Larbi Belkheir quitte le pouvoir
Son état de santé aurait sérieusement empiré : le Général Larbi Belkheir, dont le nom est lié au fameux « cabinet noir », se retire de la vie politique. Une source bien informée a indiqué à El-Khabar que suite à la demande du général, le président de la République Abdelaziz Bouteflika a accepté de le dégager de ses missions d’ambassadeur de l’Algérie à Rabat et de le remplacer par l'actuel directeur de cabinet de la présidence de la République, M. Mohammed Moulay Kendil.
La même source a indiqué à El Khabar que le remplacement de Belkheir par Kendil aura lieu lors du grand mouvement prévu dans le corps diplomatique, que le président de la République compte faire après les élections présidentielles.
Les mêmes sources ont révélé que le Général Nadjib chargé de la sécurité présidentielle et secrétaire du Haut Conseil de la Sécurité remplacera Kendil au Palais d’El Mouradia.
Avec le retrait de Belkheir, une page importante du régime algérien se tourne. L'homme a joué au faiseur de rois pendant plus de trente ans.
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l ascension de Belkhieir a commencé en première étape par la liquidation de Boumediène, l installation de chadli a la présidence (par une formule magique), le choix de Abdelhamid Brahimi comme premier ministre et pour parachever la grande conspiration le limogeage de Kasdi Merbah du poste hautement stratégique de diréction du Renseignement. On cassa l economie nationale par le fameux PAP, on destructura les entreprises et on demolit lETAT. en deuxième etape, on installe carrement Bekhier à la Présidence pour accelerer le Projet de destbilistion de l Algerie. Et le pire arriva:l irruption du FIS qui ebranla les fondements de la Republique et faillit emporter le jeune Etat Algerien si ce n est l intervention inextremis et sulutaire de quelques nationalistes ayant osé mettre fin à la plaisanterie démocratique et installer meme le père de la revolution armée (BODY) à la Présidence. Les forces du mal redoublent de férocité par l entremise de Belkheir, au moment ou lAlgerie avait deja je premier genou à terre, pour liquider (occasion en or car ils ne pouvaient l atteindre dignement à Kenitra) Boudiaf et précipiter le pays dans le chaos. En reconnaissance des missions accomplies, les comploteurs (ceux auxquels l independance de l Algerie est restée en travers de la gorge) ont offert à Belkheir une retraite doree en SUISSE façon de le faire oublier. Apres un gros travail de redressemnt accompli par Zeroual et son equipe, on força ce dernier a la demission. On revient à la charge pour tenter encore une fois de reinstaller Belkheir aux cotés de Bouteflika. Celui ci en fin observateur, instincts du MALG aidant, engagea une rude bataille pour non seulement le déloger de la Presidence mais l eloigna du micrcosme algerois et l exila au Maroc. Quand on sait deja que Belkheir est fils de zaouia et qu on connait le rapport des zaouias au colonialisme (tidjania particulierement), quand on examine à la loupe le cheminement professionnel de ce dernier on ne peut que conclure à un un minable renegat de son vivant. En musulman, non sans un haut le coeur, je dirai quand meme:Allah irahmou.
on n'arretera jamais de salir la réputation des hommes politiques algériens. Larbi belkheir a été un homme sérieux et dévoué a son pays. Oh mon Dieu quelle horreur