960, mais ce n'est que depuis l'an 2000 environ qu'il est devenu le problème géopolitique numéro un de la planète, loin devant tous les autres. Nous avons encore franchi récemment une étape avec l'élection iranienne de 2009, l'évolution de la politique pétrolière mondiale, la stabilité problématique de l'Arabie Saoudite et le conflit israélo-palestinien qui s'est exacerbé. Ce n'est pas un hasard si Obama a fait au Caire son premier grand discours de politique étrangère.
Hubert Védrine. - Je ne dirais pas que tout l'avenir du monde se joue dans cette région parce que je pense que l'évolution du monde multipolaire de demain - qui ne sera pas stable mais verra une compétition entre les divers pôles - commande tout le reste. D'autre part, la question de savoir si le monde arrive ou non à passer d'une économie prédatrice folle à ce qu'on appelle le «développement durable» est encore plus vitale, globale et grave. Mais dans la géopolitique d'aujourd'hui, ma réponse est oui : oui, les problèmes les plus aigus se posent dans ce que Brzezinski appelait il y a quelques années l'«arc de crise», qui va du Proche-Orient jusqu'à l'Asie centrale en passant par l'Afghanistan-Pakistan. C'est là où ça se joue, et d'abord au Proche-Orient. Je trouve Obama courageux d'entrer d'emblée dans le vif du sujet et d'avoir rompu avec ce que les droites israélienne et américaine ont prétendu depuis quinze à vingt ans : la question palestinienne est secondaire. Il pense qu'il ne pourra pas rétablir le leadership américain dans le monde, même relatif, sans dépasser l'antagonisme avec 1,3 milliard de musulmans et donc sans se focaliser sur ce point. Ce qui ne veut pas dire qu'il n'y a pas toute une série d'autres problèmes accrochés en chapelet.

N. O./F.-C.-Le 4 juin, Barack Obama a prononcé au Caire un discours de réconciliation à l'intention des musulmans. Comment ont été reçues ses invitations au rassemblement ? Quel est le poids véritable de ses mots et quels changements concrets peut-on en attendre ?
A. Adler. - Selon l'expression consacrée, «cela allait sans dire, mais cela va mieux en le disant». Obama a trouvé des mots, et cité des versets du Coran soigneusement sélectionnés pour s'adresser non seulement à la raison mais aussi au coeur de ces musulmans qui, dans le monde, ont le sentiment qu'ils sont les laissés-pour-compte de la mondialisation. Des musulmans persuadés qu'on adopte envers eux un système de double valeur, où ce qui est réservé aux peuples, non seulement du Nord mais même de l'Asie, comme la Chine, leur est interdit; qu'ils sont les mal-aimés de cette époque. Il y a bien entendu de l'exagération, parfois de la mauvaise foi dans ces récriminations, mais il y a aussi un noyau de vérité indéniable. Le monde musulman a été considéré ces dernières années par l'ensemble des puissances occidentales, Russie comprise, plutôt comme le problème que la solution et inspiré davantage de crainte que de sympathie. Et tout d'un coup, Obama - «Yes, we can» - a eu les mots qu'il fallait pour montrer que la politique américaine à leur endroit n'était ni cynique, ni machiavélique, ni manipulatrice. Et il l'a fait à un moment où se jouait en Iran l'élection présidentielle la plus importante de toute la région, peut-être de toute l'histoire de la République islamique. Comme je l'ai toujours pensé, après la Turquie, c'est l'Iran qui entrera nécessairement dans la voie de la démocratie. Et Obama, avec le discours du Caire et en ne mettant pas de préalable à la négociation avec Téhéran, a tout fait pour que les modérés et les progressistes rassemblés derrière Moussavi maladresses ou la mauvaise foi israéliennes qui sourdent de temps à autre - vient pour l'essentiel non pas du peuple palestinien lui-même mais de son environnement géopolitique moyen-oriental. Dans une vague islamiste très violente qui a débouché sur le 11-Septembre, Yasser Arafat, qui la pressentait, n'a pas cru devoir franchir le pas de la négociation définitive avec Israël au moment où celle-ci était très largement ouverte en l'an 2000. Ensuite, les choses ont eu leur propre logique. Je suis donc d'accord avec Hubert Védrine : il faut résoudre ce problème, pas à la fin du mandat d'Obama mais au début, à la différence de ce qu'a fait Clinton. Mais il faut savoir que la résolution de la question israélo-palestinienne est intimement liée, par toutes sortes de fibres invisibles à l'oeil nu, au reste de la région. Cette équation ne se réduit pas uniquement à un face-à-face israélo-palestinien. OAS_AD('Middle3');

H.Védrine. - Je reviendrai sur la question israélo-palestinienne et les événements des dernières années, y compris l'année 2000, dont j'ai une lecture tout à fait différente de celle d'Alexandre Adler. En revanche, je le rejoins sur le discours du Caire. C'est un discours très important. Nous savions qu'Obama, depuis son élection, avait l'intention (il l'avait même dit avant) d'adresser un discours au monde musulman. Certains membres de son équipe le lui avaient l'emportent sur Ahmadinejad. Ainsi Ahmadinejad a dû recourir à la fraude la plus grossière, une sorte de coup d'Etat qui ne restera pas impuni. En tout cas, on ne pourra pas reprocher à Obama d'avoir saboté cette insurrection de la liberté qui enflamme à présent le peuple iranien. Je voudrais aussi répondre à Hubert Védrine sur le fait de savoir si la question palestinienne est secondaire ou non. Bien entendu, elle n'est pas secondaire. Notamment pour les Israéliens et les Palestiniens. Mais mon sentiment est que souvent on traite de cette question comme si rien ne s'était jamais passé depuis 1967 environ; comme si l'Autorité palestinienne n'avait pas été créée par les accords d'Oslo de 1982, c'est quand même devenu au fil des ans un quasi-Etat qui lève l'impôt et mène une politique étrangère propre; comme si Yasser Arafat n'était pas revenu sur sa terre; comme si des négociations approfondies n'avaient pas eu lieu à plusieurs reprises, la dernière avec Olmert et Livni; comme si des moments de précieuse normalité n'avaient pas été créés. Or c'est ce capital politique sur lequel on peut s'appuyer. Mais je ne peux pas m'empêcher de penser que la complexité de la situation - même si on voit bien les déconseillé en lui disant : il ne faut pas enfermer le monde musulman dans une définition culturaliste. Il a balayé à juste titre cet argument, car il est clair que si l'avertissement de Samuel Huntington sur le risque de clash entre les civilisations a un sens, c'est bien entre l'Islam et l'Occident. Mais cette mise en garde a fait tellement peur à tellement de gens qu'ils l'ont niée, par une sorte de politique de l'autruche. Il faut comprendre le discours d'Obama comme un élément fort dans un processus d'ensemble. C'est un accompagnement symphonique de la politique qu'il va mener au Proche-Orient, en Irak, en Iran, en Afghanistan-Pakistan, et dans l'ensemble du monde arabo-musulman. Autre point déterminant : il en attend un impact sur les opinions publiques de la région. Car c'est un leader qui attache plus d'importance, on le voit, aux opinions qu'au copinage avec les dirigeants. Il sait parler aux opinions. Il l'a fait magnifiquement avec l'opinion américaine, l'opinion turque, l'opinion arabo-musulmane, sans doute en pensant déjà à l'opinion iranienne; comme certainement un jour il saura parler à l'opinion israélienne, dont une majorité accepte l'idée d'un Etat palestinien depuis maintenant des années. ?

N. O./F.-C.- La fermeté de la Maison-Blanche à l'égard du gouvernement israélien sur les implantations illégales comme sur la création d'un Etat palestinien est un fait inédit dans l'histoire des relations israélo-américaines. Israël fera-t-il les frais de la nouvelle donne américaine au Moyen-Orient ?

H.Védrine. - Il y a depuis 1967 une opposition en Israël entre ceux qui considèrent qu'il ne faudra jamais lâcher les territoires occupés pour des raisons économiques, religieuses ou de sécurité, et ceux qui considèrent que le peuple juif ne s'est pas doté d'un Etat pour pratiquer cette cruelle politique d'occupation, qui ne correspond plus à une stratégie de sécurité, et qu'il faudra bien un jour accepter la solution qui passe par la création d'un Etat palestinien. Conclusion à laquelle Rabin était arrivé, et vers laquelle se dirigeait Sharon. Ca fait maintenant longtemps que l'opinion israélienne est prête à accepter cette solution mais, sauf quand surgit un Itzhak Rabin, le système politico-électoral l'entrave du fait des effets dévastateurs de son système électoral à la proportionnelle intégrale, qui permet à n'importe quel groupe extrémiste de tout bloquer ou de pratiquer du chantage à tout propos. Olmert a dit, à la fin de son mandat, avec une franchise que je salue : ça fait quarante ans que nous employons sans cesse tous les prétextes pour ne jamais faire aucune concession aux Palestiniens. Ce n'est plus possible, ça ne peut plus durer. Il faut accepter des concessions sur le plan territorial, y compris Jérusalem. Et même Ehoud Barak, ministre de la Défense actuel, a dit lui aussi dans un moment de franchise : on a eu bien tort de jouer le Hamas contre l'OLP Dont acte. Les Israéliens se sont enferrés eux-mêmes dans un piège. Ils savent très bien que la situation est détestable pour eux-mêmes sur le plan sécuritaire, et abominable pour les Palestiniens. Ils ne peuvent pas s'en sortir seuls. La seule puissance au monde qui puisse les y aider, avec un mélange de fermeté, d'amitié et d'engagement de sécurité, ce sont les Etats-Unis. Je regrette de dire cela en tant qu'ancien ministre français des Affaires étrangères, mais c'est l'évidence même. J'ai trouvé tragique que la droite israélienne - et au-delà - réussisse à terroriser si longtemps les Européens, qui du coup ont renoncé à toute pression utile et toute initiative. Et j'ai trouvé néfaste l'alignement de la politique étrangère américaine sous Bush sur cette droite israélienne, qui n'avait d'autre perspective que de perpétuer le statu quo. Je trouve par contraste extraordinairement courageuse et intelligente la politique d'Obama, qui se saisit d'emblée du sujet sans attendre son deuxième mandat pour essayer de résoudre ce problème si dangereux. Il me semble aussi qu'il y a un début d'évolution, au sein de la communauté juive américaine, peut-être également de la communauté juive française et dans l'intelligentsia juive mondiale, par rapport au conflit. Qu'il y a un consensus pour dire : oui, maintenant il faut bouger. A condition bien sûr que la sécurité d'Israël soit clairement garantie et «surgarantie». Si un président américain arrive à parrainer une solution juste entre Israéliens et Palestiniens, il jouira d'un prestige immense, son pays avec lui, dans le monde arabo-musulman, et l'Europe en profitera. Cela sera le coup le plus terrible porté aux extrémistes. Mais il va se heurter à des obstacles énormes. Parce qu'au fond beaucoup de forces étaient très à l'aise avec la politique de Bush : il n'y avait pas que la droite israélienne, il y avait aussi le régime iranien, le Hamas, le Hezbollah, les extrémistes de toutes sortes qui prospéraient face à cet Occident manichéen, commode repoussoir pour leur propagande. Ils sont maintenant déstabilisés par la politique d'Obama, d'où des réactions à prévoir. On voit déjà les problèmes en Israël, en Iran, mais Obama sera patient et tenace.

N. O./F.-C. - Pourtant les dernières élections israéliennes donnent plutôt le sentiment inverse.

A. Adler. - Les dernières élections israéliennes sont complexes. Parce que le parti parvenu en tête, Kadima, a pris nettement position, avec Olmert et Tzipi Livni, pour la création de cet Etat palestinien par la négociation. Et devant l'effondrement de la vieille idéologie socialiste, c'est en fait Kadima, aujourd'hui un parti de centre-gauche qui regroupe, avec le Parti travailliste, avec l'extrême-gauche israélienne et les Arabes d'Israël (qui sont 20% de la population), une majorité potentielle. Mais cette majorité n'est pas une majorité politique. On ne peut pas en additionner simplement les composantes. Mais il n'en reste pas moins qu'un homme aujourd'hui a la responsabilité de changer, de bouger : c'est Benyamin Netanyahou. C'est un homme d'une forte complexité, parce qu'il symbolise l'évolution de l'opinion israélienne tout entière. La gauche israélienne, depuis longtemps, avec Rabin, était tombée d'accord pour créer cet Etat palestinien. Je dirais même qu'elle l'était bien avant, puisque Ben Gourion pensait, juste avant sa mort, qu'il fallait rendre ces territoires acquis par les guerres. Mais ce qui est intéressant, c'est de voir comment Tzipi Livni et Ehoud Olmert, qui proviennent du coeur du nationalisme intransigeant, du Herout de Begin, ont fait à leur tour ce chemin. Sharon, qui venait de la gauche mais qui ensuite a incarné l'esprit militaire israélien très nationaliste, avait suivi la même voie. Si Netanyahou ne l'a pas encore fait entièrement, son dernier discours où il reconnaît la nécessité de l'Etat palestinien tourne déjà la page des controverses. Pourquoi cette maturation de Netanyahou ? D'abord parce qu'il est de culture américaine.

Il a été diplômé de Harvard, il a vécu adolescent aux Etats-Unis. Et pour lui, émotionnellement, le fait d'engager un bras de fer avec les Américains ne lui convient absolument pas. L'ancien Premier ministre Itzhak Shamir était un vieil agent soviétique qui était revenu à ses amours pour Moscou à la fin de sa vie. Lui, les Américains, ça ne l'impressionnait pas. Netanyahou, oui. Mais il a dû pour cela rompre avec le credo de son père et de sa mère, de grands militants du nationalisme hébreu. Déjà, lorsqu'il a abandonné Hébron à l'Autorité palestinienne, sa propre mère l'accusait de renier son frère aîné, qui était à la tête de l'opération d'Entebbe et qui y a trouvé la mort pour Israël. Pour Netanyahou, c'est beaucoup plus encore qu'une rupture politique, c'est une rupture émotionnelle. A présent qu'il vient de l'accomplir, un cercle vertueux est en marche, au moins chez les Israéliens. Beaucoup de gens l'estiment en Israël pour son passage au ministère des Finances. Il apparaît comme un homme rationnel, ouvert. Je lui ai parlé une fois dans ma vie. Il était passionné par Singapour. Il avait étudié avec soin le cas de ce mini-Etat, qui avait tiré son épingle du jeu entre ses deux grands voisins l'Indonésie et la Malaisie. C'est pour cela qu'il parle toujours d'une «solution économique» pour la question palestinienne, mais celle-ci, pour nécessaire qu'elle soit, n'est pas réaliste sans un Etat palestinien. A présent que le Rubicon vient d'être franchi, Israël retrouve du jeu dans la région. Ce qui se passe aussi - Hubert Védrine l'a très finement remarqué -, c'est une OPA amicale de la diaspora. Les finances israéliennes sont déjà entre les mains de Stanley Fischer, l'ancien directeur adjoint du FMI, qui apprend à ses heures l'hébreu. J'ai l'impression qu'il y a un second Premier ministre d'Israël aujourd'hui qui, aux côtés d'Obama, commence à dire les choses : c'est Rahm Emanuel. Le fait que le secrétaire général de la Maison-Blanche ait la double nationalité israélienne et américaine, qu'il ait servi dans l'armée israélienne le rend insoupçonnable aux yeux de l'opinion de ce pays lorsqu'il exige, en tapant du poing sur la table, parfois plus énergiquement qu'Obama lui-même, la création de l'Etat palestinien. Je ne suis pas si pessimiste que ça, parce que de beaucoup d'endroits du Proche-Orient nous parviennent des signaux positifs : du Liban, dont l'élection a permis d'endiguer l'influence du Hezbollah; de l'Irak, où la pacification manifestement avance; et de l'Iran, où on a vu l'ampleur du mouvement réformateur derrière Moussavi et le sursaut de la société civile.

N. O./F.-C. - Obama est très ferme sur l'exigence d'arrêt complet de la colonisation des territoires occupés. Peut-il être entendu ?

A. Adler. - La croissance naturelle d'implantations n'a aucun sens. Comment ignorer que la création d'un Etat palestinien implique l'évacuation d'un bon tiers des habitants des colonies. Reste à créer le climat politique favorable, ce qui dépend aussi de la partie arabe.
H. Védrine. - J'ai tendance à penser que le jour où les Israéliens se seront collectivement convaincus que la solution est là, avec des garanties de sécurité américaines renforcées, ils iront au bout du processus; y compris avec les colons, même si une minorité d'entre eux est prête à tout pour ne pas évacuer, même si une petite partie d'entre eux crée une sorte d'OAS... Mais finalement, s'il fallait faire un pari, je pense que les Israéliens arriveront bon gré mal gré, à la fin des fins, à maîtriser tout ça.

Alexandre Adler

Historien, chroniqueur sur France-Culture et membre du comité éditorial du «Figa ro», Alexandre Adler est l'auteur de nombreux ouvrages dont «Rendez-vous avec l'Islam». Il vient de publier chez Grasset : «le Monde est un enfant qui joue».

Hubert Védrine

Ancien ministre des Affaires étrangères, Hubert Védrine est l'auteur de nombreux ouvrages dont «Face à l'hyperpuissance» (Fayard) et récemment l'«Atlas du monde global» (avec Pascal Boniface, chez Armand Colin).

Gilles Anquetil, François Armanet
Le Nouvel Observateur

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Commentaires (7) | Réagir ?

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Madih

Être juif ne doit pas suffire à faire d'un Homme un coupable, encore moins Alexandre Adler. Il faut reconnaître à ce spécialiste une contribution assez remarquable sur des problématiques dont l'opacité des crises est délibérément entretenue par les acteurs du conflit; Ce philosophe a les capacités de mettre à nue les assises idéologiques des motivations économiques des commanditaires des différends politiques et armés, que nous autres communs ne voyant jamais car agissant, le plus souvent, en "underground". Il faut extirper de l'inconscient le piège de l'antisémitisme aveugle inculqué depuis le primaire par la douve islamiste. Tout ce qui est juif n'est pas nécessairement sioniste et j'ajouterai que tout ce qui est sioniste n'est pas aussi automatiquement juif. Apprenons à méditer ces vérités en dehors de toute emprise islamo-nationaliste!

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elbaroud

reproduire une interview de ce fou d'israel est en soi un tort pour le Matin. Voici l'homme qui justifiait il y a encore quelques mois le massacre des enfants et des femmes a Ghazza sans remords se pavanne de tibune en tribune come si de rien n'etait. Rien que cela devrait le convaincre. du deux poids deux mesures de l'occident envers monde musulman qu'il semble remetre en cause. Et si on devait lui appliquer les standards qu'on aplique a ceux qu'on traite d'anti-semite, cet historien fast food devrait etre jete en prison pour cet islamophobe.

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