Panama papers : Issad Rebrab pourrait ester en justice Le Monde

Issad Rebrab, patron de Cevital.
Issad Rebrab, patron de Cevital.

Après les révélations faites mardi, le patron du groupe Cevital a finalement décidé de réargir.

Cité dans le cadre du scandale des Panama papers, Issad Rebrab a affirmé dans un communiqué transmis à nos confrères Liberté et Tsa qu’il a instruit un avocat parisien pour porter l’affaire devant la justice française. Déjà, la chargée de communication du groupe Cevital a fermement démenti l’existence de cette société. Parlant au nom de Rebrab elle affirme "qu'il n'a jamais eu de société aux îles Vierges britanniques.

Les faits. Dans un article signé par Lyas Hellas, Le Monde affirme en se basant sur les révélations de Panama papers qu’Issad Rebrab a eu recours au cabinet Mossack Fonseca pour ouvrir une société offshore en 1992. Dicorma Entreprises Ltd, basée aux îles Vierges britanniques, sera liquidée, ajoute le quotidien français quatre ans plus tard. Se basant sur les documents obtenus par le Consortium international des journalistes d'investigation, le journal français révèle que "le cabinet panaméen a transféré les activités - en particulier la gestion du compte UBS - de la société dissoute à une structure offshore, Anilson Management Ltd, domiciliée dans un autre paradis fiscal, l'île de Niue, dans le Pacifique sud". Dans la seconde partie du papier, le journaliste revient sur les conditions d’ascension du patron de Cevital. Le quotidien français écrit que "si Cevital, créé en 1998, est devenu ce qu'il est, c'est parce que le patron a bénéficié pendant très longtemps de monopoles sur les importations de produits de grande consommation". Et de rappeler ses activités dans le rond à béton.

Dans cette déclaration reprise par nos confrères, Issad Rebrab dément les informations rapportées par le quotidien sans aller dans le détail : "À la suite de la publication par le journal Le Monde de l’article «Les dessous de l’ascension fulgurante de l’industriel Issad Rebrab» paru dans l’édition du 26 juillet 2016, je démens catégoriquement ces accusations factuellement fausses selon lesquelles je serais impliqué dans le dossier Panama Papers». Plus loin, le patron de Cevital ajoute : "J’ai demandé à Me Jean-Pierre Mignard, avocat au barreau de Paris, d’examiner les conditions de réparation pouvant aller jusqu’à une plainte en diffamation". Ce qui laisse augurer que le patron de Cevital va sans doute poursuivre en justice le quotidien français du soir.

L.M.A.

Plus d'articles de : Actualité

Commentaires (14) | Réagir ?

avatar
adil ahmed

merci pour les informations

wanissa

avatar
chawki fali

merci pour l'iformation

visualisation: 2 / 13