Abdelaziz Belkhadem contredit Ouyahia et réclame des mesures pour faire face à la crise financière mondiale

Le secrétaire général du FLN Abdelaziz Bellkhadem ne partage pas l'optimisme du gouvernement Ouyahia. Il exige des mesures de préventions contre les risques de la crise financière mondiale. « L'Algérie ne vit pas dans une boule, isolée du reste du monde. Cette crise financière aura des conséquences sur notre économie, via la réduction des recettes pétrolières. Nous voulons des mesures pour y faire face », a déclaré M. Belkhadem, jeudi à Alger, au cours d'une rencontre sur l'impact de la crise financière sur l'économie nationale. Cette rencontre a eu lieu au siège du FLN avec la participation d’universitaires, d’experts économiques et de parlementaires.

L'ancien chef du gouvernement et patron du parti majoritaire à l'Assemblée populaire nationale contredit ainsi les propos du chef du gouvernement Ahmed Ouyahia, du ministre des Finances Karim Djoudi et du gouverneur de la Banque d'Algérie, Mohamed Laksaci et du ministre de l'Energie et des mines Chakib Khelil concernant l’impact réel de la crise sur l’Algérie. Ces quatre hauts responsables de l'Etat ont assuré à plusieurs reprises que l'Algérie est à l'abri de la crise financière mondiale.

Source : TSA

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Commentaires (31) | Réagir ?

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yalatif

Messieurs du "Matin", pourquoi avez-vous censuré mon post de participation au debat autour de l'article ci-dessus que j'ai envoyé le 17 Octobre 2008? N'êtes-vous pas chantres de la liberté d'expression?

Malgré le prejudice du retard, je vous envoie ci-dessous, une deuxieme fois, pour publication, la copie conforme.

Merci de me publier, bon courage et à tres bientôt.

Belkhadem veut se replacer et il n'est pas étonnant qu'il s'agite afin d'y parvenir. C'est de bonne guerre.

J’aimerai dire qu’il y a sur terre deux sortes de pouvoir qui dirigent les peuples par le moyen de la peur: le pouvoir religieux et le pouvoir politique. Plus tu présentes le spectre de la peur à une population, plus cette dernière aura besoin de se sentir protégée. Ainsi elle deviendra docile et s'abandonnera à la volonté de son "protecteur" qui en fait n'est qu'un imposteur. Souvent à contre coeur, elle fait sien son programme, et elle se saigne s'il le faut pour l'aider à le réaliser. Quand le cycle arrive à son terme, et que cette population constate que sa dernière situation est pire que la première, c'est trop tard pour elle, le mal est déjà fait. C'est alors qu'il viendra un autre imposteur avec une nouvelle idée, toute aussi originale, mais s'appuyant toujours sur la peur. Depuis toujours il y a eu le bon gouvernant (qui ne s'appuie pas sur la peur ou sur la ruse, ce qui du reste est pareil) et le mauvais gouvernant. Depuis toujours il y a eu le gouvernant juste et le gouvernant méchant. Depuis toujours il y a eu le gouvernant patriote et le gouvernant mercenaire, depuis toujours il y a eu le gouvernant sage et le gouvernant insensé. Ce phénomène ne date pas d'aujourd'hui.

Alors, à ce que je vois, pendant que le gouvernement Ouyahia rassure, Belkhadem veut: je le cite:"des mesures pour faire face à la crise".

Or, si ma mémoire est bonne, Ouyahia a pris dès son installation, les mesures dont parle Belkhadem. En temps de crise ou de prévision de crise, il est évident que les décisions sont impopulaires et valent à son auteur une levée de boucliers. L'économie étant la science des choix, il est clair que devant une situation où les ressources sont inférieures de beaucoup, aux besoins, on recourre aux choix optionnels, ça veut dire que notre marge de manoeuvre se rétrécit et notre éventail des choix se rétrécit également et qu'on opte pour l'essentiel et on abandonne le superflu.

Des fois lorsque la situation est tellement grave on opte pour l’essentiel de l’essentiel. Or, il se passe que beaucoup de gens et certains pans de la société et même d'ailleurs, se repaissent de ce superflu. Ce superflu est devenu la règle au lieu d'être l'exception. La lutte contre le gaspillage et la corruption, jusqu'à l'arrêt de financer les zaouïas en passant par le ménage dans le secteur bancaire et économiques, et la liste est longue, sont autant de décisions qui sont à prendre dans de pareils cas et que Ouyahia, pour le faire, n'a pas attendu la panique feinte et le sursaut révolutionnaire de Belkhadem.

Pour le reste, je suis du même avis que Ulysse.

Très amicalement.

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Rabah

En lisant le petit commentaire du Sieur Zeid, je me suis ca ne valait pas la peine de repondre, finalement je me suis ravise et j'aimerai dire a Mr Zeid c'est a cause des esprits comme le tien qu'on ne vaut pas un iota sur la scene internationale. Je vis au Canada, au Quebec plus precisement, il m'a ete donner de faire un certains nombre d'observations pour celui qui voudrai bien voir. Quand un juif nouveau immigrant arrive a l'aeroport de Montreal, il trouve un trousseau de clefs d'un appartement dont six mois de loyer sont payes par ses freres Juifs en plus d'une envellope pleine de Dollars. En retour il doit cotiser pour aider les prochains arrivants a s'installer confortablement. Les Italiens sont comme l'armee du General Cesar ils avancent et deblaient le terrain pour les nouveaux arrivants. Pareil pour les Chinois, les Vietnamiens. A Montreal, il existe un hopital Juif, un hopital Italien, un hopital Chinois, et nous Musulmans (particulieremnet les Algeriens) dans tout ca.... Rien. Quand un de nos compatriote decede ici au Canada on a du mal a ammasser suffisament d'argent pour lui garantir un enterrement dans notre terre natale. J'arrete la, pour ne pas ecoeurer les lecteurs, je voudrais simplement rafraichir la memoire de Mr. Zeid lui dire c'est le roi de la Mauritanie (Maroc actuel et une grande partie de l'ouest Algerien) qui a trahi (vendu) le Grand JUGURTHA aux Romains. Sache Mr Zeid que de tout temps les envahisseurs de l'Algerie arrive de l'est (Tunisie et Lybie actuelles) ils sont combattus par le centre de l'Algerie et la trahison est le fort des gens de l'ouest.

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