Fête de l’Humanité : El Watan et Le Soir d’Algérie au stand du PLD

Fête de l’Humanité : El Watan et Le Soir d’Algérie au stand du PLD

Comme tous les ans, le Parti pour la Laïcité et la Démocratie (PLD) est heureux de vous annoncer sa participation à la fête de l’humanité, qui aura lieu les 9, 10 et 11 septembre 2016 à Paris.

Le PLD sera présent à ce rendez-vous international et tiendra son stand au village du monde, aux côtés des partis communistes et progressistes, mouvements de libération et associations amis.

Cette année, le PLD placera sa participation à la Fête de l’Humanité sous le signe de la liberté de la presse pour rendre hommage au combat que mènent les journalistes algériens.

Des sacrifices hors du commun ont été consentis pendant le déchaînement de violence des années 90 quand le GIA avait déclaré la guerre aux Algériennes et aux Algériens qui s’opposaient à son projet théocratique et voué aux gémonies les intellectuels et particulièrement les journalistes en les condamnant par cette fatwa : "Ceux qui combattent l’islam par la plume périront par la lame".

Qui peut donc oublier l’attentat terroriste au véhicule piégé du 11 février 1996 au siège de la Maison de la presse à Alger, qui avait endeuillé plusieurs titres de presse ? Cet odieux attentat dans une rue passante mitoyenne au Soir d’Algérie fera une vingtaine de morts, dont trois de ses journalistes : Allaoua Aït Mebarek, Djamel Derraza, Mohamed Dorbhan et une centaine de blessés parmi les cadres dirigeants de la presse, les journalistes et bien sûr de simples citoyens.

Qui peut oublier que le directeur du quotidien El Watan, Omar Belhouchet a été emprisonné en 1993, échappé la même année à deux attentats, que son journal El Watan a été suspendu à six reprises depuis 1993, interdit de publicité publique et subi un véritable harcèlement judiciaire en essuyant près de 230 procès en diffamation.

Qui peut oublier l’interdiction à ce jour du journal "Le Matin", et l’emprisonnement de son directeur Mohamed Benchicou ?

Qui peut oublier que plus de cent vingt journalistes et travailleurs de la presse dont Tahar Djaout et Said Mekbel ont été assassinés?

A ce jour, la vie des journalistes, sans oublier celle des citoyens et des forces de sécurités, est exposée à tous les dangers car le "terrorisme résiduel"» continue de semer la mort et le métier de journaliste demeure toujours un exercice périlleux dans un pays où l’arbitraire du pouvoir fait souvent office de loi.

Ce n’est pas en piétinant la liberté d’expression, en bâillonnant les journalistes, en confisquant la parole au peuple et en décrétant des lois scélérates contre la liberté de la presse que l’Algérie se relèvera de ses blessures et s’engagera sur la voie du redressement national.

Le PLD profitera de l’opportunité qui lui est offerte à la fête de l’Humanité pour donner la parole aux journalistes d’El Watan et du Soir d’Algérie dans son stand au cours de la conférence-débat que ces derniers animeront le :

Dimanche 11 septembre 2016 à 15 heures sur le thème : Liberté de la presse et transition nationale démocratique

En dépit des interdits de presse, des procès intentés et du harcèlement juridique El Watan et Le Soir d’Algérie poursuivent le combat. C’est pourquoi, leurs représentants seront présents au stand du PLD pour dénoncer les atteintes aux libertés démocratiques et rappelleront au monde l’étendue des obstacles endurés par la presse démocratique dans son combat pour garantir au citoyen une information crédible et plurielle.

Alger le 4 septembre 2016,

Le Bureau National du PLD.

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gestion

MERCI

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algerie

merci