L'ONU interroge l'Algérie sur les droits de l'homme

Depuis trois jours l’Algérie comparaît devant le Comité onusien des Droits de l’Homme à Genève . Notre pays s'explique sur plusieurs dossiers et doit répondre à 27 questions du Comité : l’état d’urgence, la loi régissant les partis politiques, la presse et les associations, la question des disparus, la réconciliation nationale, la peine de mort, et l’égalité des sexes...

Le représentant de la délégation algérienne aux Nations Unies SEM Idriss Al Djazaïri (photo) s'en tire comme il peut, parfois avec force pirouette. Hier, il a annoncé que la levée de l’état d’urgence dépend des circonstances qui ont appelé à le décréter en 1992. Difficile d'en dire moins...Les membres de la délégation algérienne ont assuré que l’Etat d’urgence en Algérie ne restreint pas les libertés fondamentales du citoyen garanties par les législations nationales et les instruments internationaux y afférents ratifiés par l’Algérie.

Interrogé sur l’article 46 de la charte pour la paix et la réconciliation nationale qui amnistie certains corps d'Etat, Idriss Al Djazaïri a souligné que ses dispositions ne sont pas destinées à incarner l’impunité en affirmant que les agents de l’Etat, ayant commis des infractions, ont été punis.

La délégation algérienne a passé en revue plusieurs dossiers inclus dans les 27 questions du comité onusien y compris la loi régissant les partis politiques, la presse et les associations. Selon Info Suisse, la délégation algérienne a consacré une bonne partie du rapport au dossier de la réconciliation nationale, la peine de mort, et l’égalité des sexes.

L.M.

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Commentaires (1) | Réagir ?

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k2raguelid.unblog.fr

j'espere que cela vas servir à quelque chose... ?

si on pouvais avoir un rapport sur tous ce qui a ete dit ce serait bien.