Attentat de Nice : le FN demande au gouvernement des explications sur les failles de la sécurité

La police patrouille à Nice au lendemain de l'attaque
La police patrouille à Nice au lendemain de l'attaque

Le Front national a rendu public, ce 21 juillet, un communiqué de presse dans lequel il demande au gouvernement de s’expliquer quand aux failles du dispositif de sécurité le soir du 14 juillet à Nice

Le parti d'extrême droite tire à boule et rouge sur le ministre de l’Intérieur et du Premier ministre selon lesquels rien ne pouvait être fait pour tenter d’empêcher ce drame qui, pour rappel, a fait 84 victimes en l’espace de 10 minutes.

"Cette assertion est fausse", lit-on dans ledit communiqué. "En plus, les révélations de l’enquête de Libération ont fait apparaître un mensonge scandaleux sur le niveau insuffisant de mobilisation des services de l’Etat le soir de l’attaque. Ce que dit aujourd’hui le ministre ne correspond pas du tout à ce que l’Etat disait les jours qui ont suivi le drame".

Ces failles de sécurité sont d’autant plus incompréhensibles que le mode opératoire de l’attentat faisait partie des possibilités explicitement formulées, à plusieurs reprises, par l’Etat islamique dans sa propagande, souligne-t-on.

Bernard Cazeneuve déposera-t-il sa démission ?

Les médias parlent de démission. Dans le communiqué du FN la tête de Bernard Cazeneuve a aussi été abordée. Cependant ce n'est pas la première fois que la droite et le FN demandent la démission du ministre de l'Intérieur ou du Premier ministre. Pour Bernard Gazeneuve il n' y a pas eu de "failles sécuritaires" ; il a accusé le quotidien Libération de "complotisme après avoir pourtant confirmé les faits avancés par le journal, apparaît désormais inévitable".

Le site en ligne du quotidien de droite Le Figaro a lancé ce soir à 20h43 un sondage sur la démission du ministre de l’Intérieur. En l’espace d’une heure, le sondage a enregistré plus de 32000 votants. On attendra les résultats pour connaitre le choix respectif des Français qui selon le parti d'extrême droite "ont droit à la vérité sur les circonstances de ce terrible attentat".

De Nice, Mounir Outemzabt

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