Adaptation du système de formation des magistrats aux standards internationaux

Les élèves magistrats ont honoré le président de république en sa qualité de premier magistrat.
Les élèves magistrats ont honoré le président de république en sa qualité de premier magistrat.

Le ministre de la Justice, garde des sceaux, Tayeb Louh, a estimé lundi à Alger nécessaire une révision du système de formation des élèves magistrats en adéquation avec les profondes mutations socio-économiques que connait le monde.

M. Louh qui présidait, en présence de plusieurs ministres et hauts responsables, la cérémonie de la sortie de la promotion "Mohamed Teguia" d'élèves magistrats, a plaidé pour une "une révision horizontale et verticale du système de formation et son adaptation afin qu'elle assure la réalisation des objectifs assignés". Selon le ministre de Justice, "La responsabilité du juge qui consiste à assurer une saine application de la loi est à la fois une mission noble, lourde et pénible". Elle "se conformer aux obligations et qualités consacrées par le statut particulier de la magistrature, la charte de la déontologie du magistrat et les conditions de préservation de la dignité et l'autorité du corps de la magistrature ainsi que la confiance du citoyen".

Il a affirmé également que "l'indépendance du pouvoir judiciaire consacrée par la Constitution se matérialise avant tout, par l'indépendance effective du magistrat et du degré d'application de la loi", faisant remarquer que cela "se concrétisera par l'acquisition de connaissances scientifiques et pratiques mieux adaptées aux règles de la pratique réelle de la profession permettant ainsi au magistrat d'être indépendant, n'obéissant qu'à sa conscience et à la loi".

A cette occasion, il a appelé à "redoubler d'efforts afin de garantir les droits et les libertés des personnes, de préserver les biens publics et privés et de protéger la cohésion sociale de toute tentative pouvant entraver son développement, porter atteinte à sa sécurité et à sa stabilité".

Au plan international, le ministre de la Justice a estimé nécessaire la coopération internationale, l'élargissement de l'échange d'expériences, le développement des mécanismes de coopération avec les organisations régionales et internationales et ce à l'échelle bilatérale avec les pays concernés.

Cette coopération s'avère désormais nécessaire pour concrétiser les objectifs communs de lutte contre les crimes transnationaux, renforcer la sécurité et la paix et enfin booster le développement dans les domaines économique cultuel et scientifique", a-t-il encore ajouté.

"Nous continuerons à œuvrer dans cette perspective à travers le maintien de l'envoi de délégations composées de magistrats car nous demeurons convaincus que le message de la justice est un droit humanitaire que revendique tout être humain et que l'échange d'expériences avec autrui n'est que bénéfique et amène une plus-value pour les deux parties", a-t-il conclu.

Les élèves magistrats au nombre de 453 lauréats, ont honorés, a l'occasion de la sortie de cette 24e promotion, le président de république en sa qualité de premier magistrat du pays.

Synthèse L.M./APS

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Commentaires (2) | Réagir ?

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Rabah IBN ABDELAZIZ

Avant de dire former des magistrats aux droits internationale: d'abors commencez vous même le clan de la mafia au pouvoir à vous conformez aux droits algérien et en suite parler de droit internationale?. Vous faites des lois à appliqués aux peuple, mais vous vous chiers dessus ?.

Allez racontez vos bobards ailleurs louh et ton minable de chef mafieux.

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Bachir Ariouat

Avant commencer par former des magistrats futurs aux normes internationales, il faut d'abord commencer par vous formez-vous mêmes, Monsieur le Ministre de l'injustice Algérienne.

Vouloir former dans les prochaines années, c'est dire je suis dans l'incapacité de faire respecter le droit Algérien d'abord puis le droit international ensuite.

Mais, c'est vrai, la justice internationale et ses règles ne viennent pas du droit divin des cieux, des arabes.