DOCUMENT : Le nouveau discours encenseur du nouveau candidat Bouteflika

DOCUMENT : Le nouveau discours encenseur du nouveau candidat Bouteflika

Extraits du message autoglorifiant adressé vendredi un message aux Algériens à l'occasion du 54e anniversaire du déclenchement de la Révolution du 1er novembre 1954 par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika.

L'Algérie a posé, durant ces dernières années, les fondements d'un développement global, que ne peuvent dénigrer que les âmes envieuses ou pessimistes. Les réalisations éclatantes accomplies dans la construction des infrastructures de base, des barrages, des universités, des écoles et des logements, ainsi que dans les domaines de l'éducation, de la formation et de la promotion de la recherche scientifique aussi bien que dans la dynamisation de la création artistique et culturelle, outre la stabilité qui confère à l'Algérie davantage de crédibilité sur la scène internationale, traduisent réellement les mutations positives opérées dans le domaine du développement national.

Nous témoignons de ces avancées sans verser dans la jactance ou le matraquage médiatique car nous demeurons convaincus qu'il est de notre devoir de servir notre peuple avec la même loyauté et la même détermination dont a fait preuve la génération de novembre.

Nonobstant le caractère délicat des choix que nous avons adoptés notamment ceux de la concorde civile et de la réconciliation nationale globale, nous avons triomphé de ces écueils, forts de notre confiance en la justesse de ces options qui sont, à elles seules, à même de rétablir la sécurité, consolider la paix civile, resserrer les rangs de la Nation et acculer les takfiristes qui seront vaincus par la volonté du Tout-Puissant. Les choix en question déteignent au demeurant sur les plans économique, social et politique, étant donné que le développement est une entreprise qui nécessite le concours et la complémentarité de toutes les données matérielles et morales.

A la faveur de ces choix, nous allons faire face au séisme économique qui se prépare et à ses répliques préjudiciables, en premier lieu, aux économies faibles des pays en développement. Notre souci majeur est de substituer à la manne pétrolière, la valeur ajoutée du travail productif sur le plan, matériel, intellectuel et technologique, et ce, en puisant dans des alternatives à rechercher dans l'agriculture, et les industries diverses notamment les industries de transformation, et en accordant davantage d'intérêt pour les services et les sources d'énergie autres que les hydrocarbures.

J'exhorte nos jeunes à adhérer à cette démarche, à miser sur le travail productif et à favoriser l'activité intellectuelle afin d'exploiter à bon escient les richesses et les ressources du pays et abandonner définitivement les mirages que nous font miroiter les chaînes satellitaires qui ne cessent de faire la propagande à une prétendue prospérité à rechercher outre-mer.

Si nous évoquons et rappelons les hauts faits de nos aïeux pour en tirer les enseignements qui s'imposent, nous nous devons de focaliser notre attention sur nos jeunes, dignes successeurs de leurs ascendants, pour les porter à assimiler les leçons, recevoir le flambeau, conserver le legs, sauvegarder les acquis et partant, se lancer dans la dynamique du développement.

Plus d'articles de : Actualité

Commentaires (23) | Réagir ?

avatar
noredine

oui c est vraie, tu a construit beaucoup de choses dans le pays, mais estime toi heureux a cause du cours de pétrole, si par exemple le prix pétrole etait trés bas, que ferais tu monsieur le président ? rien !! la preuve, coté economie, le pays stagne toujours, méme avec ses milliards ! un chef de gouvernement comme belkhaddem (ex instituteur au primaire) peut conduire un pays a la modernité ? un affairiste comme ouyahia peut faire quelques choses pour les jeunes ? il a déja prouvé dans le passé qu il ne pourrait rein faire par incompétance !

les vraies elites de l algerie ne sont pas en algerie, tous parti, ils ont eu marre de cette politique bananiére, de méme gens au gouvernement qui changent uniquement de poste....

monsieur le président je vous en supplie, laissez l algerie et parter vivre ailleurs... il y a des gens qui aime l algerie.

farid de Montréal

avatar
tig

Le bilan de Boutef et ses acolytes ? Le voilà : La trahison des patriotes par le pouvoir, la conciliation nationale avec les égorgeurs, l’élargissement d’une caste de criminels du droit commun (corrupteurs corrompus), l’éviction de cadres honnêtes de leurs postes stratégiques, la fermeture du champs politique, à l’exception des partis pour le rôle de figurants et de lièvres, la dégradation de la situation socio économique de la quasi-totalité des couches sociales, d’oû le phénomène social de soulèvements de la paysannerie algérienne dans la campagne dont : Qui demande du travail, qui demande de l’électricité, qui demande de l’eau, qui demande une commune, qui demande une maternité, qui demande un école, qui demande un désenclavement, qui demande un logement social, qui se soulève contre la HOGRA !

Le bilan, c’est la saignée de la fuite des cerveaux algériens vers d’autres cieux plus cléments, c’est les jeunes harragas vers l’outre mer, c’est la prolifération du hachiche dans nos écoles toutes catégories confondues, c’est le phénomène de la traite des femmes, c’est le retour massif des anciennes épédemies qu’on a -jadis- oublié un certain temps révolu !

Le bilan, c’est la dégradation : de l’école algérienne et de l’agriculture algérienne jusqu’ à importer la patate des cochons et laisser la datte algérienne se vendre en Europe sous labelle tunisien !

Le bilan, c’est les suicides au quotidien, la prolifération des maladies chroniques et le démantèlement du système de sécurité social algérien (Système de répartition et de solidarité par excellence), par le financement des sociétés privées neuves ou en difficultés, par l’argent de la CNAC !

C’est quoi le bilan, en dehors de la renaissance de l’obscurantisme matérialisé par le retour en force de la dynastie des Zaouïa et la mise en scelle du salafisme pur et dur. C’est la fermeture des journaux non affiliés au pouvoir, la mise en prisons des plumes libres et indépendantes, la mise sous scellé du mouvement associatif par l’opium et le bâton. Le bilan ? C’est le pouvoir qui-en dilapidant les richesses des générations futures et en dégradant l’économie traditionnelle des couches déshéritées- a failli dans la gestion de son soit disant programme politico économique !

Malgré tout ça, le pouvoir revendique à travers la révision de la constitution nationale une continuité procederale, qui s’appelle : Boutef, Président à vie.

Que tout le peuple se suicide ou perd la raison, c’est ça le dictat des éléphants. Que ceux qui n’en veulent pas, n’ont qu’à se révolter, quitter le pays, accepter ou taisons nous tous !

D’ailleurs, ils ont fait démarrer la machine de guerre électorale à la veille du premier novembre 2008.

C’était leur premier novembre depuis 1954. Le reste, était qu’une chère à canons !!!!!!!!!

visualisation: 2 / 23