L'Algérie au 121è rang dans le classement mondial de la liberté de la presse 2008

L'Algérie au 121è rang dans le classement mondial de la liberté de la presse 2008

L'Algérie se classe au 121è rang dans le classement mondial de la liberté de la presse 2008 établi par Reporters sans frontières.
RSF souligne que "des législations liberticides en Algérie envoient régulièrement des journalistes en prison, en violation des standards démocratiques prônés par l’ONU."
Notre pays se situe entre deux blocs : le bloc des prétendus "grands pays" qui "se comportent délibérément de manière brutale, injuste ou simplement inquiétante" et le bloc des "des pays hésitant entre répression et libéralisation, où les tabous restent inviolables".
Dans le premier bloc on retrouve des pays à l’instar du Venezuela (113e), "où la personnalité et les oukazes du président Hugo Chavez sont parfois écrasants, la Russie du duo Poutine-Medvedev (141e) exige un contrôle strict des médias publics et d’opposition. Comme Anna Politkovskaïa, chaque année des journalistes tombent sous les balles "d’inconnus" souvent proches des services de sécurité dirigés par le Kremlin.également. Dans le second bloc, on note le Gabon (110e), au Cameroun (129e), au Maroc (122e), à Oman (123e), au Cambodge (126e), en Jordanie (128e) ou en Malaisie (132e), par exemple, évoquer la personne présidentielle ou royale, son entourage et ses éventuelles turpitudes sont des interdits absolus.
La liste établie pour la période allant du 1er septembre 2007 au 1er septembre 2008 met non seulement en évidence la place prééminente occupée par les pays européens (les 20 premières places sont tenues par les pays de l’espace européen, à l’exception de la Nouvelle-Zélande et du Canada), mais également la position très honorable de certains pays d’Amérique centrale et des Caraïbes. En effet, en 21e et 22e positions, la Jamaïque et le Costa Rica côtoient la Hongrie (23e), à quelques positions devant le Surinam (26e) ou Trinidad et Tobago (27e). Ces petits pays caribéens se classent même bien mieux que la France (35e), qui recule encore cette année en perdant quatre places, ou que l’Espagne (36e) et l’Italie (44e), deux pays toujours plombés par la violence mafieuse ou politique. Selon les critères retenus pour ce classement, il ne manque qu’un point à la Namibie (23e), un grand pays pacifié d’Afrique australe, qui se classe cette année en tête des pays africains devant le Ghana (31e), pour entrer dans le peloton des vingt pays les mieux classés.

Le point commun des pays du peloton de tête, aux disparités économiques immenses (le ratio entre le PIB par habitant de l’Islande et celui de la Jamaïque est de 1 à 10), est d’être gouvernés par un système démocratique parlementaire. Et, surtout, de n’être pas engagés dans une guerre.
"Le monde de l’après-11 septembre est désormais clairement dessiné. Les grandes démocraties sont déstabilisées et placées sur la défensive, grignotant peu à peu l’espace des libertés. Les dictatures les plus puissantes économiquement revendiquent leur autoritarisme avec arrogance, profitant des divisions de la communauté internationale et des ravages des guerres menées au nom de la lutte contre le terrorisme. Les tabous religieux ou politiques s’imposent chaque année davantage à des pays qui avançaient auparavant sur la voie de la liberté", a déclaré Reporters sans frontières.

"Dans ce contexte, le musellement général à l’oeuvre dans les pays fermés au monde, dirigés par les pires prédateurs de la liberté de la presse, continue dans une absolue impunité, à mesure que les organisations internationales, comme l’ONU, perdent toute autorité sur leurs membres. Cette dérive mondiale donne d’autant plus de relief aux petits pays économiquement faibles, qui garantissent malgré tout à leur population le droit de n’être pas du même avis que le gouvernement et de le dire publiquement", a ajouté l’organisation.

L.M.

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Commentaires (6) | Réagir ?

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Normal

Je me demande si Nos quotidiens Nationaux de Publicité sont considérés comme quotidiens d'information par cette structure ?

Il Ne faut pas se tromper, messieurs en Algérie les Journaux d'informations crédibles sont condamnés par le régime maffieux qui gouverne le pays... quant aux journaux qui activent, ils ne font qu'amasser des fortunes.. rien d'autre, parfois ils roulent clairement pour tel ou tel Clan du Pouvoir, qui le protége.

C'est exactement le même Cas pour les partis et associations, Sels sont agrées et encouragés ceux qui sont crées par des Clans du pouvoir pour servir des dessins de ces mêmes clans et Non ceux avoués, dans les Statuts !

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cartonvert

Ce resultat est, je pense un peu injuste envers l'algerie!

Bien sure qu'il y a des bavures mais cependant il y a quand meme une certaine liberte. Toujours un peu unportunee mais...

Pour certains, il y a "la self-censure" pour d'autre, il vaut mieux se comporter en "imbecile" que d'etre un cauchemar ambulant!!!

121 est quand un chiffre

errone. Eh bien messieurs, meme ceux qui se pretendent etre libres, s'etaient amalgames

avec les enthusiates il y a quelques instants seulement.

A bon entendeur...

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