Sansal et Bachi interdits au salon international d’Alger
Les services de censure installés au niveau du Palais des expositions ont interdit six titres au Salon internationale du livre, dont le livre de Boualem Sansal « Le village de l'Allemand », et l’ouvrage de Salim Bachi « Tuez les tous », révèle le quotidien algérien Echorouk.
Aucun motif n'est avancé, mais le quotidien croit savoir que le livre de Sansal a été interdit d'exposition à cause des "positions extrémistes de l'auteur" et de ses propos au Nouvel Observateur », critiquant le ministre algérien des Moudjahidines (ancien combattants) pour ses propos sur le lobby juif en France.
Salim Bachi est un jeune romancier né à Alger en 1971, auteur de deux romans précédents ont été publiés aux ةditions Gallimard : “Le Chien d’Ulysse”, en 2001(Goncourt du Premier roman, Bourse Prince Pierre de Monaco de la découverte, Prix littéraire de la vocation 2001 décerné par la Fondation Marcel Bleustein-Blanchet) ; et “La Kahéna”, en 2003.
Dans "Tuez-les tous", un roman de 144 pages,son nouveau livre, il développe cette trame : Le 11 septembre 2001, un terroriste, aidé de ses complices, prend le contrôle d’un avion et le précipite sur le World Trade Center. Salim Bachi retrace la vie et les pensées de cet homme quelques heures avant la tragédie. « Ils marchaient dans la nuit noire. Elle versait des larmes. Il détestait ça. Il avait envie de la tuer. Il tuerait l’Amérique à travers elle. Et demain matin, il garderait les yeux ouverts quand il lancerait le Boeing 767 de la compagnie American Airlines sur les deux tours les plus orgueilleuses de l’humanité. Les yeux grands ouverts. », écrit Salim Bachi dans son roman qui ne sera pas, malheureusement pas disponible en Algérie avant longtemps.
L.M.
Commentaires (7) | Réagir ?
farouja, pour tous ce que vous venez d'ecrire je souhaite vivement l'avènement d'un état makiste en kabylie pour que vous nous montriez f'hametkem et que nous puissions vérifier le bien fondé de vos attaques hystériques contre les arabes et les musulmans.
Mr Bouteflika avait dit un jours que la democratie etait une culture et qui s'apprends et je pense qu'ont est de bons eleves. La question, qui sont ces eleves?Ce qui s'expriment se qui ne dorment pas ce qui se perfectionent chaque jour ou peut-etre ce qui denoncent l'injustice le mepris l'humiliation ou la HOGRA, pour qu'un jour peut-etre notre cher pays change a jamais et sans recul. Ou les bons eleves sont ce qui nous gouvernent ce qui nous dictes les lois injustement votes et acceptes. Je voudrais bien savoir qui sont ces eleves et dans quel rang il se situent. mal heureusment en ne connais que des mediocres. La reponse de Mr Bouteflika n'est que pur et dur egocentrisme. Quel honte!!!!!