«Yes we can !»

«Yes we can !»

«YES WE CAN » la leçon et la gifle «YES WE CAN »trois petits mots prononcés avec sérénité et assurance ont ébranlé le monde. Trois petits mots presque insignifiants, mais qui dégagent une magie et une force qui peuvent déplacer les montagnes et terrasser les dragons. Comme le petit poucet, armé d’une volonté et d’une assurance tranquille le voilà parti, il y a à peine quelques mois, à la conquête du royaume le plus puissant de l’univers… Son arme ? trois petits mots : «YES WE CAN »,frondeurs. Ce jeunot a l’âge de notre indépendance ( vis à vis du colon français bien sûr) il part dans un combat perdu d’avance, Il terrasse les dragons venus des fins fonds des âges et brise tous les tabous qui se dressent sur son chemin de petit bonhomme… Sa « Kalachnikov»? trois petits mots : «YES WE CAN » combatifs. Le voilà parti, dans son baluchon, il y a tous les handicaps du monde, pas riche, pas blanc, et pas du sérail ; s’il avait perdu ? on aurait que dit : c’était un « figurant » ou un « faire valoir » comme il en existe tant dans d’autres royaumes, ceux qui, justement par leur seule présence, justifient toutes les arnaques des gouvernants en place, et suivez bien mon regard car ils continuent…Mais au fond de son baluchon ? trois petits mots :«YES WE CAN » qui peuvent transformer les ruisseaux en fleuves. Merci monsieur OBAMA pour cette leçon et, pour ces trois petits mots magiques qui ont transformé le « dream » de Martin Luther king en réalité . Pourtant YA RAB c’est vrai que ces trois petits mots peuvent se traduire et se décliner dans toutes les langues : en arabe « NESTATIGUOU », en dardja « NEKADROU », en tamazight « NEZMER » et qu’une fois prononcés, ils deviennent magiques et peuvent déplacer les montagnes et terrasser les tyrans. Avons nous oublié la petite poignée d’homme qui, un certain novembre 1954 avait fait serment en prononçant aussi ces trois petits mots :«YES WE CAN » en arabe en kabyle en chaoui ? Rappelons nous, là aussi le dragon a été terrassé . Merci monsieur OBAMA pour cette leçon et ces trois petits mots qui, bien que prononcés avec calme et sereinement, tonnent pour nous comme des gifles cinglantes et humiliantes, qui finiront peut être par nous sortir de notre léthargie. Vous étiez seul contre des millions ( de dollars, d’hommes et de préjugés) à l’instar de Ghandi en son temps, et vous avez vaincu, juste avec ces trois petits mots. Nous, nous sommes pourtant des millions face à une petite poignée de (…) qui nous violent depuis 1962 ou 1963, et nous sommes toujours tétanisés. Face à notre fardeau nous n’avons que deux mots« wach n’dirou » Alors, juste une question monsieur OBAMA, vos trois petits mots peuvent ils nous donner aussi ce pouvoir ? Pourrions nous à notre tour terrasser le dragon? Gagner nos droits ? Sauver notre dignité ? Assurer un avenir à nos enfants et à nos harragas ? Décider de nos dirigeants ? Vaincre la misère et ceux qui nous l’impose ?. La liste et longue et notre cœur est chargé. Alors si c‘est le cas commençons dès aujourd’hui à dire «YES WE CAN » pour déjà empêcher que notre constitution devienne une cuvette de WC que l’on remplit et qu’on vide sans notre avis. ET si tous les petits « we can » pouvaient se donner la main dès aujourd’hui, demain nous vaincrons cette fatalité qui nous ronge et , surtout nous terrasserons le « faraoun » , pour paraphraser un certain président qui voulait le faire et, ironie du sort veut maintenant ouvrir la voie à la dynastie des « faraouns » ).

Said Ouidir

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Commentaires (17) | Réagir ?

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BELKACEMI

Cest à l'image du peuple cacun trouve son compte. surtout vous les "journalistes". une que l'algérie aura des vrais journalistes peut être il y aura du changement.

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BRAHIMI

SALAM! JE ME SOUVIENS D'UNE EMISSION PASSEE A LA TV ET IL Y AVAIT COMME INVITE LE "JOURNALISTE" SAAD BOUAKBA ET JE ME RAPELLE L'ANIMATEUR LUI DEMANDANT DE DIR LE MOT DE LA FIN ET IL A DIT CECI: NOUS LES JOURNALISTES NOUS SOMMES LES PREMIERS DE CETTE SITUATION DRAMATIQUE DE L'ALGERIE CAR ON CACHE BEAUCOUP DE CHOSE SOIT ON A PAS LE COURAGE DE DIR LA VERITE SOIT ON EST COMPLICE DU POUVOIR AUSSI PRESQUE LES MEMES PAROLES CETTE FOIS CI DE LA PART DE RAHABI MINISTRE DE L'INFORMATION QUI REPONDAIT A UNE JOURNALISTE DE CANAL ALGERIE LUI DISANT SI VOUS VOYEZ QUE LE POUVOIR CENSURE ET PENALISE LES JOURNALISTES IL FAUT LUTTER POUR AVOIR UNE PRESSE LIBRE ET AUX PIRES DES CAS IL FAUT CHANGER DE METIER DE JOURNALISTE POUR NE TROMPER TOUT UN PEUPLE. HDITH KYASSE YA LES "JOURNALISTES"

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