De la dette intérieure à la dette extérieure

«Que faisiez-vous au temps chaud ? Dit-elle à cette emprunteuse... Eh bien : dansez maintenant.»
«Que faisiez-vous au temps chaud ? Dit-elle à cette emprunteuse... Eh bien : dansez maintenant.»

Comment vendre les bijoux de famille avant de se prost…(terner) chez les autres.

La cacophonie ambiante et les déclarations ambivalentes d'Abdelmalek Sellal et les ministres chargé des secteurs clés de l'économie ne présagent rien de bon.

Quand les uns parlent de levée de fond en interne, d’autre préconisent des emprunts extérieurs.

Qui croire ? A ce stade de la réflexion, rodés à leurs sempiternelles langues de bois, nous pouvons être certains qu’ils taperont dans les deux registres.

Après avoir bouffé l’emprunt en dinars, ils nous intoxiqueront inévitablement avec les dollars des prédateurs extérieurs, qui attendent avec impatience.

Car il est clair que si Sonelgaz ou Sonatrach ont besoin d’investir, ce n’est pas avec le pauvre dinar Dz qu’il achèteront le matériel, a moins d’être réduit à le changer au square Port Saïd.

Dans ce scénario, sans friser la paranoïa, il est de notre droit de penser qu’il s’agirait peut-être d’une autre tentative, plus sournoises, de la privatisation des hydrocarbures avortée en 2005.

Sachant par ailleurs que l’architecte et le maître d’œuvre de la première tentative, ose montrer timidement son museau de souris, depuis que les chats ont été chassé. Parfois le hasard n’est pas fortuit.

Il est urgent de méditer sur ce qui est advenu du Mexique dont l’économie aujourd’hui est essentiellement entre les mains des étrangers. Embourbée, dans les années 80 dans la spirale infernale de la dette extérieure, son sous-sol hypothéqué fut cédé aux majors pétrolières.

Le gouvernement Mexicain de l’époque, conseillé par le FMI et la banque mondiale avait décrété la privatisation des hydrocarbures, principale ressource du pays.
Méditer sur le cas de la Grèce, même scénario, même châtiment…et d’autres pays encore.

Cette même Banque de rapaces qui comptait parmi ses cadres (jusqu’à 1999, date de sa retraite...anticipée ???), un certain Chakib Khelil (tout est dans le CV du Sieur) Donc aucun secret de polichinelle.

Le secret ou le hasard réside dans sa présence en Algérie, dans les bagages du Président fraîchement élu à la tête de la RADP, un certain Abdelaziz Bouteflika, son ami d’enfance.

Les hasards et les destins sont impénétrables !

Aujourd’hui que le pétrole a dégringolé, comme le dinar, nos sorciers découvrent avec effarement qu’ils ont monté l’armoire à l’envers.
Où sont passés les 800 ou 900 milliards de dollars, soi-disant investis en 15 ans, qui auraient pu faire de ce pays un eldorado ou à défaut un pays émergent ?
Quinze années de rustines ça coûte cher !

L'emprunt n'est pas une hérésie quand le gestionnaire a fait ses preuves de bonne gestion, il le devient quand l'argent ne sert qu'à alimenter les tubes digestifs.

Une chose est sûre, c’est qu’ils arriveront allègrement à leurs fins, avec candeur et bonne foi, du travail bien accompli au service du pays.

S'il s'agit d'un remake du scénario Chekib de 2005, il ne restera alors qu’à nous préparer et nous entraîner, dès maintenant, pour le moment venu, à la danse préférée des vautours : celle du Streep-Tease.

S. Ouidir

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Commentaires (6) | Réagir ?

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adil ahmed

merci

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rabah Benali

Bonjour

Surtout pas de stress ni panique. De dettes, il y aura les deux; l'intérieure et l'extérieure. Tout est paré à la manœuvre. Pour l'intérieure, la planche à billets est prête, le papier aussi. Pour l'extérieure, rendez vous est déjà pris avec Madame Lagarde. C'est juste une question de timing et d'agenda. If all going well, ce sera fin 2016, début 2017. Même si le "bermil" "puisse remontasse un petitasse chouia attasse". !! Entre temps, les "frères d'orient", "Al hamdou Lillah", s'intéressent toujours et toujours aux bijoux de famille restants. Après la téléphonie mobile qui a entrainé avec elle la cimenterie, les ports et les navires, le peu de chimie qu'il y avait, (les détergents pour faire les ablutions!!), la quincaillerie "El hadjar" répudiée par les indoux telle une mariée "débouchonnée" avant sa nuit de noces, il reste le "bétrol" et le gaz. Pour les deux, les traditionnels "Hassis" ont atteint leur peak oil" il y a belle lurette. A présent, on parle d'intensification du "boosting" au niveau de la production. Mot miracle "Kespliki! lors d'un show organisé il y a quelques jours sur "l'unique". Sonatrach / Naftal au travers de leur grand "Moudir" respectifs à transmis le message. Il faut, à présent, serrer la ceinture mais pas de panique, grace au "boosting" la dernière goutte sera essorée de tout puit récalcitant. Parole de "spécialistes". Le gaz restant, difficilement vendable car les frères du Qatar "hachakoum" veulent aussi les marchés "koffars" d'europe, sera offert aux frères", d'egypte et de Omane "re-hachakoum" pour en faire des angrais à Arzew. La nuit coloniale qui s'annonce sera encore plus sombre et plus longue que la précédente sous Fafa. Seule consolation, elle sera douce car sous la bédiction de Momoh et ses enfants authentiques Rabah Benali.

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