Affaire Hasseni-Mecili: Mme Anissa Benameur répond aux lecteurs du Matin

Suite aux nombreuses critiques qui ont suivi son témoignage (Lire l’article : Affaire Hasseni-Mecili: Un témoignage de Mme Anissa Benameur ), Anissa Benameur, ancienne ministre, répond aux lecteurs du Matin.

Avouez que pour nombre d’entre vous n’attendiez que cela pour déverser une haine qui ma foi cible autre chose que ma personne ou l’humble avis que j’ai donné et que je confirme d’ailleurs. Elle ne cible pas non plus cette affaire. Souffrez que je décrète comme vous décrétez ! Curieux que l’on me somme péremptoirement de laisser la justice française (comme si je l’en empêchais !) de faire son travail d’un côté, et que l’on s’érige en justicier pour condamner M Ziane Hasseni et moi et tous ceux dont la cloche ne tinte pas du même son que la leur ! Croyez-vous une seule seconde que cette « Cohorte d’internautes déchainés » peut rêver de me faire peur ? Je m’en vais vous dire pourquoi même si ça n’intéresse pas la plupart. Je venais d’avoir 4 ans lorsque j’ai eu affaire à la justice française. Après des tortures effroyables, mon père et ses deux frères ont été exécutés le même jour par un même peloton en 1957. Soucieux du travail bien fini ils ont exécuté le dernier frère restant 4 ans plus tard. Leur problème est qu’ils n’admiraient ni la France ni sa justice ! Alors pêle-mêle : leçon de patriotisme et « mon pôvre pays » et « vous êtes tous des moins que rien » ! Basta ! A ceux qui ont fait remarquer mon insignifiance, je suis ravie qu’ils aient consacré autant de temps à le dire ! Intéressante je déclencherai à coup sûr l’émeute! Affrontez des internautes ? Lesquels ? Ceux (pas tous) qui se baladaient à l’abri des métros, se détendaient dans des salles de cinémas ou essayaient dans des bars surchauffés d’oublier la matinée durant laquelle ils avaient passé une bonne heure à expliquer à un policier que ce n’était pas parce qu’ils avaient un faciès particulier qu’ils étaient forcement des dealers, des voleurs ou moins grave des resquilleurs ? Plus humiliant encore oublier l’appartement « déjà pris » ou le poste « déjà pourvu » dés que l’un des nôtres ou/et des leurs se présente ! A chacun sa peine ! Pendant que beaucoup se terraient dans leurs demeures et que leur courage de résumait à insulter tout ce qui bouge derrière un écran, je me « baladais » avec des équipes médicales durant des années à Remka (Relizane) Bentalha (lieux des plus grands massacres terroristes) sidi moussa Chlef, Tiaret, Djidjel et j’en passe, à apporter un peu de soin et de réconfort moral et matériel à ces enfants oubliés ! Oui, à chacun sa peine. Chacun métabolise comme il peut. Ce déchainement de certains internautes ne m’est utile que sur un plan strictement intellectuel. En effet il apporte des éléments à mes questionnements d’ordre psychosociologique. Enfin que ne trouve t on pas une autre forme d’exutoire pour que, dans la sérénité, nous nous approprions l’Algérie que nous voulons et dont nous rêvons. Faire en sorte que nous puissions défendre l’Algérie (je n’ai pas dit les hommes), comme certains internautes défendent la France et sa justice ! Le syndrome de Stockholm ne peut pas tout expliquer ! Enfin les internautes qui ne mélangent pas commentaires et insultes auront compris, comme moi, que je n’ai été qu’un prétexte-réceptacle pour permettre à certains de se défouler et y déverser toute leur déception. Es ce vraiment constructif ?

Anissa Benameur

PS : De bon cœur, j’accepte d’être votre mur des lamentations et pour cause…..je suis psychologue clinicienne.

Re PS : Si vous voulez être crédibles, ne dites surtout pas à ceux qui me connaissent de prés ou de loin que je suis une opportuniste, ils vous riront au nez. A Djazairia: M'ont sonné ceux qui l'ont fait pour vous!Désolée d'employer ce langage mais c'est apparement le seul que vous compreniez

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Commentaires (109) | Réagir ?

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Long John Sylver

ça y est! Le fait est maintenant avéré, "LE MATIN" a consommé son mariage avec dame ANASTASIE. Soyez quand même heureux et ayez beaucoup d'enfants...

Merci, malgré tout, de nous avoir un petit peu aidés à démasquer ce fourbe de larbi chelabi en le poussant dans ses derniers retranchements (nous avons dû, pour cela, user de propos souvent provocateurs mais toujours empreints de panache et d'humour; cet humour attelé à dépister et brocarder la connerie épaisse - que le "brave" soldat CHALABI-SCHVEK trimbale comme une tunique de Nessus mais dont il ne ressent apparemment pas les brûlures (1) - mais qui n'a pas, c'est dommage, l'heur de beaucoup plaire en ce site où l'insulte gratuite et la grossièreté sont davantage en cour...)

1) Tu parles ! ce gars est tellement blindé que nos rigolardes philippiques n'ont finalement que peu d'effet sur lui. Salut DON QUICHOTTE fait gaffe à ne pas t'empaler sur les ailes des moulins qui sont au fond ta raison d'exister.

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Zendagui

@Larbi Chelabi **** Vous devez faire preuve de miséricorde devant tant de misère intellectuelle qui s’évertue a vous tancer non pas pour participer a un débat mais mettre en exergue une nature qui malheureusement prévaut chez nous « el hosd wa el boghdh ». Qualités intrinsèques, générées par l’atavisme latent, bien pense par Ibn Khaldoun « idha ouribet khouribet », qui amènent un peuple à saborder le plus beau pays du monde. A croire que Genséric nous a laissé quelques héritiers en mal de non être …… Quoi de mieux pour illustrer cet état de fait que cette bonne vieille histoire (m’hadjia d’autrefois) **** Il était une fois …. un royaume dont le peuple se singularisait par des caractéristiques assez particulières que réprouve la morale entre autre, faux – fourbe – hypocrite - insidieux …. et le must « hassad». Le royaume fêtait chaque année l’anniversaire de son souverain, et comme a l’accoutumée étaient convies les rois voisins. En plein repas un des convives harangue le roi pour lui demander s’il avait connaissance des qualités morales qui prévalaient dans son royaume. Celui-ci intrigué, hocha de la tête en guise de réponse et s’en alla voir sur le champ son ministre pour lui faire part du bien fondé de cette interpellation faite par un de ses pairs. Le ministre acquiesça et fit comprendre a son souverain qu’il n’a pas été tenu au courant juste pour ne pas l’accabler et que de toute manière le peuple s’en accommodait. Le roi lui ordonna de lui ramener sur le champ les deux personnes, parmi ses sujets, les plus pétries de ces qualités, pour en mesurer leur degré de malfaisance. Aussitôt dit, aussitôt fait ….. et aux deux lascars présents le roi leur fit cette offre « Demandez moi ce que vous voulez et il est a vous MAIS A UNE SEULE CONDITION QUE CELUI QUI N’AURAIT RIEN DIT AURA LE DOUBLE DE CELUI QUI AURA FAIT LA DEMANDE » Mettre en compétition deux hassadines qui ne vivent que par et pour cela, n’est pas chose aisée pour eux. Passa beaucoup de temps et le roi ne reçut aucune offre, il fit tout pour les enflammer et encore rien …. soudain un fit la demande suivante « Sire, en vertu de l’offre faite assujettie a vos conditions, crevez moi un œil. Pourquoi rétorqua le roi interloque et au sujet de répliquer « c’est que pour que vous lui creviez les deux yeux » en désignant son challenger. ****** Tout en foulant les règles de la convenance, certain s’affuble d’un sobriquet emprunte à un des personnages de Stevenson sans en connaître sa portée et s’adonne a un étalage écrit empreint d’un narcissisme qui ne dit pas son nom. L’invite à écouter Zangra, juste pour faire montre d’une culture du genre « wach h’na thanik naarfou » soit mais au préalable les « Singes » du même auteur est plus que recommandée. Cordialement

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