Hamid Grine, en rédacteur en chef des médias algériens !!!

Hamid Grine.
Hamid Grine.

Le ministre de la Communication va adresser "deux circulaires portant sur l'éthique du métier et la nécessité de respecter les règles professionnelles" .

Depuis sa nomination au lendemain de la plus grosse supercherie électorale de l'Algérie indépendante, Hamid Grine se transforme en Procuste. Il coupe tout ce qui dépasse ! Aucune plume ne doit plus garder son impertinence. On ne compte plus les journaux et les télévisions qui ont été fermés depuis son arrivée à la Communication.

En fait, sous le ministre Grine on aura tout connu. Les fermetures, les oukases, les leçons de morale et les menaces diverses et variés contre les vilains journalistes. Après avoir oeuvré à l'étranglement des journaux et des rares télévisions qui s'essayent à la liberté de ton, Hamid Grine pousse les portes des rédactions et se permet de donner des leçons d'éthique aux journalistes. Hallucinant !

Quel toupet ! Quel abaissement ! Cette vaillante presse qui a payé le prix du sang pour informer dans les années noires du terrorisme islamiste se fait aujourd'hui tancer par un homme qui s'est, courageusement, réfugié au Maroc pour échapper à la barbarie intégriste ! On aura tout connu sous l'ère Bouteflika !

Il y a quelque chose de déplacé et d'indécent dans ces admonestations empreintes d'hypocrisie et de moralisme en naphtaline. Les journalistes algériens ont-ils donc besoin de ces rappels à l'ordre de la morale à chaque occasion ? Assurément non. Ils ont besoin d'un climat serein d'exercice de leur fonction, d'une plus grande transparence sur la question de la publicité et surtout d'un plus grand respect de cette fonction.

Comment donc en est-on arrivé à subir le diktat d'un ministre qui semble jubiler dans ce costume de père-fouettard ? Pour lui il n'y a pas de petite opportunité. A chaque occasion, il brandit ses moulinets pour faire la leçon à ceux qui lui tendent le micro. Il aime décidément bien s'écouter parler. A le suivre, on n'est plus dans l'information mais la courtisanerie. A le comprendre, il n'y a plus de place à l'impertinence, à l'humour ou à la critique de l'action gouvernement, mais à l'encensement à l'heure des micros, aux louanges à longueur de colonnes...

Faut-il donc désespérer de ce ministre ? Bien évidemment non. Il faut faire sans...

Yacine K.

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Commentaires (1) | Réagir ?

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Rabah IBN ABDELAZIZ

Alors le défroqué d'Orly, tu te prend le super mario l'hyper rédacteur en chef de la presses algériennes et l'audio visuels ?.