Hamid Grine veut empêcher le rachat d'El Khabar par Issad Rebrab

Hamid Grine.
Hamid Grine.

Le ministère de la Communication a introduit une action en référé auprès du tribunal de Bir Mourad Raïs à Alger pour se prononcer sur la conformité du rachat du groupe de presse El Khabar par du groupe agroalimentaire Cevital avec les dispositions du Code de l'information, a-t-on appris mercredi auprès du ministère.

Aussitôt dit, aussitôt fait. Hamid Grine, le ministre de la communication a souligné il y a quelques jours son mécontentement suite au rachat d'El Khabar par le groupe Cevital. Voilà qu'il introduit l'affaire en justice. Et surtout en référé.

En effet, l'affaire devrait être jugée en référé dimanche prochain par ce tribunal, a-t-on précisé de même source. L'argument de cett affaire ? Le ministère l'a déniché dans l'article 25 du Code de l'information pour "s'opposer à cette transaction".

L'article 25 du Code de l'information de 2012 stipule : "Une même personne morale de droit algérien ne peut posséder, contrôler ou diriger qu'une seule publication périodique d'information générale de même périodicité éditée en Algérie".

Le Président-directeur général du groupe Cevital, Issad Rebrab, étant déjà propriétaire du quotidien Liberté, les dispositions du Code de l'information et, par conséquent l'application de l'article 25, l'empêchent de racheter El Khabar. Le ministre de la Communication, M. Hamid Grine a déclaré, lundi dernier, que son département "allait regarder la loi pour voir si ce rachat est légal ou pas", rappelle-t-on.

Cevital a acquis plus de 80% des actions du groupe El Khabar, qui est une Société par actions (SPA) incluant le journal éponyme, la chaîne de télévision KBC, les imprimeries et une société de diffusion.

La transaction, qui est estimée à 4 milliards de dinars, est intervenue suite à des "dissensions entre les actionnaires du groupe de presse El Khabar et non en raison de difficultés financières", selon une source de ce groupe de presse.

Ce n'est pas la première fois qu'Issad Rebrab est l'objet d'obstrcutions multiples à l'investissement. N'étant pas en odeur de sainteté avec l'actuel clan au pouvoir il a vu nombre de ses projets industriels bloqués. Primé en Italie, il a été la cible du très controversé ministre de l'Industrie, Abdeslam Bouchouareb.

L.M./APS

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Commentaires (18) | Réagir ?

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mhand said

cette maffia dirigeante, n allait elle pas émettre un avis de recherche contre mr. rebrab, pour l arrêter et le casser ?, d ailleurs, le pauvre, en ce moment, n est il pas contraint a rester hors de son pays, pour avoir la vie sauve ? comme mr. ait ahmed, ce n est pas cette maffia qui a tue mr. boudiaf, qui l a contraint a s exiler en suisse, sinon, ils le tuent ?

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mhand said

ces gens, pour le moment, ils arrivent a leurs fin, avec cette justice qui marche avec des coups de telephones.

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