Le pétrole sous les 37 dollars à New-York : l'OPEP a-t-elle encore un poids ?

Le pétrole sous les 37 dollars à New-York : l'OPEP a-t-elle encore un poids ?

Les marchés pétroliers ont réagi avec indifférence, jeudi, à la décision prise la veille par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) d'abaisser sa production quotidienne de 2,2 millions de barils de brut.

Alors que la décision du cartel pétrolier aurait dû faire grimper les prix, puisqu'elle agit directement sur l'offre, c'est l'inquiétude quant à la consommation future qui a prévalu, faisant tomber les cours à des niveaux jamais atteints depuis quatre ans.

En fait, il semblerait que le pouvoir de l'OPEP à agir sur les prix ait rétréci avec les années, les spéculateurs ne faisant plus confiance aux décisions du cartel. Ces décisions ne sont, souvent, même pas respectées au sein même de l'OPEP.

Ainsi, il est apparu qu'une décision similaire, cet automne, de restreindre les quotas de production n'a été qu'à moitié réalisée. Certains pays membres craignaient d'être doublement pénalisés, à la fois par une baisse de production et à la fois par une chute des prix.

Jeudi, sur le marché new-yorkais, le prix du baril de pétrole est passé brièvement sous la barre des 36 $US, à 35,98 $US, en cours de séance. À la fin de la séance, il se négociait à 36,22 $US, une baisse de 3,84 $US par rapport à son cours à la clôture de mercredi. Il s'agit de son plus bas niveau à la clôture du marché depuis le 1er juillet 2004.

À Londres, le baril de Brent de la mer du Nord a perdu 2,17 $US, pour terminer la séance à 43,36 $US.

Les références sur les marchés pétroliers que sont les banques d'affaires Merrill Lynch et Goldman Sachs n'hésitent plus, désormais, à parler d'un baril à 30 $US pour l'an prochain.

D'ailleurs, la banque américaine JPMorgan Chase vient de réduire ses prévisions de prix moyen du baril de brut pour l'an prochain à 43 $US, contre 69 $US lors de sa précédente analyse du marché.

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Commentaires (36) | Réagir ?

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Guez-Get

Une dernière intervention sur le sujet et promis plus rien après.

Si je suis aussi sévère avec les rigolos au pouvoir, c’est que je suis parti d’un constat simple : Le pétrole baisse, les pays développés se braquent sérieusement de cette énergie et on s’obstine à défendre cette logique du pétrole qui n’est plus d’actualité.

Au lieu de préparer l’économie Algérienne à l’après pétrole, eh bien NON ! Ils font tout le contraire.

Par ce que si l’Algérien est vraiment libre, il est capable de relever les défis du siècle présent et prochain, en l’occurrence, créer, inventer, défier, concurrencer et gagner sa place parmi les meilleurs de cette planète. Eh, Oui, il y’a qu’à voir ce que nos compatriotes réussissent à l’étranger. Ils n’ont pas peur des autres et loin de là.

Donc si le pouvoir s’obstine dans cette logiques, c’est parce que il ne veut pas changer de logique économique en Algérie et on maintient le statut-quo car il n’y a que dans cette logique qu’ils peuvent gagner. Là où il y’a la compétition, ils ont peur et ils ne s’aventurent pas, ils savent qu’ils vont se faire « bouffer ». Donc les autres secteurs d’activité : Tourisme, agriculture, services, etc… ils n’en VEULENT PAS.

Tant qu’ils n’ont pas assez mis de côté.

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nasser

A lire les posts des uns et des autres, je peux dire qu' en tant de crise, c'est le compte a rebours, c'est l'economie au ralenti. Je m'explique.

La crise vbncaire, s'est mue en crise fianciere et qui a son tour a enfante une crise economique. La perte d'emplois, lafermeture d'usines, un credit rare et une perte de confiance ont fait grincer les rouages de la machine.

L'OPEP a raison de se reunir et t pour eviter une chute vertigineuse. L'autre alternative est de voir les cours baisser sans rien faire.

La question pour nous est non la viabilite de l'opep en periode creuse, mais ce qu'on doit faire pour ne pas etre eternellement dependants des hydrocarbures.

Aucune reference a cela dans les journaux algeriens. Voila la vraie question.

Prenons le cas des emirats: le tourisme participe a hauteur de 40% du PIB. wao!!!

Les potentialites rouristiques de l'algerie sont immenses. Et rien ne se fait. Il y a de quoi s'evanouir.

Il faut un institut de developpement regroupant les experts en matiere de develeopppement. C'est tres urgent. IL conseillera nos vieux politiciens socialistes sur l'urgence de reformer le pays de fond en comble.

Voila la question.

Chers internautes, evitez l'irrespect. Quelle que soit l'idee, elle reste une idee et elle est inferieure en valeut a celui qui l'expose. Les droits de l'homme commencent par le respect.

Nasser, Toronto.

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