L'Espagne refuse le visa à deux syndicalistes algériens

Achour Idir, président de la Coordination des lycées d'Algérie (CLA) et Rachid Malaoui, président du Syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (Snapap), n'ont pas pu assister au 16e congrès ordinaire de la Confédération générale du travail (CGT) espagnole, qui s'est tenue à Malaga du 4 au 7 juin 2009.

Les deux syndicalistes ont été dans l'impossibilité de répondre à l'invitation de leurs camarades espagnols en raison du refus opposé à leur demande de visa par le consulat d'Espagne en Algérie. Les deux syndicalistes ont dû être abasourdis par ce refus de visa qui était pour le moins inattendu. La CGT espagnole a vivement protesté contre ce refus d'octroyer des visas à des syndicalistes algériens qu'elle avait formellement invités. Le syndicat a adressé à l'ambassadeur d'Espagne en Algérie, Gabriel Busquets Aparicio, une lettre de protestation contre le refus d'accorder des visas à «M. Achour Idir, président du CLA, et à M. Malaoui Rachid, président du SNAPAP».

Ces camarades, indique la lettre de la CGT datée du 8 juin 2009 et signée par José Pascual Rubio Cano, secrétaire aux relations internationales, ont « été formellement invités par notre organisation pour assister au congrès, mais leur présence n'a pas été possible car le gouvernement espagnol, à travers son ambassade en Algérie, leur a refusé les visas nécessaires pour entrer en Espagne». La Confédération générale du travail (CGT) accuse l'ambassade d'Espagne à Alger de porter atteinte à la liberté syndicale et à la libre circulation des personnes.

«Le refus des visas a empêché la présence de ces camarades à notre congrès. Nous considérons le comportement de cette Ambassade comme une attaque à la liberté syndicale dans un cadre international et comme une négation injustifiée de la circulation des personnes». Le secrétaire aux relations internationales de la CGT a demandé à l'ambassade espagnole des «explications sur sa conduite». Le responsable de la CGT espagnole dit avoir reçu un appel téléphonique du consulat donnant pour excuse pour le refus d'accorder les visas, «le manque de données, comme la date de naissance d'un des camarades».

«Une agression intolérable»

L'argument a de quoi étonner, comme si une information aussi essentielle pouvait manquer dans le dossier de visa. En outre, s'il manquait cette information chez un des syndicalistes, pourquoi le rejet de visa pour les deux ? En tout cas, l'argumentaire du consulat espagnol n'a guère convaincu le responsable de la CGT qui continue de dénoncer une «agression intolérable».

En France, la secrétaire générale du syndicat «Solidaire», Annick Coupé, a adressé une lettre de protestation à l'ambassadeur d'Espagne à Paris, en qualifiant le refus d'accorder des visas aux deux syndicalistes comme une «atteinte aux droits humains en général et à la liberté syndicale». Selon Annick Coupé, ce refus d'accord les visas constitue en Europe «une nouveauté détestable» que même les «gouvernements réactionnaires du continent» n'ont pas osé faire. Pour Annick Coupé, il est encore plus insupportable que cette mesure vienne d'un gouvernement qui se «proclame socialiste».

M. Saâdoune

Sce : Continental News

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Commentaires (5) | Réagir ?

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ahcène

il y a la mème charte et le mème règlement parmi les états del'UE et soit disant ces états sont démocratent et donnent des leçons aux autres pays. Comment l'Algérie est menbre de l'internationle du travail et ne peut pas etre reprèsenter ses syndicats ? C'ette affaire est politique. C'est Bouteflika et ses conseillés qui ont soufflés dans les oreilles des Espagnoles, parceque ces 2 syndicats et Cnapest et celui des médecins parlent la réalité et défondent trés bien le monde du travail (socio-professionnel) .

il y a des pressions sur ces syndicats, on ne les écoutent pas malgrés ils sont soutenus par tous les travailleurs afiliés à eux, mais ce gouvernement écoute le syndicat qui est trés mal retrésenté et qui agit contre l'ouvrier et le fonctionnaire et en barant la route aux vrais syndicats.

je condanne le gouvernement Espagnole de ces agissements. les pays de l'U. E. veulent donner des leçons aux autres pays (à leurs élèves si on veux dire cela) au moins ils les écoutent (ces pays) avant de prendre des préjugés sur eux, si non à quoi bon de donner des leçons sur le droit syndicale, le droit de l'homme etc... Cessant de de nous faire de la morale, on vous connait à fond, vous faites deux poids, deus mesures. MM. les hommes politiques Espagnoles, soyez honnettes envers vous mèmes et envers ceux à qui vous avez besoins, les gouverneurs partent et les syndicalistes restent, changer votre politique et pas d'entètement. MM. sans roncunes

by-by

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farid

C'est comme ça que nous les Algériens nous écopons d'une double peine :tiers-mondiste, et honte de l'être. On rase presque les murs quand les occidentaux nous accusent d'être à la traîne en matière de démocratie, nous nous sommes longtemps demandés pourquoi nous n'arrivons pas à évoluer avec un potentiel que nous nous connaissons, égal au reste du monde, dit évolué, nous nous sommes demandés pourquoi nos tentative d'arriver vouent à chaque fois à l'échec. Sommes nous condamnés à vivre dans la médiocrité parce que génétiquement programmé., ? En plus nous rougissons presque de honte quand l'occidental nous fusille du regard et maudit notre condition de vie, notre laisser faire et notre laisser aller à la misère, la pauvreté et à la jalousie haineusement vouée aux autres qui nous surpassent. Rien parce que ils sont de facto mieux que nous. MAIS avec la force des choses, du recul certainement et la fluidité de l'information procurée par la révolution internet, nous avons compris que cet équilibre entre riches et pauvres, entre civilisés non civilisés, entre méritants la belle vie et les condamnés à souffrir à être mal payés à subir les dictâtes et subir l'obscurantisme est au fait un équilibre voulu, établi entre le nord et le sud, immuable et protégé. voilà à quoi jouent ces chancelleries, à veiller à cet équilibre. RIPSOL ne voudra pas avoir des syndicats de meme envirirgure que les syndicats espagnols en Algérie. Vous immaginez un peu si demain elle sera obligé de payer les misirables ouvriers algériens avec le meme salaire qu'elle paye un espagnol.

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