L’Algérie et la crise financière mondiale : 5 questions au ministre des Finances

Le ministre des Finances, Karim Djoudi, qui revient de Washington, après avoir pris part aux travaux des Assemblées générales du FMI et de la BM, s'est laissé surprendre en répondant aux préoccupations de nos lecteurs au sujet de la crise financière qui secoue les marchés financiers internationaux. Ecoutons-le.

Quel est l'impact de la crise financière internationale sur l'économie algérienne ?
Karim DJOUDI :
En tout état de cause, l'Algérie est protégée contre la crise financière mondiale. A ce titre un des anciens directeurs généraux de la Banque mondiale a affirmé que la situation de l'économie algérienne se présente comme la face positive de la crise financière mondiale .
A cela plusieurs raisons ayant concouru à ce bon pronostic dont nous pouvons citer à la fois la réduction de notre désendettement intérieur et extérieur et la constitution d'un fonds de régulation des réserves de change qui constituent de fait des mesures mises en œuvre pour assurer la protection de notre économie. Justement en évoquant le fonds de régulation des réserves de change, un fonds qui équivaut à près de 40% du PIB cela nous permet d'effectuer des dépenses en termes de visibilité pour 5 ans en termes de financement.
C'est ensuite le refus de constituer des fonds souverains car au regard de la situation de crise mondiale, tous les pays qui ont opté pour les fonds souverains sont en train de payer la facture de la crise.
C'est ensuite le refus de la convertibilité du compte capital car autrement on aurait eu un mouvement de sortie des capitaux et nous aurions ressenti les effets de la crise .

Comment se présente la situation et quelles en sont ses effets ?
Sur un plan général, nous vivons une situation de crise financière internationale qui a touché fondamentalement les Etats-Unis d'Amérique, les pays de l'Union Européenne et qui affecte maintenant par effet d'entrainement des pays d'Amérique latine, d'Asie et d'Europe de l'Est.
Ces pays qui sont touchés par la crise du fait qu'ils sont présents dans les marchés financiers, vivent du capital financier connaissent maintenant un mouvement de retrait de ces capitaux internationaux. Ce qui les expose fortement à des problèmes en matière de liquidité .

Des projections ?
« Les prévisions du FMI et de la BM prédisent une baisse globale de la croissance dans le monde marquée par une baisse de la croissance aux USA, dans les pays de l'union européenne, une stabilité de la croissance en Chine et une légère diminution de la croissance en Inde ».

Des informations sur les tendances des cours des prix des produits alimentaires ?
« Concernant la situation globale des cours des produits alimentaires de première nécessité, notamment les blés et le lait, les institutions financières internationales misent sur la tendance baissière des prix de ces produits ».

Quelle est la tendance des taux de change des devises ?
Au plan des taux de change des devises, on parle du renforcement du dollar américain contre l'Euro. Au sujet du cours du marché énergétique qui enregistre des fluctuations à la baisse du prix du baril de pétrole, les observateurs se projettent sur des tendances à la baisse du prix du baril de pétrole dans des fourchettes comprises entre 80 et 70 dollars sans pour autant connaître avec exactitude les impacts de la crise sur le cours des choses tant l'équation de la croissance économique mondiale déterminera son cours sur les marchés mondiaux .

Propos recueillis par Houria A - El Moudjahid

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Commentaires (15) | Réagir ?

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janzimouh

bonjour toule monde

je ne sais pas si l'algerie à deja une economie mais ce que je sais c'est que l'algerie a quelque baril de petrole à venfre et tire des recete recor de cette vente apres veiller à repartition des richesse entre les homme des colisse et le cytoyen que ce qu'il gagne que le mepris à son egard et les jeune sutout y a une partie qui font la horga un partie qui s'engage dans le terrorisme et la le ministre des finace parle de l'economie algerienne quelle economie quelle peuple et quelle algerie t'as raison nabil depuis l'independance ou à vrai le transfert de depandance de lafrance vers ses serviteur en algerie on a jamais eu de paix ni de prosperite. je pense qu'il est temps de dire au chat que tu es un chat et arreter de tromper le peuple algerien contruison l'avenir de notre pays et arreteton de subir cette avenir.

moi je ne suis pas d'accord avec le pouvoir puisque l'argent de petrole on en profite pas soit on est algerien ou non donc j'appelle à l'indipendance de kabylie pas l'autonomie mais une vrai independance qui va nous ouvrirt les orizon notre va s'ouvrir sur le monde meme sur israel ce pays intouchable par les crise

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nabil

je ne sais pas si le prénomé "ulysse" est trés naîf ou bien complice avec le pouvoir. Il dit qu'il faut consommer algérien pour endiguer la crise, mais c'est qui qui a encouragé l'import export au détriment de l'économie algérienne. N'est-ce pas le pouvoir en place? cette politique de l'importation massive et de produits bas de gamme n'a engendré que des pertes pour l'économie algérienne: fermeture des PME algériennes notamment dans le textile, chômage massif et disparition du tissu industriel algérien, médiocrité de la qualité des produits chinois et asiatiques importés. Les profiteurs de cette situation sont bien sûr le grands barons de l'import export affiliés et complices avec le pouvoir "exemple affaire khalifa" et aussi les pays exportateurs de ces produits dont principalement la chine. je ne crois pas que les responsables du désastre économique de l'algérie peuvent être en même temps les sauveurs du pays. je ne crois pas que djoudi dit la vérité par contre ce que je crois c'est que depuis 1962 ce pouvoir n'a jamais servi l'algérie et les algériens.

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