Un juge ordonne la libération de cinq Algériens de Guantanamo

Un juge ordonne la libération de cinq Algériens de Guantanamo

Un tribunal de Washington a ordonné jeudi la remise en liberté de cinq Algériens détenus à Guantanamo, infligeant un nouveau revers au président américain George Bush.

Le juge de district Richard Leon s'est prononcé sur la base du verdict de la Cour suprême qui a reconnu aux pensionnaires de la prison américaine de Cuba le droit de contester leur détention.

Barack Obama, futur président des Etats-Unis, a promis de fermer Guantanamo, ce qui n'empêche pas les procédures entamées par quelques 200 détenus de se poursuivent.

A l'énoncé de son verdict, retransmis par téléphone à Guantanamo, le juge Leon a déclaré que les pouvoirs publics n'avaient pas apporté la preuve des intentions des plaignants, que George Bush a accusés de préparer un attentat contre l'ambassade américaine de Sarajevo.

Arrêtés en Bosnie en octobre 2001, ils ont été transférés en janvier 2002 sur la base cubaine, où ils étaient détenus sans jugement en tant qu'"ennemis combattants".

Les avocats du département de la Justice ont annoncé le mois dernier qu'ils n'avaient pas l'intention de reprendre les allégations du président pour justifier le maintien en détention des suspects. Ils les ont en revanche accusés d'avoir voulu gagner l'Afghanistan fin 2001 pour combattre dans les rangs des taliban contre les forces américaines.

Pour les cinq dont le magistrat a ordonné la remise en liberté, les éléments à charges, qui reposent sur une source anonyme, ont été jugés insuffisants. Le magistrat les a en revanche jugés convaincants pour un sixième Algérien, Belkacem Bensayah.

"Nous contestons la décision de la cour selon laquelle nous n'avons pas apporté la preuve de la charge concernant les (cinq) autres détenus", a réagi le porte-parole de la Maison blanche, Tony Fratto.

Les pouvoirs publics peuvent faire appel, mais le juge les a invités à y renoncer.

La décision du juge Leon est la deuxième de ce type. Le mois dernier, le juge Ricardo Urbina avait ordonné la remise en liberté de 17 Ouïgours, minorité musulmane chinoise. Les autorités ont fait appel.

Il reste 255 détenus en captivité à Guantanamo.

REUTERS

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zoubir

Avec sa diaboloique politique d'appauvrissement des couches sociales de corruption et d'asservissement des institutions de l'état et une école où on fabrique des robots conditionnéespour être dociles, le sérail a la mainmise sur tout. Le systéme mafieux a besoin de maintenir Boutef au pouvoir à vie pour jouir pleinement de ses intêrets. L'article de maître Ait Larbi n'est que l'expression d'un homme libre qui s'est de tout temps distingué par sa liberté de ton et d'opinion. C'est avant tout un illustre avocat qui a consacré sa vie à plaider pour les droits de l'homme bafoués dans le pays du groupe d'OUJDA. Ait Larbi, on s'en souvient a dit non à l'hégémonie qui prévaut au sein du RCD. C'est un militant de longue date. ILn'y a rien à dire la-dessus. Mais combien d'hommes comme lui Benchicou Matoub y a -t-il en Algérie un pays mis à genoux par les psychopathes du pouvoir qui font du peuple leur dernier souci.

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boualem titiche

Trop facile de s'assoire dans un bureau et ecrire des commentaires et juger et donner des conseils... mais l'action walou rien, que les paroles... souhaitez du bien aux autres vous aurez du bien vous meme. L'injustice sa fait mal au coeur sa viens d'un musulmans ou chretiens ou juifs ou hindou... j'espre que la pais et la prosperites renes sur l'Algerie et algeriens.

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