L’ex ministre et ancien directeur général de Sonatrach, M. Abdelmadjid Attar, a indiqué que l’année 2009 sera extrêmement difficile pour les revenus du pétrole et le gaz Algérien.

Selon Attar, qui s'adressait à El-Khabar, les premiers indices indiquent que les prix du pétrole vont baisser jusqu’à 40 et 50 dollars pendant une période pouvant aller jusqu’à une ou deux années avec la persistance de la crise économique mondiale, il a considéré que la nouvelle décision de l’OPEP du mois de Mars prochain n’aura aucune répercussion sur les prix.

Pour ce qui est de la situation de l’Algérie, Attar a déclaré qu’elle est tenue par les décisions de l’OPEP. Elle a réduit sa part avec 200 mille barils/ jour, mais elle fait partie des pays qui subissent les fluctuations des prix. Il a ajouté que les prix du gaz Algérien seront inférieurs pour cause de sa dépendance aux prix moyens de l’année précédente et avec une tarification fixée par une multitude de bruts, et il a réitéré : « Nous trouvons, actuellement, que 50 % des revenus Algérien sont assurés par le gaz, le gaz propane, liquéfié et les condensas, alors qu’à la base, nous sommes un pays gazier et non pétrolier, et le prix du gaz liquéfié a chuté aux environs de 24 dollars pour un million d’unités de mesures notamment avec le gaz en Asie, et de surcroît, très inférieur au marché Américain. Mais actuellement il est descendu aux environs de 14 dollars, ce qui veut dire que le prix du gaz a enregistré, en un temps très réduit, une chute de 50 %.

Pour ce qui est du recours de l’Algérie au marché libre « Spot », Attar a expliqué que c’est un mécanisme ordinaire mais qui constitue une exception pour l’Algérie, car elle commercialise des quantités faibles en gaz liquéfié avec un taux de 50 % du prix fixé dans les contrats.