Le peuple d'Algérie favorable à une présidence à vie pour Bouteflika !!!

Même malade et dans le grand âge, Abdelaziz Bouteflika ne compte pas lâcher la présidence
Même malade et dans le grand âge, Abdelaziz Bouteflika ne compte pas lâcher la présidence

Mon honneur et ma dignité demeurent au-dessus de toutes les jouissances de la vie, ne peuvent faire partie des outils de négociation pour se servir d’un pouvoir ou s’en servir d’une gâterie et mon histoire reste indissociable du combat de mon peuple

"Il faut poursuivre le menteur jusqu'à sa porte". Un proverbe algérien qui nous invite à se positionner aux seuils des présidentiels de Fakhamatouhou, l’anachronisme des discours qui couvent sa prise du pouvoir nous laisse perplexe devant la monstruosité des mensonges qui ne rougissent pas. La perte de la sainteté des verbes utilisés dans ses discours pour enrôler la raison du pouvoir vers le monde des impurs réveille en nous le redressement de notre conscience vers nos valeurs ancestrales, met en avant le raisonnable et lui donnons l’ordre de lâcher prise sur ce monde de médiocrité, d'indifférence et d'infidélité.

L’âme de la démocratie hante les lieux du palais d’El-Mouradia et le président siège en fantôme par des manifestations paranormales. L’approche de la fin du cycle présidentiel fait tourner les queues du pouvoir qui s’agitent dans le sens de torpiller les fondements de la république. Une autre révision constitutionnelle pour donner de la liberté à la liberté, un cinquième mandat pour mandater les mandataires, un autre directeur de campagne qui ne rougit pas et finalement une perte de temps et de l’argent pour donner de la crédibilité à un produit qui n’est plus à la hauteur de la pensée productive.

Le folklore actuel qui meuble la scène politique et les sorties sporadiques de certains machins sont des signes d’une nouvelle grossesse politique qui trament dans les coulisses du pouvoir de la nuit. L'horreur est à venir et ceux qui détiennent le pouvoir en Algérie sont capables de prolonger la bêtise humaine au-delà des frontières du réel, la raison d’État siège majestueusement au-dessus des convictions de notre peuple.

Et puis, il y a ces maquignons de la politique du dérisoire qui jouissent des mamelons de la Sonatrach et se font dorloter sur le compte du citoyen, ces polit-clowns qui se donnent en spectacle pour animer le silence de la rue et pour agiter l’inertie de notre peuple. Ils parlent et articulent mal, pensent avec un esprit médiocre et traduisent les intentions d'hostilité par des comportements impropres aux valeurs intellectuelles.

Il y à aussi ces mythomanes qui s’incrustent dans le corps de tous les pouvoirs, demeurent fidèles à la ligne directrice du commandement, s’opportunisent aux couleurs des saisons. Ces caméléons produisent des mensonges à la vitesse de la lumière et possèdent les capacités phénoménales de se soumettre aux ordres et de lécher toutes les prises.

Et finalement, il y a ces clochards de la politique qui vagabondent à travers les groupes sociaux pour briser les volontés politiques et ne pas rendre permissible la volonté de notre peuple à pouvoir édifier un état de droit et de démocratie.

Pour rendre stérile tous ces figurants qui profitent de mon attachement aux valeurs de mes ancêtres, qui vivent dans des richesse débordantes au détriment de l’attachement de mon peuple à son honneur et à sa dignité et qui trouvent refuge dans mon obstination à vouloir déraciner la hantise du palais d’El-Mouradia, je lâche prise pour libérer ma liberté de ces ancrages qui attachent mes valeurs, mon honneur et ma dignité à une petite chaise sur laquelle un président est condamné à vivre en isolement.

A cet effet, j'adhère à ceux qui ont donné l’ordre au président de rester à vie et en isolement sur cette petite chaise du pouvoir.

Brahim Gater

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Commentaires (6) | Réagir ?

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msilaDSP DSP

MERCI

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gestion

merci

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