Sommes-nous préparés pour le pire ?

Les mouvements de protestations n'ont pas instruit le pouvoir qui s'entête dans sa dénégation des réalités sociales.
Les mouvements de protestations n'ont pas instruit le pouvoir qui s'entête dans sa dénégation des réalités sociales.

Rien ne va dans la maison Algérie !

L’effervescence qui surgit concomitamment dans chaque coin du pays révèle cette masse de défaitisme qui émaille l’esprit des Algériens ! A vrai dire, les causes en sont nombreuses, il y a d’abord ce phénomène du chômage qui ne cesse de se constituer en seule alternative aux minables solutions entreprises par le gouvernement en place d’une part, et d’autre part cette présence quasi-permanente du problème du logement, un souci qui dure depuis longtemps vu la nonchalance des pouvoirs publics et leur imprévoyance quant aux besoins de la nation en matière de cette grâce devenue l’obsession majeure des familles algériennes.

Le simple citoyen est pris entre l’enclume de la pauvreté et le marteau de l’incertitude. Avec en prime un pouvoir d’achat des plus piteux, dans une Algérie pétrolifère. Il y a aussi cet aventurisme des tenants du pouvoir qui exposent l’avenir de tout un peuple aux plus grands périls. La situation est moisie par la somnolence criante du fameux contre-pouvoir qu’est l’opposition, ce qui alloue à notre pays les attributs d’une monarchie caractérisée par le recours de nos responsables à imposer un régime d’impunité inique où les coupables jouissent d’une immunité criante qui brade les décrets et les lois de la république.

Devant ce mutisme presque absolu de l’opposition, la presse reste le seul rempart qui brave quotidiennement les menaces d’une implantation à la fois massive et délétère d’une dictature qui ne cesse de nuire aux acquis chers d’une révolte populaire d’un certain 5 octobre 1988. On ignore que va générer l’avenir, devant les bruits d’une explosion de la part des couches ouvrières qui se sentent menacées par l’exclusion et l’inflation.

L’urgence d’une prise en charge des soucis populaires s’impose impérativement, le devoir primordial de nos responsables est de faire en sorte que l’unité nationale soit préservée de toute tentative de déstabilisation, puis d’engendrer une politique courageuse pour remédier aux différents maux de la société, une société qui gémit sous les flagellations d’une corruption qui risque de gangrener le tissu atavique du peuple algérien.

Rachid Chekri

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Commentaires (3) | Réagir ?

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mhand said

et dire que la kabylie n a jamais participe a aucune des quatres mascarades, surtout que feu ait ahmed a refuse de cautionner ces vampires.

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Hend Uqaci Ivarwaqène

Pour le pire ? Vous voulez rire ?

C'est pour le meilleur qu'on n'est pas préparé!

Hamdoullah qu'il n'y a aucun risque de coté là!

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