Médéa, ultime étape forcée de l’action de Me Dabouz ?
Le pouvoir se ravise-t-il devant l’écho que l’action de Me Salah Dabouz commence à rencontrer ?
Arrivé à Médéa, Me Dabouz a été accueilli par Mhamed Belabassi, le président du bureau local de la Ligue des Droits de l’homme. Alors que l’escorte policière de la veille ne s’est pas manifestée sur le trajet Blida – Médéa, l’avocat de Fekhar semble avoir été suivi à la trace. Après une première approche sur le trajet, il a été interpellé à son arrivée à Médéa. Conduit dans une brigade de gendarmerie, une mesure de contrainte par corps lui a été signifiée pour …. une amende qu’il n’aurait pas réglée. Pour qu’il soit ensuite relâché avec consigne qu'il se présente le 17 avril à la gendarmerie pour régler l'amende.Les autorités en charge de la gouvernance de ce pays n’en sont pas à leur coup d’essai en matière d’instrumentalisation des corps de sécurité dans la gestion des problèmes politiques.
Me Dabouz va-t-il être empêché de continuer sa marche pour la libération de Kamel-Eddine Fekhar ? Les organes policiers du système sont bien placés pour juger de l’impact de son action, d’où les tentatives d’intimidations qui ont eu lieu aujourd’hui. Comment expliquer le comportement des gendarmes ? Sont-ils sous le feu de consignes contradictoires ? Ou bien la démarche est-elle de tenter d’entamer la volonté du président de la Ligue des droits de l’homme par des techniques d’action psychologique ? En tout état de cause, l’amplification du mouvement de solidarité semble protéger l’avocat, mais est-il au niveau nécessaire pour sauver Kamel-Eddine Fekhar ?
La rédaction
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merci
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wanissa