Bush, McCain et Sarkozy félicitent Barack Obama

Bush, McCain et Sarkozy félicitent Barack Obama

Le Matin- Mercredi 6h17

George W. Bush, président américain, a appellé Barack Obama pour le féliciter de sa victoire lors d'une "superbe" soirée électorale, a indiqué la porte-parole de la Maison Blanche, Dana Perino. "Monsieur le président élu, mes félicitations ! Quelle nuit superbe pour vous, votre famille et vos partisans", a dit Bush, selon sa porte-parole. "Je promets que cette transition se passera en douceur. Vous êtes sur le point d'entreprendre l'un des plus grands voyages de votre vie. Félicitations, je vous souhaite d'y trouver du plaisir".

John McCain, candidat républicain battu, reconnaît sa défaite et indique avoir téléphoné à son adversaire démocrate Barack Obama pour le féliciter. "Le peuple américain s'est exprimé", déclare-t-il en direct à la télévision. "Cet échec c'est le mien, pas le vôtre". "Le peuple américain a parlé, et il a parlé clairement". "C'est une élection historique", a-t-il poursuivi. "Je reconnais la signification particulière qu'elle a pour les Noirs américains, la fierté qui doit être la leur ce soir".

Nicolas Sarkozy, chef de l'Etat français, a félicité Barack Obama pour sa "victoire brillante". "Recevez mes félicitations les plus chaleureuses, et à travers moi, celles du peuple français tout entier. Votre victoire brillante récompense un engagement inlassable au service du peuple américain. Elle couronne également une campagne exceptionnelle, dont le souffle et l'élévation ont prouvé au monde entier la vitalité de la démocratie américaine, en même temps qu'ils le tenaient en haleine", écrit le chef de l'Etat. "En vous choisissant, c'est le choix du changement, de l'ouverture et de l'optimisme qu'a fait le peuple américain. Alors que le monde est dans la tourmente et qu'il doute, le peuple américain, fidèle à ses valeurs qui font depuis toujours l'identité même de l'Amérique, a exprimé avec force sa foi dans le progrès et dans l'avenir", juge-t-il. "Ce message du peuple américain résonne bien au-delà de vos frontières. Au moment où nous devons faire face tous ensemble à d'immenses défis, votre élection soulève en France, en Europe et au-delà dans le monde un immense espoir. Celui d'une Amérique ouverte, solidaire et forte qui montrera à nouveau la voie, avec ses partenaires, par la force de l'exemple et l'adhésion à ses principes". "La France et l'Europe, qui sont unies depuis toujours aux Etats-Unis par les liens de l'histoire, des valeurs et de l'amitié, y puiseront une énergie nouvelle pour travailler avec l'Amérique à préserver la paix et la prospérité du monde. Soyez assuré que vous pourrez compter sur la France et sur mon soutien personnel".

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Commentaires (6) | Réagir ?

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valentini

Leur liberté mondiale d'agir, chapeau!

Après avoir répandu l'agent orange de la liberté sur les bois dormants nationaux où croupissent des êtres de la pire espèce, à un bras, à un oeil et surtout sans couilles, qui hurlent et rampent juste derrière la porte où se tient la jungle économique où le lion, le renard et la belette danse avec l'ours et l'aigle, le monde capitaliste a sorti de son chapeau électoral une autre image. Une fée de bonne urbanité, en rupture avec cette épouvantable histoire forestière qui rapporte l'histoire à sa façon, dans sa gueule, sur fond de friches nationales et déforestations sociales successives. En matière d'image, les croyants à la différence des philosophes parleraient d'apparition. Et tous les Martins alors de se répandre en sentences morales sur le tort bancaire commis et autres maximes de bonne gouvernance future. Est-ce l'éternel retour du même? Oui! Si on fait abstraction du qui et quoi, du double sujet capitaliste et prolétarien de cette politique compulsive. En contrepoint de ce surgissement, le coq français n'a pas failli à sa réputation. Regardez mes femmes, j'en ai aussi des brunes! Lui veut être comme lui, le président des néo-USA. Ce coq à la différence du coq d'église, gris girouette, est couleur caméléon ou rose pourpre du Caire. Pendant que le monde végète en noir et blanc, le voilà qui crève l'écran: coucou! C'est moi! Regardez! Je suis en couleur. L'italien monumental et béni le voit plutôt bronzé que coloré. Ça lui fait comme une ombre. L'Europe, en effet, n'est pas « e pluribus unum », en dépit de ses origines d'ailleurs falsifiées. C'est une vieille terre libérale qui allie les contrastes nationaux à la diversité de droite dont le principe de conservation reste, en toute situation, identique: agir pour que rien ne bouge. Dernier exemple en date, le traitement social-démocrate de la crise économique actuelle, d'abord niée pour être ensuite transformée en formidable chance de rebondir, tous ensemble!

Le chef de l'état capitaliste français, qui occupe le poste honorifique de président de la république, vestige atavique après Vichy, fait assaut de pédagogie non seulement auprès de son tout nouvel ami américain, mais également en direction de des collègues européens. Le temps des mondanités est terminé. C'est l'heure de se mettre au travail. Et ceux, les Angela, les Gordon e tutti quanti, y compris et surtout toute alternative anticapitaliste à la puissante faillite du capitalisme, qui « croivent » savoir mieux, que les autres se racontent des histoires. Personne sait. Ça, on le sait. L'une des caractéristiques du bon sens est sa subtilité. Sinon ça serait trop simple, tout le monde se bornerait à constater que le monde est comme il est; dangereusement complexe. Mais que veut dire « se mettre au travail »? Travaillons à le dire. Si l'ambiguïté demeure sur le sens de cette expression, hormis qu'aucune royale rotule, devant le travail, jamais ne se plia, et fatalement tête baissée dans le néant, adieu! car il n'y a pas que les vaincus qui s'enfoncent connement dans leur amour-propre, le reste, en forme de bilan global du libéralisme, encore porté, la veille, aux nues, sur un bouclier fiscal de quelques milliards d'euros, est d'une poignante lucidité: on nous a honteusement trahis! Et de reprendre du poil, en rappelant au baby-subprimers qu'on sait d'où ça vient cette crise américaine! Hier encore bancaire. Reste que la crise est là et que la récession est sur le point de pointer en masse à l'ANPE.

C'est vraiment une chance d'avoir engagé en France in extremis les bonnes réformes. Allongement du temps de travail, politique des heures supplémentaires, dimanche travaillé, retraite retardée à 70 ans pour complaire aux fous solidaires du capital qui mettent de l'argent à gauche, dans les paradis fiscaux, compression des salaires sous couvert de lutte anti-inflationniste, politique de l'euro fort, dumping social en faveur des entreprises, baisse des indemnités en matière de protection sociale et des remboursements médicaux, liquidation des acquis sociaux au profit des actionnaires, bref une grande et belle et vaste friche, en attendant la troisième régulation mondiale: la guerre entre blocs d'états capitalistes! Et ce ne sont pas des paroles en l'air. Sauf pour les imbéciles qui répètent sur commande: vive Hitler! Car il n'y a pas que les banques qui reçoivent des milliards. Avec la crise, s'amplifie la démagogie pur jus: vivons ensemble! Nous sommes tous Français français, prêts à travailler sept jours sur sept, de 7 à 77 ans, pendant mille ans. Et non pas, en style tout dernièrement um-populaire, des nègres immobiles, des salopes en mouvement, blablatant, ou une bande d'enculés qui ne pensent qu'à leur propre plaisir au lieu de travailler à la grandeur de la nation et à la prospérité des entreprises. Pour une seconde fondation, c'en est une! Non-violente, paraît-il. Le penseur des services parlera de cynisme des maîtres. Toujours à vouloir leur donner le beau rôle, même quand ça va mal. Non! Cette politique capitaliste est un plat conformisme qui joue à être dans la nuit et le brouillard. Histoire de nous préparer au sacrifice suprême. Un pronostic vital engagé sur le peau de qui? L'histoire le dira, comme dit l'imbécile supérieur. Et si on pariait sur la liquidation des états capitalistes, pour changer.

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benali

la manière dont s 'est deroulé le choix d 'Oubama à la tête le 1re puissance mondiale, par le peuple américain a égayé tous les habitants de la planète. Que dirons nous à ce monde le mois d 'avril 2009. Nous demanderons aux democrates etplus particulièrement à Mr Oubama d 'inviter Son excellence Bouteflika de ne pas briguer un 3 eme mandat peut être ça soulagera les algeriens azul

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