Ali Benflis : "Des forces extraconstitutionnelles ont pris en main les destinées du pays"

Ali Benflis.
Ali Benflis.

Ali Benflis, Président de Talaie El Hourriyet, à l’occasion de la rencontre régionale de Biskra.

"(...) Quels sont donc, en ce moment même, les obstacles que notre pays a à surmonter et quels sont donc ces défis exceptionnels qu’il se doit de relever pour pouvoir poursuivre sa marche en avant vers l’accomplissement d’un destin plus digne de la grande Nation algérienne et du grand peuple algérien.

Notre pays vit une crise politique sans précédent. Cette crise n’est pas fortuite ; cette crise n’est pas sortie du néant ; cette crise n’est pas conjoncturelle et donc aisément réversible. Cette crise est l’une des manifestations les plus visibles d’un système politique arrivé en bout de parcours ; un système qui n’est plus de son temps ; un système qui est devenu une étrange singularité dans son environnement mondial ; un système dépassé par les profondes mutations que connait notre société ; un système qui ne correspond plus aux attentes et aux besoins de nos concitoyennes et de nos concitoyens ; un système devenu incapable de prendre en charge et de régler les grands problèmes politiques, économiques et sociaux du pays ; un système politique qui condamne notre pays à l’immobilisme et à la stagnation alors que les autres nations du monde se développent et progressent à cadence accélérée.

Quelle est la forme de cette crise politique ? Quelles sont ses caractéristiques ? Quelles sont ses manifestations ? De par sa forme, de par ses caractéristiques et de par ses manifestations, cette crise est une crise de régime. Il est juste de parler d’une crise de régime dès lors que les institutions d’un pays sont illégitimes ou que ces institutions ne fonctionnent plus ou que la Constitution est ineffective dans l’assurance du fonctionnement normal de ces mêmes institutions. Une seule de ces causes suffit à établir l’existence d’une crise de régime.

Dans le cas de notre pays ce sont ces trois causes qui sont réunies et elles attestent sans aucune contestation possible que notre pays est bel et bien confronté, aujourd’hui, à une crise de régime au sens plein de ce concept constitutionnel. Le régime politique en place vous dit que la situation du pays est normale ; il vous assure qu’il n’y a pas lieu de vous inquiéter ou de vous préoccuper de cette situation, il vous répète inlassablement que vous n’avez pas d’autre choix car il est le seul et unique garant de la stabilité, de la sécurité, du développement et de la prospérité de notre pays.

N’avez-vous pas à vous inquiéter lorsque vous constatez de vos yeux la vacance du pouvoir et le vide au sommet de l’Etat ? Aucun pays ne peut considérer une situation dans laquelle il est dépourvu d’un chef qui l’inspire, qui l’oriente, qui le guide et qui veille à la conduite de ses affaires comme une situation normale. Aucun peuple ne peut estimer vivre une situation normale sans un chef qui vient à sa rencontre, s’adresse à lui et le représente à l’intérieur comme à l’extérieur.

N’avez-vous pas à vous préoccuper lorsque vous savez que les institutions de l’Etat ne sont pas le produit de votre choix et qu’elles ne vous représentent pas ? Vous savez mieux que quiconque que ces institutions sont illégitimes car elles ont été façonnées par la fraude électorale infâmante et honteuse. Vous savez que ces mêmes institutions ne sont pas représentatives du fait de la non participation massive de nos concitoyennes et de nos concitoyens aux processus électoraux.

Ne ressentez-vous pas de l’abattement lorsque le gouvernement de notre pays ne gouverne presque plus ? Ce Gouvernement qui ne se réunit plus en moyenne que quatre fois par an ne peut d’aucune façon prétendre qu’il gouverne efficacement et effectivement à un moment où le pays ne comptent plus les problèmes les uns plus épineux que les autres qui s’amoncellent devant lui.

N’êtes vous pas saisis d’angoisse à l’idée que des forces extra-constitutionnelles ont pris en mains les destinées du pays à la faveur de la vacance du pouvoir ? Ces forces sont constituées des groupes d’influence, d’intérêts et de pressions et se sont emparées du centre de la décision nationale avec leurs ambitions et leurs visées particulières qui n’ont absolument aucun lien avec l’intérêt général et l’intérêt national.

N’êtes vous pas habité par un véritable sentiment de peur quant au devenir de l’Etat national qui est notre bien commun le plus précieux lorsque vous êtes mêmes les témoins de toutes ces manifestations d’une réelle dislocation du centre de la décision nationale ? Pour la première fois dans son histoire notre pays est privé d’un chef en charge de l’effectivité du pouvoir mais il est aussi dépourvu d’un centre de la décision nationale harmonieux, homogène et cohérent. A quoi cela est-il dû ? Cela est dû aux contradictions et aux divergences entre ces forces extra- constitutionnelles qui se sont installées de fait au sommet de l’Etat à la faveur du vide qui y prévaut.

Il y a un peu plus d’un mois, une révision constitutionnelle vous a été imposée. Je dis bien imposée car j’ai mes raisons. De quoi dispose l’article 6 de la Constitution du pays ? Il dispose que «le peuple est la source de tout pouvoir». Et de quoi dispose l’article 7 de cette même Constitution ? Il dispose que «le pouvoir constituant appartient au peuple». Le peuple c'est-à-dire vous-mêmes, a-t-il exprimé le besoin d’une révision constitutionnelle ? Non, car cette révision constitutionnelle répond plus au besoin du régime politique en place qu’à celui du peuple lui-même.

Le peuple a-t-il été associé à ce processus de révision constitutionnelle ? Non, il en a été totalement exclu car le régime politique en place n’a consulté que lui-même, ne s’est concerté qu’avec lui-même et a fini par produire une révision constitutionnelle qui n’a d’intérêt ou d’importance que pour lui-même. Cette Constitution est sa Constitution propre et non celle de la République toute entière.

Le peuple a-t-il émis un avis sur cette révision constitutionnelle ? Non, car son avis sur cette affaire comme sur bien d’autres, importe peu au régime politique en place qui est intimement persuadé qu’il est le seul à savoir ce qui est bon ou mauvais pour nous et qu’il est de son droit de n’attendre de nous rien d’autre qu’acclamation, ovation et obéissance.

Mesdames et Messieurs,

Les auteurs de la révision constitutionnelle ont atteint leur but ; ils ont foulé au pied les règles les plus élémentaires d’une révision constitutionnelle décente et ont obtenu la Constitution révisée qu’ils voulaient pour eux-mêmes. Ils ont eu leur Constitution et l’Algérie saura attendre la sienne. Mais, au-delà des problèmes qui lui sont propres et que le régime politique en place croit avoir réglé au moyen de la révision constitutionnelle, la seule question qui vaut d’être posée est celle de savoir en quoi cas la révision constitutionnelle est destinée à mettre notre pays en position de surmonter l’impasse politique face à laquelle il se trouve, ou à se prémunir contre l’effondrement économique qui le guette ou encore de prévenir la déstabilisation sociale dont tous les ingrédients se rassemblent sous nos yeux.

Je vous laisse le soin de répondre à cette question essentielle entre toutes mais je sais que tous comme moi vous concluez à l’inopportunité et à l’inutilité de cette révision constitutionnelle au regard des véritables problèmes qui se posent au pays et qui font de ce moment l’un des moments les plus critiques de son Histoire. Je ne parle pas d’un moment parmi les plus critiques de l’histoire de notre pays avec légèreté, par exagération et sans peser mots.

En effet, à l’impasse politique que je viens de vous décrire est venue se juxtaposer une crise économique d’une rare acuité. Ce n’est certes pas la première fois que l’Algérie fait face à un retournement de la conjoncture énergétique mondiale qui met à nu la précarité et la fragilité de son tissu économique. Mais le violent retournement de la conjoncture énergétique mondiale auquel fait face l’économie nationale intervient dans les pires conditions pour notre pays.

Pourquoi ? Il y a à cela plusieurs raisons.

La première raison est que cette crise intervient dans un contexte de vide au sommet de l’Etat. Dans les moments difficiles et dans les moments de grandes crises les Etats ont vitalement besoin d’un sommet de l’Etat présent, diligent et performant ; un sommet de l’Etat qui inspire, qui oriente et qui guide. Or dans notre pays le sommet de l’Etat est vacant et celui auquel échoit la responsabilité de sensibiliser les Algériennes et les Algériens aux enjeux de cette crise et de les mobiliser pour en relever tous les défis n’est pas à son poste.

La seconde raison est que dans les années 1980 comme dans les années 90 les gouvernants en place ont pu développer rapidement des stratégies de riposte aux crises économiques nées de retournements similaires de la conjoncture énergétique mondiale. Quels que soient les jugements que l’on peut porter sur la validité, sur la pertinence ou sur l’effectivité de ces stratégies anticrises, elles avaient le mérite d’exister et ont pu contenir ou atténuer l’impact de ces crises sur l’économie nationale. Et quelle est notre situation aujourd’hui ? En l’absence d’un chef, le gouvernement apparaît indolent, désemparé et impuissant et c’est à ce fait que l’on doit l’absence de toute stratégie cohérente et globale de riposte à la crise économique actuelle.

La troisième raison est que le pays a connu durant la dernière décennie une opulence financière inégalée et sans précédent. Mais dans le même temps, le pays a également connu un gaspillage, une déperdition et une corruption eux aussi inégalés et sans précédent. Une gouvernance économique calamiteuse a ainsi conduit le pays sur le sentier d’une faillite économique devenue inéluctable. Maintenant que l’échec économique est consommé et que la faillite économique est à nos portes, il est difficile d’aller à la rencontre du peuple algérien et de lui demander d’accepter l’austérité et de consentir des sacrifices sans lui fournir les raisons de cet échec et de cette faillite.

La quatrième raison est que ceux qui ont conduit le pays vers un échec et une faillite d’une telle ampleur ne peuvent prétendre être les auteurs du renouveau économique du pays. Cela est un défi au simple bon sens. Dans n’importe quel autre pays du monde, les auteurs d’un gâchis aussi monumental auraient assumés leurs responsabilités, ils auraient demandé pardon à leurs peuples, et ils auraient tiré les conséquences logiques de leur gestion inepte et inapte des affaires économiques de la Nation.

Je parle bien d’une gestion inepte et inapte des affaires économiques de la Nation. Je vous le demande, est-il possible de qualifier autrement une gestion qui a dilapidé 800 milliards de dollars en dix ans sans réussir à mettre l’économie nationale à l’abri de la première secousse énergétique mondiale ?

Je vous le demande, est-il possible de qualifier autrement une gestion qui n’a rien changé aux fondamentaux de l’économie nationale où les exploitations des hydrocarbures représentant toujours 97% de nos recettes extérieures, où la fiscalité pétrolière finance toujours le budget de l’Etat à hauteur de 70%, où les hydrocarbures contribuent pour 30% au PIB ; où l’industrie s’est effondré à 5% de ce PIB et où l’agriculture est toujours à hauteur de 10% à 12% de ce même PIB ?

Je vous le demande, est-il possible de qualifier autrement une gestion de courte vue qui nous présentait le paiement anticipé de la dette extérieure comme le trophée des trophées et qui nous annonce, comme si de rien n’était, dix années plus tard que l’économie nationale est condamnée à renouer avec l’endettement extérieur ?

Je vous le demande, est-il possible de qualifier autrement une gestion qui nous a présenté la privatisation des entreprises comme la voie royale de la modernisation de notre tissu industriel alors qu’elle n’aura été au bout du compte, qu’une opération destinée à faire la fortune des groupes d’intérêts, des groupes de pression, des groupes d’influence et de toutes les autres clientèles du régime politique en place ?

Je vous le demande, est-il possible de qualifier autrement une gestion qui a porté nos importations de 25 milliards de dollars à 60 milliards de dollars en moins de dix ans et qui a rendu notre pays quasi-totalement dépendant de l’étranger pour la satisfaction de presque tous ses besoins ?

Je vous le demande, est-il possible de qualifier autrement une gestion qui à facilité à l’extrême l’acte d’importation, qui a fermé les yeux sur toutes les formes de spéculation et d’activités parasitaires et qui soumet l’acte d’investissement et l’acte de production aux conditionnalités les plus rudes et les plus dissuasives ?

Je vous le demande, est-il possible de qualifier autrement une gestion qui instrumentalise l’économie à des fins politiciennes en déroulant le tapis rouge aux affairistes et en pénalisant les hommes d’affaires véritables ?

Je vous le demande, est-il possible de qualifier autrement une gestion qui bride l’investissement intérieur, qui multiplie les obstacles devant l’investissement extérieur et qui a érigé l’économie nationale en enclave fortifiée au sein de l’économie mondiale au nom d’un patriotisme économique trompeur autant que fallacieux ?

Je vous le demande, est-il possible de qualifier autrement une gestion qui s’est bien gardée d’effectuer toutes les réformes structurelles qu’exige l’état de l’économie nationale du temps de l’opulence financière qui en aurait amorti les coûts sociaux et les aurait rendus plus supportables à nos concitoyennes et à nos concitoyens ?

Je m’arrête ici car la liste de ces questions essentielles est encore longue et celles que viens de vous adresser suffisent à faire trois constats :

Le premier constat est qu’un système politique défaillant ne peut produire un système économique performant. Quoi que l’on vous dise, ne vous trompez pas : le système économique que notre pays mérite sera l’œuvre d’une gouvernance légitime qui sera crédible aux yeux de nos concitoyennes et de nos concitoyens, qui aura leur confiance et qui inspirera en eux le respect de son autorité.

Le second constat est que le régime politique en place est un bon distributeur de rente mais un piètre créateur de richesses. La création de richesse suppose l’existence de conditions que ce régime ne peut accepter. Elle suppose des droits, des libertés, de la transparence, le respect des lois et leur stabilité, la lutte contre la spéculation, l’informel et la corruption. Dans de telles conditions, un régime politique bâti sur le clientélisme, le clanisme, le népotisme et le favoritisme ne peut pas survivre.

Le troisième constat est que tout comme notre système politique notre système économique exige une véritable refondation. De ce point de vue, la rénovation économique de notre pays ne pourra jamais s’accomplir isolément de la modernisation de notre système politique. J’ajoute à cette règle en laquelle je crois profondément que c’est par la modernisation de notre système politique et la rénovation de notre système économique que devra nécessairement passer la construction d’une société algérienne revitalisée, dynamique, innovante, tolérante et prospère.

Un système politique comme un système économique ne sont pas une fin en soi. Ils ne sont que les instruments au service d’une société qui trouve en eux les moyens de son épanouissement et de son progrès. C’est l’archaïsme de notre système politique et la non- performance de notre système économique qui sont les moteurs de la déstabilisation sociale que connait notre pays.

Le système politique en place déstabilise la société algérienne parce qu’il lui a fait perdre ses valeurs ancestrales de même que ses références et ses repères moraux ; parce qu’il entretient la marginalisation et l’exclusion ; parce qu’il a banni l’écoute, la concertation et le dialogue ; parce qu’il a vidé de leur substance la solidarité et la justice sociale ; parce qu’il a permis à l’individu de primer sur la collectivité nationale ; et parce qu’il a autorisé les intérêts particuliers à prévaloir sur l’intérêt général.

Le système politique en place a également contribué à cette déstabilisation sociale par l’achat de la paix sociale qu’il a érigé en seul et unique mode de gestion de la société par l’étouffement de toute velléité de représentations autonomes dont elles voudraient se doter, par la promotion de représentations clientélistes dans lesquelles elle ne se reconnait pas, par la dévalorisation de l’effort et par la course à l’argent facile qui a pris la forme d’un véritable culte.

La déstabilisation sociale de notre pays trouve aussi son origine dans la faillite de notre système économique. Cette déstabilisation sociale est en train de prendre des proportions alarmantes avec la crise économique actuelle à laquelle nos gouvernants n’ont pas encore trouvé la parade convaincante et rassurante.

Vous voyez tous comment nos gouvernants ont mis le fardeau des ajustements que cette crise exige sur les seuls épaules des plus démunis et des plus vulnérables et comment ils ont en exonéré les privilégiés et les nantis.

Vous voyez tous comment nos gouvernants ont choisi de réduire drastiquement le budget d’équipement et de maintenir le budget de fonctionnement presqu’en l’état. Vous voyez tous comment nos gouvernants laissent s’effondrer la monnaie nationale pour alléger le déficit budgétaire au prix d’une grande érosion de votre pouvoir d’achat.

Vous voyez tous comment nos gouvernants ont eu la main lourde en ce qui concerne les taxes qu’ils vous imposent et comment les grosse fortunes et même l’argent douteux échappent à leur rigueur qu’ils ont conçu de manière sélective et discriminatoire? Vous voyez tous comment nos gouvernants se précipitent pour annuler les projets de développement et en premier lieu ceux qui affectent directement votre vie quotidienne ;

Vous voyez tous comment nos gouvernants se pressent pour trouver dans vos maigres revenus l’argent qui manque à l équilibre de leurs comptes et comment ils évitent soigneusement d’aller chercher cet argent là où il se trouve véritablement c'est-à-dire dans les marchés de gré à gré, dans la surfacturation des importations, dans les projets surévalués, dans l’évasion fiscale, dans la fuite des capitaux, dans la corruption et dans les fortunes colossales des clientèles du régime politique en place ;

Vous voyez comment l’annulation des projets économiques et les réductions drastiques introduites dans le budget d’équipement ont remis le chômage sur une trajectoire ascendante alors même qu’il était déjà de par son ampleur un fléau dans notre société et le premier indicateur de la faillite économique du pays.

Mesdames et Messieurs ;

J’ai eu l’honneur de vous présenter ce qui m’ont semblé être les grands défis de l’heure pour notre pays politiquement, économiquement et socialement. Ces grands défis portent trois noms : la modernisation de notre système politique, la rénovation de notre système économique et la réforme sociale. Ces grands défis sont au cœur du projet de société que Talaie El Hourriyet soumettent au jugement du peuple algérien qui est le seul à compter et le seul à finir par prévaloir.

La modernisation de notre système politique ne saurait commencer que par le commencement qui consiste à mettre au cœur de ce système les citoyennes et les citoyens et le peuple lui-même et à en ôter le mythe de l’homme fort et de l’homme providentiel qui l’a perverti, faussé sa dynamique et fait dévier de ses objectifs. L’Etat algérien fort et respecté, la Nation algérienne harmonieuse et unie et la société algérienne stable et prospère seront l’œuvre de citoyennes et de citoyens libres et d’un peuple souverain seul maître de son destin. C’est d’un tel système que dépendent la rénovation économique et la réforme sociale dans notre pays. Et c’est de lui –et de lui seul- qu’elles viendront.

Le partage avec vous de cette analyse et de cette évaluation de l’Etat dans lequel se trouve notre pays m’a honoré. Je vous remercie de m’en avoir donné l’occasion tout comme je vous remercie de l’attention et de l’intérêt que vous avez bien voulu lui prêter. En conscience, je vous ai livré une analyse mûrement réfléchie et des constats que je crois sincèrement fondés. J’espère de tout cœur que mon propos vous aura été utile et qu’il vous aura aidé à former votre propre avis sur les enjeux et les défis qui rassemblés donne son caractère critique à cette phase historique à laquelle notre pays est confronté."

Ali Benflis

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Commentaires (14) | Réagir ?

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moh arwal

Avec l'islam religion de l'Etat on a tout simplement décider de controler la pratqiue de la foi en Dieu pour la soumettre à la volonte du pouvoir politique et la soustraire à la liberté de culte.

Allah est peut etre grand et Boutef " s 'en profite " ah pardon, je voulais dire : "son prophète".

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moh arwal

Les mosquées sont des repères de voyoux organisés et téléguidés par Boutef via son ministère des affaires integristes et obscurantistes.

Ces lieux de bandistime sont crées pour annestésier le peuple, ils n'ont pas apporté l'islam mais la corruption généralisée.

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