Bouchouareb, Bouterfa, Grine et Lamamra écartés du gouvernement

Abdeslam Bouchouareb
Abdeslam Bouchouareb

Le nouveau gouvernement version Abdelmadjid Tebboune reconduit une partie de l'ancienne équipe mais écarte quelques porte-voix du clan au pouvoir.

Hamid Grine qui a été intronisé après son zèle à soutenir le quatrième mandat de Bouteflika n'a pas réussi à convaincre manifestement en haut lieu. Le désormais ex-ministre de la communication a réussi à mettre une grosse partie de la corporation des médias sur le dos. Hautain et donneur de leçon en diable, Grine a été remercié au premier gouvernement.

Si Ould Ali Lhadi est passé entre les gouttes, malgré les contreperformances du sport national, ce n'est pas le cas d'Abdeslam Bouchouareb. L'ancien ministre de l'Industrie, réputé proche des Français, traîne casseroles et scandales. L'esclandre avec le premier ministre, le scandale de "Panama papers" qui l'a éclaboussé pourraient avoir pesé dans son élimination. Mais il n'y a pas que ça sans doute. Son manque d'imagination dans le lancement de l'industie nationale et son différend notoire avec le premier exportateur hors-hydrocarbures, autrement dit Issad Rebrab en disent long sur son incapacité à mettre en musique une politique industrielle nationale hors hydrocarbures.

Il y a encore le cas de Noureddine Bouterfa qui n'a pas fait long feu au ministère de l'Energie. Le fait qu'il ne figure pas sur la feuille de composition de ce gouvernement laisse songeur. En haut lieu, on a pourtant loué son entregent lors des réunions de l'Opep. Quand à Ramtane Lamamra, tout ministre des Affaires étrangères qu'il était, il était devenu inaudible. Le déboublement de poste avec Abdelkader Messahel a créé un sérieux trouble. La diplomatie bicéphale a vécu et Lamamra a pris la porte de sortie.

L'ancien ministre de la Santé Abdelmalek Boudiaf a été remplacé par le professeur Mokhtar Hazbellaoui dont on dit le plus grand bien. Boudiaf a multiplié les sorties de route. Il y a eu le scandale "Rahmat Rebbi", mais pas que. Il aura fait les frais de son incapacité à donner un second souffle à un secteur hospitalier sous tension. Nous reviendrons sur le traitement de ce gouvernement.

La rédaction

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Commentaires (12) | Réagir ?

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algerie

جزاكم الله خيرا

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lila laoubi

merci

wanissa

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