Non-respect de la loi sur les associations par la Drag : l’AJM interpelle le wali

Abdelwahid Temmar, wali de la wilaya de Mostaganem.
Abdelwahid Temmar, wali de la wilaya de Mostaganem.

Le bureau de l’Association des journalistes de Mostaganem (AJM) interpelle le wali Abdelwahid Temmar afin de mettre un terme au blocage de son agrément, décidé par le Directeur de la réglementation et des Affaires générales (DRAG) et ce, en dépit des assurances données par ce responsable lors de deux entretiens avec les représentants de l’Association.

En effet, suite au silence incompréhensible et injustifié du Drag aux moult doléances des membres du bureau de l’association, que des membres de l'AJM ont décidé, à travers la presse, d’interpeller le wali à l’effet d’intervenir pour mettre un terme à cette situation de blocage.

Les procédures règlementaires étant accomplies, un dossier en bonne et due forme comprenant toutes les pièces exigées par la loi n° 12.06 du 12 janvier 2012 relative aux associations notamment ses articles 06 alinéa I-II-III et 08 Alinéa IV, a été déposé le 17 octobre 2016 au niveau du bureau des associations de la Drag. Mais à ce jour, aucun récépissé de dépôt n’a été remis pour des raisons que les membres de l’association ignorent toujours. Et pourtant lors de l’entretien dans le bureau du Drag en date du 24 octobre 2016, ce dernier avait affirmé de vive voix que la décision sera rendue avant la fin de semaine, soit au plus tard le 27 octobre 2016, mais à ce jour c’est l’omerta totale, voire des tergiversations sans aucun fondement.

Aussi, le bureau de l’Association interpelle le wali d’intervenir pour rétablir l’association dans ses droits qu’elle revendique à savoir la délivrance de son agrément afin qu’elle puisse activer en toute légalité, quoique la loi l’autorise présentement d’exercer de plein droit ses activités. En effet, les dispositions de l’article 11 de la loi cité supra qui stipulent :’ "A l’expiration des délais prévus à l’article 08 ci-dessus, le silence de l’administration vaut agrément de l’association concernée. Dans ce cas, l’administration est tenue de délivrer le récépissé d’enregistrement de l’association", soit après un délai de 40 jours. Apparemment, il y a transgression de la législation en vigueur du fait que le dossier ait été déposé le 17 octobre 2016 soit 80 jours. Soit carrément le double ! A ce niveau-là, les membres du bureau de l’association des journalistes de Mostaganem n’ont eu d’autre choix que de poursuivre leur combat pour l’obtention du fameux sésame. Ils sont déterminés à aller jusqu’au bout pour mettre un terme à ces dépassements en violation de la loi.

En dépit de toutes les démarches légales effectuées, l’association a saisi le Directeur de la réglementation et des Affaires générales (DRAG) par voie de huissier de justice, dont accusé réception en date du 20 novembre 2016, sans suite. Puis, une lettre datée du 05 décembre 2016 de l’avocat de l’Association (AJM), l’invitant à se conformer aux dispositions de la loi, toujours sans réponse ! Et pourtant, ladite association, s’est a respecté rigoureusement les dispositions de la loi 06-12 du 12 janvier 2012, et laquelle, pour l’information, ne définit et/ou ne délimite pas pour autant, le nombre d’associations devant activer dans une même wilaya et dans le même créneau, alors pourquoi le Drag s’abstient-il d’appliquer la loi telle qu’elle est promulguée par le législateur? Y a-t-il anguille sous roche ? Pourquoi cet état de pourrissement, alors que les choses sont claires et limpides comme de l’eau de roche !

Le Drag serait-il donc au-dessus de la loi pour la fouler ainsi et ne pas la respecter Monsieur le wali ? Pourtant notre dossier est complet ! L'association s'interroge, en effet, devant le mépris souverain affiché par le Drag.

Des confrères d’"El-Watan" (voir édition du 24 décembre 2016) et du journal en ligne "Le Matin d’Algérie" (édition du 26 décembre 2016), ont tiré la sonnette d’alarme afin de mettre un terme à ces agissements aux conséquences qui vont à l’encontre de l’intérêt public. Et bizarrement, encore, silence radio !

Pour rappel, le programme riche et varié élaboré par les membres de l’Association au titre du 4e trimestre de 2016 dont nous citons, la visite de l’Ecole nationale du journalisme, la visite programmée à la maison de la presse Tahar-Djaout à Alger, l’excursion pour l’ensemble des membres de l’association prévue pour l’institut français de Tlemcen et la collation avec les membres de la corporation de cette wilaya, sont autant d’activités qui n’ont pu être concrétisées pour les motifs évoqués ci-dessus. N’est-ce pas là, une volonté pour casser les efforts des uns et des autres ?

Aujourd’hui, conscients de l’intérêt que porte le wali à la presse, en la qualifiant de partenaire incontournable dans le développement de la wilaya et l’attention qu’il accorde plus particulièrement à la communication, et animés de la bonne volonté d’y contribuer efficacement, les membres de l’Association des journalistes de Mostaganem interpellent, encore une fois, le premier responsable de la Wilaya d’instruire le Drag à l’effet de délivrer le document en question en application de la loi. Affaire à suivre.

AS. Mohsen

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Commentaires (2) | Réagir ?

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lila laoubi

merci

wanissa

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boudou boudou

Si Bouteflika avait besoin des opinions très éclairées de ce sinistre individu, il l'aurait nommé conseiller.

n'y a-t-il aucune association Kabyle en Europe pour ester cet énergumène en justice pour son appel au meurtre??????????