Adoption de la Constitution : Bouteflika ou le "Bal des vampires"

La loi du plus fort est toujours la meilleure
La loi du plus fort est toujours la meilleure

La Constitution est un arbre que tu plantes, pour toujours,si tu le déracine tout le temps, il risque de pourrir...(même avec de gros pesticides)

Un article du journal monde-Afrique* nous révèle de graves combines mafieuses, auxquelles s'est adonnées le vice-président du parlement algérien qui aurait «contacté les députés récalcitrants l’un après l’autre, pour les convaincre de renoncer à leur opposition.

Et lorsque la persuasion et les tractations amicales n’aboutissent pas, "Tliba" recourt tout bonnement à la menace et au chantage» du coup, tout devient clair et l’image que j’avais retenue de cette mascarade l’était tout autant.

Tliba votant debout, bras levé au milieu d’un parterre de députés «assidus» et unis pour le «oui», fêtait «sa» victoire.

Il a eu la gâchette rapide et a voté plus vite que son ombre… Plus qu’un personnage de bande dessinée, un super-héro du pouvoir! Il voulait sans doute se faire un peu plus remarquer. Une action du «Bad-boy» en quête de récompense, se mettant débout, agitant le bras et attirant l’attention de ses maîtres... et des photographes.

Qu’on se le dise tout de suite : Il n’était pas le seul à vouloir se distinguer dans cette arène où tous les votants avaient les yeux rivés sur un poste ministériel, une chaise de conseiller ou un gros contrat juteux.

Du coup, les invités usèrent de parades cocasses et de manœuvres mesquines lors de ce «bal des vampires».

Pour rester toujours dans la caricature, Naima salhi, acolyte malheureuse de Benflis en 2014, a exhibé une loyauté «jusqu’aux larmes» à la lecture de la lettre de Bouteflika, et s’en est vantée sur le plateau de l’ENTV.

Que peut-on dire sinon que les maîtres de la métamorphose tout comme les buveurs de sang, ont de beaux jours devant eux! Ce n’est cependant pas le cas du député Tahar Missoum qui, à en croire le même article (monde-Afrique*), aurait reçu des menaces sans ambiguïtés : «si tu ne votes pas oui, ton usine de fabrication de produits laitiers subira des représailles» qui a fini par le ranger définitivement dans le camp des «non spécifiques».

Il y eu aussi Dalia, "mi-coiffeuse mi-soumise", à la parole tendre envers le «Raĩs» et au coup de brosse dans le sens du poil.

Avec un niveau de lexique dégradé, et des doigts "carrés", elle réussit à rajouter du volume aux réalisations présidentielles, shampoing à ses frais! On pourrait les citer un par un, les intervenants comme les «acclameurs», les rieurs et les dormeurs, les joueurs de tambours et les voyous violents, tous auraient sous ma plume, un mot de dédain ou une phrase de mépris! Mohamed zbiri, Ali bouzghiba, El Hachemi Djiar, Larbi Ould Khlifa, Abdelkader Bensalah, Saadani, Sellal, tout ce beau monde et les 499 autres votants, auraient une part dans mes réprimandes.

Mais pour eux, nous ne sommes que des chiens qui aboient, leur caravane est trop grosse, trop puissante, trop armée pour qu’elle soit inquiétée.

Ils continueront leur marche destructrice, décideront de la direction à prendre et nous traîneront malgré-nous dans l’inconnue. Ceux qui ont voté la constitution de Bouteflika, représentent à eux seuls tout ce qui est dangereux et détestable dans cette Algérie d’aujourd’hui.

Cette "race" que décrie Nietzsche en ces mots : "'Les faibles et les ratés doivent périr : c'est le premier principe de notre charité. Et on devrait les aider en cela". Sans violence aucune, ils doivent cependant tous partir et vite, car la nécrose s’étend de manière fulgurante sur le corps déjà trop malade de notre pays. On vit réellement une époque sombre, une époque de totale inversion de valeurs.

Que nos dirigeants soient des personnes incultes, monopolisent la décision, chassent nos compétences et expulsent nos binationaux, est une chose pour le moins invraisemblable! Combien de docteurs, d’imminents penseurs, d’ingénieurs, de brillants académiciens, d’inventeurs et de philosophes sont allés monnayer leurs talents sous d’autres cieux et ne demandent rien d’autres -sinon de la bonne foi- pour venir cracher leurs tripes au service de ce pays.

N’est-ce pas cette même immigration qui a porté la révolution algérienne à bout de bras lorsqu’elle était à bout de souffle? N’est-ce pas la diaspora algérienne qui grâce à son financement, évitât à l’Algérie révolutionnaire de sombrer sous l’emprise des pays donateurs, l’Égypte en premier? N’est-ce pas cette communauté qui a présenté la cause algérienne devant l’ONU, et défendu les prisonniers politiques de FLN?

Honteusement, on continue à exclure nos hommes et nos femmes dignes et loyaux, en faveurs de cette «race» de «sous-homme» qui ont confisqué notre passé et déchu nos expatriés de leur «Algérianité», pour se jouer définitivement de notre avenir.

Vingt années de traversée du désert contre vingt années de sabotage, le président ne pardonne pas, il habite la vengeance et ne trouve le répit qu’en son sein. Ne sait-il pas que «celui qui recherche la vengeance devrait commencer par creuser deux tombes!» Il aura celle du honni et nous aurons celle du martyr... comme toujours!

Hebib Khalil

* La constitution algérienne adoptée sous la menace

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Commentaires (17) | Réagir ?

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chawki fali

Le journal nous aide beaucoup

Les sujets sont précieux et distinctifs

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Quelqun EncoreQuelqun

@ Hend Uqaci Ivarwaqène:

Nighak wakila thévdhidh akharréf à yavarwaq. Je t'ai connu plus clairvoyant et surtout moins "vieille garde". Si j'ai bien compris, d'après ta sagacité légendaire, toi qui as roulé ta bosse et as connu des hommes et des femmes...

Tu écris, entre autres, "... Et voila que des zimigri ta3 takhir zamane : tchitchiïsé là-bas ou beurisé ici, sous la grâce de Fafa oula de legliz ou... voudraient s’imposer : Ministre sinon rien... ". A3ni tu es en sevrage en ce moment nagh? Le problème n'est pas tant l'exclusion des binationaux de certaines fonctions au sein de l'administration algérienne; le hic réside plutôt dans le fait que cette exclusion soit "l'oeuvre" de Boutef et de sa clique. Sont-ils les mieux placé (e) s pour dicter ce genre de règles lorsque eux-mêmes ont été pris en flagrant délit de détournement (s), d'intelligence avec "des pays étrangers"... Lorsque le bled était à feu et à sang sous le double joug des barbus islamistes et des militaires, Boutef travaillait pour sa majesté l'Emir du Qatar ou autre Emirat du Golf persique. D'autres s'adonnaient à leur sport favori: le business de bazar. Nous étions, pour certains, des enseignants d'une langue et culture dite du "taghout" ou "Al 3addouw al kharidji" selon que l'on soit barbus ou hadaratouhou.

Quant à faire la queue au consulat de France à Alger pour quémander un hypothétique visa de "fuite vers l’Eldorado français", c'est peut-être valable pour un certain nombre, mais pas pour tous. Car, figure-toi à yavarwaq, Fafa comme tu aimes à l'appeler, fut une terre d'enfance pour certains dont bibi. Une terre d'enfance, puis, la source de tiraillements familiaux et identitaires. L'âne-j'ai-rie, elle, est toujours restée MA terre, là où se trouve ma montagne inspiratrice, là où se trouvent les oliviers de mes ancêtres, leurs figuiers... C'est aussi un autre chose que je ne saurais t'expliquer ici.

Quant à fafa que tu as l'air de vouloir mettre sur un piédestal comparativement à nous autres kabytchou, eh bien avec tous mon respect pour ton expérience et ta connaissance du monde, il me semble que "TA" fafa n'est pas forcément la mienne; et je sais de quoi je parle. Lorsque l'on a une vision de l'intérieur, l'on s'aperçois que Boutef and co n'ont pas été loin pour toutes leurs trouvailles; ils ont été à bonne école. La haute fonction publique ici en France mériterait un regard et un examen moins superficiels; les résultats risquent d'en surprendre plus d'un (à commencer par Avarwaq him-self).

Donc, barkak tska3rir, sénqéss chwitt azégggwagh, thoughaldhéd arél3aqlik à Mohend!

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