Zeroual : Un appel à la raison
C'est un appel émouvant à la raison que Liamine Zeroual lance à son successeur, qui pratique une fuite en avant dangereuse pour l'Etat et la Nation algériens.
En effet,quel que soit l'habillage "démocratique" qui lui sera trouvé, la prochaine élection présidentielle n'aurait aucune crédibilité si Bouteflika y prenait part. Pis encore, cette situation aurait, pendant longtemps, un impact catastrophique sur la cohésion nationale et la crédibilité internationale du pays qu'elle fragiliserait considérablement et peut être irréversiblement.
Contrairement à l'élection présidentielle d'Avril 1999, où Bouteflika, malgré le retrait, à la dernière minute, au motif de fraude massive annoncée, de ses six rivaux, avait bénéficié du doute ; cette fois-ci, il part avec un lourd double handicap : celui d'avoir fait amender la Constitution "démocratique" de 1996, dans le seul et unique but de rester au pouvoir et de présenter un bilan globalement négatif pour ses deux précédents mandats. Il n'aurait pas amendé la Constitution s'il n'avait pas l'intention d'être "réélu", par tous les moyens. Donc l'élection annoncée et déjà tant décriée est, comme dirait Hamrouche, "fermée" et ne sera qu'une farce et une mascarade, de plus, dans le bilan de Bouteflika. Coup de force contre la Constitution et fraude massive entacheront la réélection annoncée de Bouteflika, aux yeux de la communauté nationale et internationale, qui ne l'accepteront jamais. L'appel à des institutions peu crédibles comme la Ligue des Etats Arabes, l'Union Africaine et l'Organisation de la Conférence Islamique, réputées pour leur manque de sérieux et leur complaisance, pour l'envoi d'observateurs à cette élection, n'ajoutera que de l'eau à la pâte déjà trop mouillée ( yazidou ettayna balla ).
Le seul moyen donc pour que le pays ne perde pas ce qui lui reste de crédibilité sur le plan international est que Bouteflika, qui ne pourra, d'ailleurs, jamais assumer correctement ses lourdes fonctions,en raison de son état de santé, ne soit pas candidat. Pour cela, il doit se libérer d'urgence de la cupidité et de l'obstination qui l'aveuglent et cesser de prendre les Algériens pour ce qu'ils ne sont pas, en faisant répéter par ses sbires que ce sont eux qui lui demandent de se représenter pour un troisième mandat. Ce jeu tragi-comique est gros de tous les périls. S'il veut que le pouvoir reste entre les mains des "siens", c'est à dire le clan de Tlemcen, il pourrait choisir le meilleur d'entre eux et soutenir sa candidature.
Sauf donc pour les personnes de mauvaise foi caractérisée, Bouteflika, à cause de son bilan négatif et de son état de santé, divise dangereusement les Algériens et est loin de faire l'unanimité parmi les "décideurs", le communiqué du Président Liamine Zeroual le montre clairement, et encore moins au sein du peuple algérien.
De grâce, mes frères et soeurs ouvrez vos yeux et que ceux qui pourraient encore l'en dissuader, le fassent vite en appelant notamment à une alternance générationnelle immédiate pour sortir le pays de l'impasse dangereuse où Bouteflika l'a placé. Leurs enfants et la nation algérienne leur seront éternellement reconnaissants.
L'appel du Président Zeroual, qui rejoint ceux déjà exprimés, dans le même sens, par le Président Chadli et d'autres éminentes personnalités nationales, est soutenu par une grande majorité d'Algériennes et d'Algériens, qui sont pour une alternance générationnelle maintenant. Ensemble, disons à la poignée d'aventuriers qui fourvoient le Président Bouteflika, et avec lui le pays,dans une impasse extrêmement dangereuse : HALTE A LA FUITE EN AVANT . HALTE A L'AVENTURE. LA VOIX DE LA RAISON DOIT PREVALOIR.
Ali Mamoud
En effet,quel que soit l'habillage "démocratique" qui lui sera trouvé, la prochaine élection présidentielle n'aurait aucune crédibilité si Bouteflika y prenait part. Pis encore, cette situation aurait, pendant longtemps, un impact catastrophique sur la cohésion nationale et la crédibilité internationale du pays qu'elle fragiliserait considérablement et peut être irréversiblement.
Contrairement à l'élection présidentielle d'Avril 1999, où Bouteflika, malgré le retrait, à la dernière minute, au motif de fraude massive annoncée, de ses six rivaux, avait bénéficié du doute ; cette fois-ci, il part avec un lourd double handicap : celui d'avoir fait amender la Constitution "démocratique" de 1996, dans le seul et unique but de rester au pouvoir et de présenter un bilan globalement négatif pour ses deux précédents mandats. Il n'aurait pas amendé la Constitution s'il n'avait pas l'intention d'être "réélu", par tous les moyens. Donc l'élection annoncée et déjà tant décriée est, comme dirait Hamrouche, "fermée" et ne sera qu'une farce et une mascarade, de plus, dans le bilan de Bouteflika. Coup de force contre la Constitution et fraude massive entacheront la réélection annoncée de Bouteflika, aux yeux de la communauté nationale et internationale, qui ne l'accepteront jamais. L'appel à des institutions peu crédibles comme la Ligue des Etats Arabes, l'Union Africaine et l'Organisation de la Conférence Islamique, réputées pour leur manque de sérieux et leur complaisance, pour l'envoi d'observateurs à cette élection, n'ajoutera que de l'eau à la pâte déjà trop mouillée ( yazidou ettayna balla ).
Le seul moyen donc pour que le pays ne perde pas ce qui lui reste de crédibilité sur le plan international est que Bouteflika, qui ne pourra, d'ailleurs, jamais assumer correctement ses lourdes fonctions,en raison de son état de santé, ne soit pas candidat. Pour cela, il doit se libérer d'urgence de la cupidité et de l'obstination qui l'aveuglent et cesser de prendre les Algériens pour ce qu'ils ne sont pas, en faisant répéter par ses sbires que ce sont eux qui lui demandent de se représenter pour un troisième mandat. Ce jeu tragi-comique est gros de tous les périls. S'il veut que le pouvoir reste entre les mains des "siens", c'est à dire le clan de Tlemcen, il pourrait choisir le meilleur d'entre eux et soutenir sa candidature.
Sauf donc pour les personnes de mauvaise foi caractérisée, Bouteflika, à cause de son bilan négatif et de son état de santé, divise dangereusement les Algériens et est loin de faire l'unanimité parmi les "décideurs", le communiqué du Président Liamine Zeroual le montre clairement, et encore moins au sein du peuple algérien.
De grâce, mes frères et soeurs ouvrez vos yeux et que ceux qui pourraient encore l'en dissuader, le fassent vite en appelant notamment à une alternance générationnelle immédiate pour sortir le pays de l'impasse dangereuse où Bouteflika l'a placé. Leurs enfants et la nation algérienne leur seront éternellement reconnaissants.
L'appel du Président Zeroual, qui rejoint ceux déjà exprimés, dans le même sens, par le Président Chadli et d'autres éminentes personnalités nationales, est soutenu par une grande majorité d'Algériennes et d'Algériens, qui sont pour une alternance générationnelle maintenant. Ensemble, disons à la poignée d'aventuriers qui fourvoient le Président Bouteflika, et avec lui le pays,dans une impasse extrêmement dangereuse : HALTE A LA FUITE EN AVANT . HALTE A L'AVENTURE. LA VOIX DE LA RAISON DOIT PREVALOIR.
Ali Mamoud
Commentaires (26) | Réagir ?
Slt; Après les quatre millions de lettres envoyées par zerhouni aux Algériens pour leur demander les raisons qui les poussent à bouder les urnes, Monsieur catastrophe est entrain d'innover en envoyant des policiers et des agents de l'administration pour vérifier de visu est ce qu'ils existent vraiment ces Algériens qui savent dire non aux mascarades en boudant à chaque fois les urnes. c'est ainsi que les listes électorales vont subir une véritable purge pour faire descendre de nombre d'électeur en radiant ce qui ne votent pas. de ce fait le taux de participation aura inévitablement augmenté sachant que ceux qui appartiennent à la FAMILLE QUI VOTE voteront toujours et une grande partie de ceux qui boycottent seront radiés des listes électorales. Bien sûr ni la commission de surveillance des élection ni le conseil constitutionnel n'auront rien, vu comme d'habitude, et entérineront les résultats comme à l'accoutumée
J'aime beaucoup l'expression tant citée dans pareils cas de désespoir: "Patience, on verra surement le bout du Tunnel" et on l'a jamais vu, que ce soit nos aieux, nos parents, nous et nos enfant et petits enfants ne le verront jamais. Personne des algeriens ne le verra si aucun chanmgent radical ne se passe dans ce pays. L'histoire de l'Algérie était de tout temps brouillée, ou chacun la relater de la manière la plus propice a ses interets faisant fi de toute objectivité. On est meme pas foutu d'ecrire ou de relater notre histoire avec tous ce qu'elle a pu comprendre comme divergence, mesentente, coups bas mafieux, disqualification, liquidations etc etc... Ma question connaissez-vous une seule personnalité algerienne qui soit envie et qui n'a jamais été accusé de quoi qu ce soit ? Une personnalité "Clean"? Ne cherchez pas, vous nous pourrez les rencontrer qu'a travers des epitaphes sur des pierres tombales. Connaissez- vous quelqu'un qui peut reunir deux ou trois des qualités suivantes : Honnete, objectif, Stratageme, Rassembleur, Rationnel, Soucieux, Confident, Nationaliste, Rebelle, Acharné, Temeraire, Djoumhouriste, etc... Ne charchez pas "Y'en a pas". Au temps ou la "T. B. T", Axe Tebessa-Batna-Taref, a cavalié seul dans la gestion de ce pays pour le mener presque au bord de la faillite et a toucher le fond en dépit des maigres dividendes de cette periode, voila que la "T. N. T", axe Tlemcen-Nedroma-Tiaret" rapplique pour nous aider a creuser davantage le fond... La morale, tousles algeriens doivent encore se battre pour un avenir meilleur et nous sommes dans le besoin de donner encore de notre sang et de nos vies pour esperer qu'un jour notre descendence, je ne sais de quelle génération, vivra dans la dignité et voir un enfant du peuple suivre la trace d'Obama pour regner le temps d'un mandat sur le trone de l'Algerie et veillera a annuler ce que Boutef vient de reviser ! Vuilles transmettre cet adage: " La liberté se prend et ne se s'offre pas" A tout bon entendeur, salut!