Présidentielles : Hanoune croit-elle à ce qu'elle dit ?
Haute stratégie ou pitoyable démagogie ? La secrétaire générale du Parti des Travailleurs (PT), Mme Louisa Hanoune, a appelé jeudi depuis Batna le peuple à faire du scrutin du 9 avril un "référendum pour concrétiser la souveraineté populaire, réhabiliter l'Etat algérien et le libérer de toutes les contradictions".
"Ce scrutin constitue l'occasion d'un départ positif pour concrétiser une véritable souveraineté nationale et garantir à l'Algérie une issue à la crise", a-t-elle affirmé, très sérieusement, estimant que pour cela il faudrait "une véritable mobilisation populaire le jour du vote qui permette au peuple de s'affirmer, de déterminer son avenir et de participer au renforcement des institutions de l'Etat.
S'exprimant lors d'un meeting populaire devant une foule de militants et sympathisants de son parti, la responsable du PT et candidate à la prochaine présidentielle a relevé que la décision de participation de sa formation au vote procède de "son refus de rester indifférent devant un défi politique majeur qui engage la souveraineté nationale".
"Notre parti propose, a dit Mme Hanoune, une alternative réelle qui assure la rupture avec les politiques et les pratiques qui empêchent le pays de sortir de la crise".
Elle a affirmée que le programme du PT apporte des "solutions" aux multiples problèmes sociaux dont le chômage et oeuvre pour la réforme de la justice et de l'enseignement et le renforcement de la place de la femme dans la société, soulignant que son parti est pour la protection des produits nationaux, la création d'emplois pour les jeunes et la préservation de toute sorte d'atteinte à la souveraineté nationale.
La candidate du PT pour la présidentielle du 9 avril a passé en revue les grandes lignes de la stratégie de son parti pour relancer l'économie nationale et établir "une démocratie réelle" avant d'inviter les jeunes à faire preuve "d'assurance et à s'imposer en tant que majorité dans ce pays".
Préconisant une large participation au prochain vote, Mme Hanoune a enfin affirmée que son parti propose une "alternative fiable pour construire une Algérie forte et souveraine".
La question reste posée : Hanoune croit-elle à ce qu'elle dit ?
Sce : APS
Commentaires (37) | Réagir ?
Les plus grands partis du pays (FLN-RND-MSP) qui ne présentent pas leurs propres candidats !
Ces mêmes partis soutiennent un « candidat-président-à- vie » sans... parti !
Des candidats de partis « sanafirs »qui ne se réveillent que lors des élections !
Un syndicat (l’UGTA) qui soutient, comme d’habitude, le candidat du pouvoir avant même de connaître le programme de ses « concurrents » !
Un chef (Benyounes) d’un parti (non encore agrée), qui se prétend démocrate et surtout anti-islamiste, qui fait compagne pour le candidat-président-à-vie qui pourtant partage la même couche que « l’iranien » Belkhadem et cie !
Si ce n’est pas de la « tchektchouka » typiquement algérienne, dites-moi ce que c’est SVP !
Une consolation tout de même : Boutef l’orgueilleux, qui se prend pour Napoléon ou De Gaule, devra cette fois-ci se contenter de Louiza et du sieur du Rassemblement Arabo-islamique dont je n’arrive pas à retenir le nom, comme « adversaires » ! C’est vraiment très faible comme niveau.
c'est desesperant de voir une représentante d'un parti au ramications mondiale, interpreter avec une mediocrité hallucinante le rôle de suppot dans une farce typiquement algérienne. Nous savons que Mme Hanoune n'a aucun poids politique reel et que son parti n'est qu'une extension dans le paysage politique de l'UGTA-les deux organisations ont trahi le travailleur qu'elles sont censées représenter- mais de là à tenter de trahir tout le peuple relevait d'une surestime de soi pour le moins ubuesque et narcisique. Pourtant, le monde ne cesse de prodiguer des leçons, à l'instar de celle qui nous proviennent à l'instant même du Madagascar où la determination d'un jeune maire soutenue par les forces vives du pays est parvenu a évincer un président élu. J'avoue que personnellement j'ai perdu espoir que l'Algérie change dans le sens des aspiration de son peuple.