CAN 2017/Algérie-Tunisie : malheur aux vaincus !

Riyad Mahrez évitera-t-il aux Verts d'une sortie par la petite porte ?
Riyad Mahrez évitera-t-il aux Verts d'une sortie par la petite porte ?

Quand on négocie mal la première sortie, on se retrouve, dès le second match le couteau sous la gorge. C'est le sort des Algériens et Tunisiens qui ont joué avec le feu à l'entame de cette compétition. Les premiers, dans un jour sans, ont été baladés par une belle équipe zimbabwéenne avant d'arracher un nul inespéré ; les seconds, eux, se sont faits battre par des Sénégalais plus rusés, plus réalistes et surtout meilleurs. Résultats des courses ; le malheureux vaincu de ce beau derby entre voisins commencera a ranger ses valises dès ce soir.

Une situation beaucoup plus vraie pour les Tunisiens que pour les Algériens puisque une défaite des Aigles de Carthage conjuguée au succès ou au nul du Sénégal face au Warriors signifie tout bonnement l'élimination prématurée de la Tunisie. Même pas besoin de sortir la calculette. C'est dire toute la pression qui pèse sur les épaules des coéquipiers de Khazri.

L'entraîneur Henri kasperczak le dit clairement dans sa conférence d'avant match : "Nous sommes dos au mur et une seconde défaite nous sera fatale". Dans le camp tunisien, c'est donc la mobilisation générale pour triompher des Verts. Rien n'est laissé au hasard, même les plans de bataille sont tenus secrets. La séance de mise en place d'hier s'est déroulée à huis clos et aucun tuyau n'a filtré dans la presse tunisienne. On sait, pourtant, que la consigne première a été d'opter pour un pressing haut. Ils ont vu et revu les lacunes défensives des Verts qu'ils ont décidé de jouer l'attaque à outrance. D'ailleurs les deux seuls changements prévus dans le onze de départ concernent le secteur offensif avec le retour de Wahbi khazri et la titularisation de Khenissi en lieu et place d'Ahmed Akaichi et Larry Azzouni. Les deux seront associés au dernier bourreau des Verts, le "vétéran" Msakni et du tout nouveau Sliti, pour former une ligne d'attaque plus technique qu'athlétique. En défense, on touche à rien en dépit des lacunes constatées face au Sénégal.

Si la coach tunisien "relooke" de son propre gré sa composante, l’entraîneur algérien, lui devra opérer quelques changements contre sa volonté. Le coup le plus dur pour Leekens est le forfait de son gardien Mbolhi. Le sauveur des Fennecs face au Zimbabwe souffre d'une blessure qui le contraint à laisser sa cage au portier de la JSK, Malik Asselah. Lorsqu’on sait que la sélection algérienne souffre le martyre en défense, la défection de son keeper tombe au très mauvais moment. Autre changement attendu cet après midi, c'est la titularisation du Lyonnais, Rachid Ghezzal à la place de Soudani, lui aussi blessé, et sans doute de Mehdi Abeid qui sera préféré a Guedioura, pas très en vue face au Zimbabwe.

Des changements qui pourraient changer un tant soit peu la manière de jouer des Verts, puisque la présence du Dijonnais Abeid au milieu peut permettre à Bentaleb de monter d'un cran, et du coup, pousser Brahimi un peu plus vers son côté fétiche, à gauche. On aurait alors des lignes resserrées à même de permettre aux hommes de couloirs d'assurer un repli défensif rapide dés la perte de la balle. Chose qu'on n'a pas vu face au Sénégal où le malheureux Belkhieter a souffert du manque de soutien de Mahrez.

Deux autres joueurs se tiennent prêts à intégrer, à tout moment, l'équipe. Sofiane Henni et Baghdad Bounedjah sont aux aguets et l'un d'eux peut être la surprise du chef au cas où Slimani venait lui aussi à déclarer forfait. L'avant-centre et buteur de Leicester traînerait quelques bobos nous dit-on. Leekens qui connaît mieux que quiconque cette équipe tunisienne puisqu'il a été à ses commandes il y a moins de dix mois seulement, saura composer le meilleur onze capable de renouer avec les succès.

En somme, nous aurons cet après midi, deux équipes qui se ressemblent à s'y méprendre. Un même point fort : l'attaque. Un même point faible : la défense. Et des schémas tactiques similaires ! Pas facile d'oser le moindre pronostic dans un match couperet comme celui-ci. Pour les uns comme pour les autres, la moindre erreur se payera casch et cher.

Rédaction sportive

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Commentaires (5) | Réagir ?

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Service comptabilité

merci bien

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fateh yagoubi

merci bien pour les informations

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